Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

laser - le magazine international de l’industrie laser

I étude de cas _ traitement d’un granulome Fig. 1_Pourquoi l’erbium ? Fig. 2_Pénétration tissulaire thermique. Fig. 3_Vaporisation explosive. Fig. 4_Effet photo ablatif. Fig. 5_Courbe absorption et longeur d’onde. Fig. 6_Tip laser (LiteTouch™, Syneron). _Principes physiques et fonctionnement LelaserErbiumYAG(Er:YAG)estaujourd’huilelaser ayant le plus grand nombre d’indications en omnipra- tique.Salongueurd’ondede2.940nanomètressesitue sur un des pics d’absorption de l’eau et de l’hydroxy- apatite(Fig.1). Ilpeutêtrequalifiédelaserinfrarougeàfaiblepro- pagation thermique donc peu pénétrant, s’il est uti- lisésoussprayd'eaubienentendu.Lepointd'interac- tion avec le tissu cible se fait par l'intermédiaire de la moléculed'eau,cequiréduitconsidérablementl'effet thermique (Fig. 2). Lorsqu’un tir laser Er:YAG touche une cible, l’effet photo-ablatifnonspécifiquecorrespondàuneablation puredelamatièrevisée,parl’intermédiairedel’eau,sans lésion thermique visible sur les berges, comme le ferait unbistouri(Fig.4). Ceteffetphoto-ablatifestobtenuparleprincipede photodissociation, avec de très courts pulses d’ondes très énergisantes (0,150 à 0,600 µm) : Er:YAG = 0,2940µm(Fig.3).Ceteffetphotoablatifestgénérépar l'intermédiaire de l'eau qui absorbe complètement le rayonnement, et aussi par l'hydroxyapatite quand le traitementlaserintervientsurdestissusdurs,maisdans une moindre mesure. Cet absorption rapide se traduit paruneffetthermiquebrutal(120à250µs),quiproduit une sublimation de l'eau, accompagnée d'une forte augmentationdevolumeintra-tissulairesuruneépais- seur d'impact de 5 µm. Cette micro-explosion est liée à cechangementd'étatdel'eau,passantd'unétatliquide àunétatgazeux.Celaprovoqueunarrachementdema- tière qui sera évacuée, par le dégagement de vapeur Traitement d’un granulome apical sur un implant par laser ErbiumYAG Auteur_Dr David Guex, France 06 I laser1_2013 Fig. 2 Fig. 3 Fig. 4 Fig. 1 Fig. 5 Fig. 6