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implants - le magazine international d’implantologie orale

I compte-rendu _ implants zygomatiques _Introduction Les implants zygomatiques, d'abord introduits par Brånemark en 1988, sont particulièrement adaptés pour les patients présentant une atrophie avancée du maxillaire, et qui refusent ou ont souf- fert d'une complication après des procédures de greffe osseuse. Les quelques études sur un échan- tillon important et avec un suivi adéquat1-6 mon- trent d'excellents résultats. Le taux de survie et de succès,ainsiquel'incidencedescomplications,sont détaillés ci-dessous dans une revue de la littérature faite par Medline, sur les implants zygomatiques. Auparavant, ces implants émergeaient dans le palais, traversaient le sinus maxillaire et s’accro- chaient dans l’os zygomatique. Aujourd'hui, l'émergence dans le palais peut être évitée en uti- lisant la technique implantaire « extra-maxillaire », avec laquelle l’ implant zygomatique passe à tra- vers la paroi latérale du sinus maxillaire. Le taux de survieélevé(supérieurà90%)etlafaibleincidence de complications rapportées dans les documents examinés, font des implants zygomatiques une bonne option de traitement pour la réhabilitation de maxillaires sévèrement atrophiés. Au cours de cette article, les auteurs décriront l'anatomie de la région, les indications de ces implants, les diverses techniques chirurgicales disponibles, les taux de survie et les complications. _L'implant zygomatique La conception classique de fixation zygoma- tique (Brånemark Osseointegration Centre et Exo- pro, Göteborg, Suède) était un implant auto-ta- raudant entitanec.p.(commercialement pur)avec une surface usinée lisse. Il était disponible en dif- férentes longueurs, allant de 30 à 52,5 mm, et était légèrement conique (diamètre coronaire de 4,5 mm et diamètre apical de 4,0 mm). Cette variation de diamètre était due à la nécessité d'augmenter l'ancrage à l'os alvéolaire tout en réduisant le risque de complications (saignement orbital, af- fectation du nerf infra-orbitaire, etc.) dans la ré- gion apicale. La partie coronaire de l'implant pré- sentait une connexion inclinée à 45 ° pour faciliter la réhabilitation prothétique.1 À l'heure actuelle, cet implant a une surface ru- gueuse et la partie coronaire de l'implant peut se présenter sous différents angles, allant de 25 ° à 55 °. Boyes-Varley et al. 7 ont proposé un angle de 55 ° afin d'éviter l'émergence dans le palais de la connexion prothétique, qui est l'un des inconvé- nients les plus discutés de ces appareils. _Données anatomiques relatives à l’implant zygomatique L'os zygomatique pourrait être comparé à une pyramide, offrant une structure anatomique solide pour l'ancrage d'un implant.8 Une analyse histolo- giquedecetterégionarévélélaprésenced'unosho- mogèneetdense,avecunedensitéosseusetrèséle- vée (jusqu'à 98 %).9 Grâce à ces caractéristiques, l'os zygomatique a déjà été utilisé pour placer des mini plaques dans le cadre d’un traitement orthodontique. Selon une étude anatomique, la longueur moyenne d'os dis- ponible dans cette région est de 14 mm.10 Réhabilitation de maxillaires atrophiques en utilisant des implants zygomatiques Une revue de la littérature Auteurs_Joan Pi-Urgell1 , Javier Mir-Mari2 , Rui Figueiredo & Cosme Gay-Escoda3 , Espagne 20 I implants1_2012