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Dental Tribune Édition Française

Des lois et des normes s’impo- sent en matière d’éclairage et fixent règles et obligations pour tout exercice professionnel. Lecabinetdentaireestsimulta- némentunlieudetravaildansle- quel les règles du droit du travail s’appliquent et un lieu médical dans lequel des soins sont prodi- gués. A cet égard, des normes en- cadrent l’évaluation des risques etl’adéquationdeséquipements. Tour d’horizon. Les obligations des employeurs en termes d’éclairage : Le code du travail français (Arti- cle L4121-1 et suivants) décrit les obligations des employeurs : Évi- ter les risques, Évaluer les risques incontournables et les combattre à la source par un choix adéquat des équipements tenant compte de l’évolu- tion technologique. Les obligations relatives à l’éclairage des lieux de travail y sont défi- nies (Articles 4223-1 et suivants) L’évaluation des risques En termes d’éclairage, il faut commencer parbienprendreconsciencedesrisquesexis- tants pour soi, son personnel et par voie de conséquences ses patients. Les yeux du dentiste sont soumis à lon- gueur de temps à une intensité lumineuse très forte, reflétée à 80 % directement dans ses yeux par les dents blanches et humides à 25 cmdedistance.Sionseréfèreàlanormeen vigueur, ce descriptif classe la contrainte de vision des dentistes au plus haut de l’échelle desrisques,plushautquepouraucuneautre profession. Le personnel du cabinet est aussi affecté à des tâches dont la mauvaise réalisation gé- nèredesrisquespourl’exercice.Parexemple, le contrôle des instruments désinfectés, avant mise au stérilisateur est un travail de précision nécessitant un éclairement élevé concomitamment à faible éblouissement. A défautdesdébrisbiologiquespasserontàtra- vers le contrôle et invalideront le process de stérilisation. Cesujetestsensibleetilexistedetrèsnom- breuses thèses et articles se référant aux sources officielles, essentiellement les nor- mes européennes d’éclairage publiées par l’Agence Française de Normalisation et les publicationsdel’AgenceNationaledeSécu- rité Sanitaire sur la Sécurité Photo-Biolo- gique. Les précautions de base Vérifier précisément que les fondamen- taux du bon éclairage professionnel sont respectés, dans la salle de soin bien sûr, mais aussienstérilisationainsiquedanslesautres pièces de la clinique : niveaux d’éclairement adaptés aux taches réalisées, faibles niveaux decontrastesdanschaquepièce,harmonisa- tion des niveaux de contrastes entre les piè- ces, éblouissement par les luminaires mini- mum,couleurdelumièreadaptéeauxtaches réalisées, utilisation des sources adéquates (halogène économique, fluorescence & LED) en fonction de la fonction de l’éclairage affé- rent : fluorescence pour la lumière du jour, LED pour la lumière directionnelle ou d’am- biance… C’estàcesseulesconditionsquelesrecom- mandations fondamentales de sécurité au travailserontrespectées.Lebonsensdelavie quotidienne(nepasregarderlesoleilenface, ne pas éclairer que le seul mot qu’on est en train de lire, vérifier dehors la couleur d’une étoffe…) suffit souvent à reconnaître ce qui présente un risque ou pas. Le choix du matériel d’éclairage Lesobjectifsd’éclairagedoivent être listés, par pièce et par utilisa- tion, les fabricants précisément interrogésetleursréponsesanaly- sées avec bon sens. Par exemple pourlasalledesoin,unplafonnier à LED ne peut pas en l’état actuel de la technologie émettre une lu- mière du jour propre à la recon- naissance des teintes. Une lampe opératoirequinécessiteundispo- sitif pour ne pas polymériser les composites est en toute logique une lampe opératoire qui émet beaucoup (trop) de lumière bleue –laquellepolymériselescomposi- tes – donc une lampe qui impacte la sécurité de vos yeux. Il est sage de ne pas se laisser endormir par la mise en avant de caractéristiques techniques flam- boyantes et/ou des certificats électriques ou mécaniques qui n’ont aucune pertinence en termes d’éclairage proprement dit. Pour aller plus loin : Normes pertinentes : • NF EN 12464-1 : norme européenne pour l’éclairage des lieux intérieurs • NF EN ISO 9680 : norme Iso et européenne /NF pour les lampes opératoires dentaires • ISO 1164-2 : colorimétrie • NF EN 60601-2-41 : norme de sécurité pour les éclairages chirurgicaux et diagnostics • NF X 35-103 : principes d’ergonomie visuelle pour les lieux de travail intérieur • NF EN 62471 : sécurité photobiologique des appareils utilisant des lampes Publications pertinentes : • ANSES : effets sanitaires des appareils à LED http://www.anses.fr/Documents/ PRES2010CPA14.pdf 7Dental Tribune Édition Française | Mars 2013 NORMES FOCUSDESIGN www.fdi2013istanbul.org congress@fdi2013istanbul.org Bridging Continents for Global Oral Health FDI 2013 Istanbul Annual World Dental Congress 28 to 31 August 2013 - Istanbul, Turkey Le cadre légal et normatif de l’éclairage du cabinet dentaire JEAN-MARC KUBLER a conduit toute sa carrière professionnelle dans le sec- teur industriel dentaire pour lequel il a créé des pro- duits innovants et perfor- mants pour des sociétés leader. Fondateur deW&H France, il a notamment fondé la marque LISA pour les premiers éclairages directs-indirects et les sté- rilisateurs autoclaves,ainsi qu'EXCALIBUR.· Puis Responsable commercial chez Siemens dentaire (Sirona),il y a inventé le SIEMENS EXPERT,1er système de location-entretien d'instruments. Enfin,depuis 1995,il a fondé Degré K dont il est toujours Président,et développé et mis sur le marché les produits et marques:- ALBEDO et WIN’JIE,premiers éclairages direct-indirects à répartition de lumière calculée - AURYS :pre- mière appareil à polymériser rapide à lampe micro-Xénon - LOLé :première Lampe opéra- toire à 4 LED Seulement - ALBEDO N8 et UNA : premiers luminaires « Lumière du Nord » étan- ches IP50.- KLED,première ampoule LED pour instrument en couleur blanc-neutre. Jean-Marc KUBLER est par ailleurs régulière- ment conférencier sur plusieurs congrès den- taires (ADF,Fachdental,JO…) pour les thèmes liés à son expertise sur la lumière et les besoins visuels des dentistes.Les produits de degré K sont à ce jour vendus dans plus de 30 pays. art4all/Shutterstock.com