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Dental Tribune French Edition

maxillaire. À la fin de la procédure de réhabi- litationdel’arcadesupérieure,cinqimplants endo-osseux ont été placés et deux couron- nes ont été fabriquées (Fig. 5). Lors de l’es- sayage de l’armature métallique, en accord aveclelaboratoiredeprothèse,ilaétédécidé de fabriquer la prothèse en deux parties dis- tinctes, afin d’être en mesure de vérifier la bonne adaptation aux structures biolo- giques. Une fois l’adaptation vérifiée, il a été décidé de bloquer les deux parties de la pro- thèse par soudage laser intraoral (« intraoral laser welding », ILW). Afin de protéger les tis- sus avoisinants d’éventuelles projections de matériau, une protection en élastomère de silicone a été réalisée et un trou de diamètre correspondantaudiamètreduspot,aétéforé jusqu’aucontactdelazoneàsouder.Lespara- mètres décrits ont été utilisés avec apport de matériau (« filler »), (Fig. 6). La procédure a duré 7 minutes et le temps de travail de l’irradiation laser 150 secondes. Après dépose du silicone et de la structure prothétique, cette dernière a été envoyée au laboratoire de prothèse pour finaliser la sou- dure (Fig. 7). Quecesoitaucoursdusoudageoudelapé- riodepostopératoire(prothèsescelléeprovi- soirement) le patient n’a fait part d’aucune doléance particulière. Après une période de quatre semaines, la prothèse a été scellée (Fig. 8). Cas II Patiente de 14 ans en cours de traitement orthodontique par distalisateur palatin de type « Veltri » modifié. Objectif : mise en place sur l’arcade des dents 14 et 24. Au cours du contrôle de l’appareillage en place, on a observé qu’un bras métallique re- liant la vis centrale à une bague était des- soudé (Fig. 9). Étant très risqué de déposer cet appa- reillage au cours de cette phase d’activation et devant agir rapidement, il a été décidé de recourir à la technique de soudage intraoral. Un film de silicone a alors été déposé pour protéger les structures biologiques (Fig. 10). La procédure de soudage était identique à celle décrite ci-dessus, sans apport de « filler ».Laprocédureadurédeuxminuteset le temps d’irradiation 20 secondes (Fig. 11). Après l’intervention, il a été possible de reprendre l’activation par le biais de la vis (Fig. 12). Cas III Patient de 45 ans en cours de traitement pour réhabilitation par prothèse fixée com- binant or et résine cuite à la mandibule. Au cours des séances de traitement à la mandi- bule,laprothèsemaxillaires’estfracturéeau niveau inter incisif (Fig.13). Pour des raisons budgétaires la réfection de cette prothèse ne pouvait s’envisager. La réparation par soudage intraoral a donc été choisie.Àl’aided’unefraisediamantéemon- tée sur turbine, la résine (coiffes à incrusta- tion vestibulaire) a été déposée en partie pour dégager la zone à souder. La protection des tissus biologiques a été assurée par la miseenplaced’uncylindreenplastiqueavec forage central, pour permettre le passage du rayonnement laser (Fig. 14). La technique de soudage a alors été menée avec apport de « filler ». En fin d’intervention, une apposi- tion de résine composite a permis de restau- reraumieuxdecequ’ilétaitpossible,l’aspect cosmétique (Fig.15). La procédure a pris sept minutes avec un temps d’irradiation de 130 sec. Après une pé- rioded’unanetplusieurscontrôlespostopé- ratoires, la prothèse maxillaire méritera d’ê- tre refaite dès lors que le patient sera en me- sure de l’envisager. Cas IV Patient de 67 ans, porteur d’une prothèse complète maxillaire. Ce patient se plaignait de problèmes de tenue de la prothèse totale maxillaire et subséquemment, de difficultés lorsdelamasticationetdelaphonation.Pour desraisonsbudgétaires,ilneluiétaitpaspos- sible d'envisager d'autres solutions que celle qui lui a été proposée. Il a donc été décidé de placer des implants, pour stabiliser la pro- thèseexistantedontl'intradosseraitrectifié. Quatre implants ont été posés puis dégagés (Fig. 16), des piliers transvissés ont été posi- tionnés sur les implants ainsi qu’une barre, confectionnéeparlelaboratoiredeprothèse. La prothèse a été ajourée en regard des im- plants, pour permettre sa mise en place avec les piliers préalablement transvissés (Fig. 17). Lesoudagedelabarreenbouchesurlespi- liers transvissés, a alors été possible(Fig. 18). La barre soudée au niveau des piliers a été déposée et une soudure secondaire a été ré- alisée – hors de la cavité buccale mais dans le cabinet et par le même appareil laser – pour finaliser le soudage (Fig. 19). Lespilierstransvissésontalorsétésection- nésàlajonctionbarre-pilier(Fig.20),puispo- lis. La barre a été re-vissée en bouche, munie de ses systèmes de rétention secondaire. Ces derniersontétésolidarisésdansl'intradosde la prothèse, avec de la résine acrylique chemo-polymérisable, afin d'assurer sa ré- tention (Fig. 21). Le suivi postopératoire à deux, sept et quinze jours, puis chaque mois pendant six mois, a permis à ce patient de retrouver un confort qu'il avait perdu. Conclusion La technique de soudage intraoral, même si elle n’est qu’à ses débuts, offre de sérieux avantages. Ce ne sont pas seulement les pro- blèmes d’urgence qui peuvent être ainsi ré- glés mais aussi la réparation de prothèses de grande ou moyenne portées, que l’on peut 29Laser Tribune Édition Française |Avril 2013 CAS CLINIQUE Fig.5 Fig.8 Fig.7 Fig.6 Fig.9 Fig.12 Fig.11 Fig.10 Fig.14 Fig.15 Fig.13 Fig.18 Fig.21 Fig.20 Fig.19 Fig.16 Fig.17 Suite page 30