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implants - le magazine international d’implantologie orale

I compte-rendu _ implants zygomatiques 22 I implants1_2012 Fig. 1g_Aspect final du maxillaire. Notez les piliers de mise en charge immédiate et la position palatine de l'implant distal dans le premier quadrant. Fig. 2a_ Réhabilitation céramo-métallique, arcade complète, avec quatre implants antérieurs et deux implants zygomatiques. Fig. 2b_Détail de l'émergence palatine. tropsectionnerl'insertiondumusclemasséter,ris- quant de provoquer un saignement important. La muqueuse palatine doit alors être détachée, sur- tout dans la zone de la deuxième prémolaire/pre- mière molaire. Ensuite, une fenêtre de 10 x 5 mm souslezygomatique,danslaparoilatéraledusinus maxillaire, doit être créée pour maintenir la mem- brane de Schneider intacte (Fig. 1d). Cette fenêtre permettra de contrôler la séquence de forage ainsi que le placement de l'implant (Figs. 1 e-g). Bråne- mark et al.1 recommandent de placer une gaze im- bibée d'adrénaline à l'intérieur du sinus pendant quelques minutes, afin de prévenir les saigne- ments et d’empêcher le tissu muqueux de bloquer la vue. _Modifications de la technique Leprincipalinconvénientdecettetechniqueest lié à l'émergence palatine (Figs. 2a et b) des im- plants qui complique la conception de la prothèse, réduitlacapacitédupatientàparleretcompromet la santé à long terme des tissus péri-implantaires, en raison de la difficulté qu'ont les patients à net- toyer cette zone. Deuxièmement, en raison de la trajectoire intra-sinusale de l’implant, le risque de développer une pathologie sinusale doit être considéré.2 Certainsauteursontproposédesmodifications de la technique classique décrite ci-dessus. Nous tenons à souligner ce qui suit : Les implants extra-maxillaires Fondamentalement,celaconsisteenunemodi- fication de l'entrée de l'implant dans le procès al- véolaire et de sa trajectoire jusqu'à l'os zygoma- tique.14 Dans cette technique, l'émergence de l'im- plant est située juste au milieu du procès alvéo- laire, d'où la correction de l’entrée palatine dans la technique Brånemark. Dans sa trajectoire vers l'os zygomatique, l'appareil passe à travers la paroi du sinuslatéralengardantlamembranedeSchneider intacte. Cette technique améliore non seulement la conception de la prothèse, mais aussi semble ré- duirel'incidencedelasinusite.Maloetal.14 etApa- ricio et al.15 ont déjà publié des études avec d'ex- cellents résultats (taux de survie de 98,5 à 100 %). D'autre part, la plainte principale serait le fait que lapartiecentraledel'implantreposeencontactdi- rect avec les tissus mous de la joue. Les implants zygomatiques sans implants anté- rieurs standards Fréquemment, l'atrophie avancée du maxillaire de ces patients oblige le chirurgien à effectuer une greffe osseuse dans la région antérieure du maxil- laire afin de placer quatre implants standards. Une alternative,proposéeenpremierparBothuretal.16 , recommandait le placement de quatre à six im- plants zygomatiques, afin d'éviter la nécessité d'implants antérieurs, réduisant ainsi la nécessité d’une greffe osseuse dans cette zone. Dans une étude sur 40 crânes édentés avec une atrophie des processus alvéolaires et pré-maxillaires, Rossi et al.17 ont mesuré les distances entre l'émergence du processus alvéolaire et l'os zygomatique, à partir de la zone canine et de la zone prémolaire/molaire. Les auteurs ont noté que la distance moyenne entre les régions canines et l'os zygomatique était de 53,42 mm et que la distance maximum était de 61,94 mm. Étant donné que le plus long implant disponible dans le commerce est de 52,5 mm, les auteurs soulignent l'importance d'une évaluation pré-chirurgicale précise de la distance disponible lorsque le placement de quatre implants zygoma- tiques est prévu. La technique Sinus-slot Stella et Warner18 ont décrit cette méthode, en 2000. Principalement, la « technique slot » est une réduction des perforations du sinus en faisant une fente au lieu d'une fenêtre. De plus, cette modifi- cation permet un bon contrôle de la direction de forage et de l'insertion de l’implant zygomatique. Par ailleurs, selon les auteurs, une plus grande quantité d'os est préservée et la taille du lambeau peutégalementêtreréduite,améliorantainsilaré- cupération post-opératoire des patients. En 2007, Peñarrocha et al.12 ont publié une étude de 21 cas traités avec la « technique slot » avec un taux de survie de 100 %, mais la membrane de Schneider Fig. 1g Fig. 2a Fig. 2b