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laser - le magazine international de l’industrie laser

I synthèse _ diode laser et traitement parodontal Fig. 5_La poche parodontale contenant du tartre, des bactéries et du tissu de granulation. Fig. 6_Le détartrage et surfaçage radiculaire est d’abord réalisé. Fig. 7_L’embout de la diode laser est placé dans la poche. Fig. 8_L’énergie du laser est concentrée dans la poche pour décontaminer et coaguler le tissu mou. lement le tissu mou adjacent, ce qui la rend prati- quement impossible à éliminer avec la seule aide d’unmoyenmécanique.11,12,13 L’énergiedeladiode laser peut pénétrer dans le tissu mou pour élimi- ner ce pathogène. 3. La diode laser est un instrument spécifique qui convient parfaitement au traitement du tissu mou malade. L’énergie de la diode laser est bien absorbée par la mélanine, l’hémoglobine et les autres chromophores que l’on retrouve dans la maladie parodontale.14 La déclaration datant de 2002 de l’American AcademyofPériodonlology(Académieaméricaine de parodontologie ou AAP), concernant le cure- tage gingival15 stipule que « Le curetage gingival, quel que soit le procédé utilisé, doit être envisagé comme une procédure n’apportant aucun avan- tage supplémentaire sur le détartrage et le surfa- çageradiculaire(DSR)seul,pourletraitementdela parodontite chronique ». Pourtant, la diode cible spécifiquement les tis- sus gingivaux malades et réalise un curetage effi- cace qui permet l’obtention d’un revêtement épi- thélialhomogène,propreetsansbridestissulaires. Selon la déclaration de l’AAP, toutes les méthodes conçuespourlecuretage(ycomprisleslasers)«ont le même objectif, qui est l’ablation totale de l’épi- thélium » et « aucune de ces méthodes n’apporte plus de bénéfice clinique ou microbien que l’ins- trumentation mécanique avec une curette ». Telle était la pensée scientifique en 2002. Nous sommes aujourd’hui en 2013 et la déclaration de l’AAP est restée inchangée. Cependant, les études ont mis en évidence que l’instrumentation des tis- sus mous de la poche parodontale malade avec la diode laser permet l’ablation totale de l’épithélium, alors que l’instrumentation conventionnelle avec des curettes laisse des résidus épithéliaux impor- tants.16 Parconséquent,ladiodelaserprésenteréel- lement un avantage clinique sur l’instrumentation mécanique avec une curette. 4. Cette étape nécessite l’utilisation de l’embout du laser basse puissance. Les études ont démontré que la lumière du laser basse puissance interagit avec le tissu endommagé mais pas avec le tissu sain.Labiostimulationlasernormaliselafonction cellulaireetfavoriselaguérisonetlaréparation.17 Les autres effets comprennent une élévation du drainage lymphatique, la production d’endor- phines, une augmentation de la microcirculation, uneaugmentationdelaformationdecollagèneet une stimulation des fibroblastes, ostéoblastes et odontoblastes.L’ensemblestimulelaréponseim- mune, le soulagement de la douleur et la cicatri- sation des plaies.4 Selon les études, le traitement par laser à basse puissance réalisé conjointement avecunDSRchezdespatients,atteintstantdepa- rodontitelégère18 quedeparodontitechroniqueà un stade avancé,19 peut améliorer considérable- ment les résultats du traitement et la stabilité des paramètres de santé parodontale sur le long terme. Lesquatreétapesdécritesci-dessuscréent,dans la poche parodontale, l’environnement idéal qui conduira à la cicatrisation. LeslaserssontunauxiliaireprécieuxduDSRmais ils ne sont pas une procédure à part entière. Cepen- dant,leDSRn’estpasnonplusuneprocédureàpart entière. Nous avons besoin de toutes les pièces du puzzle pour reconstituer la santé. 34 I laser1_2013 Fig. 7 Fig. 8Fig. 6 Fig. 5