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synthèse _ diode laser et traitement parodontal I tables de résultats nettement meilleurs et plus du- rables du détartrage et du surfaçage radiculaire (DSR), lorsque celui-ci est complété par un traite- ment utilisant une diode laser.2 Le DSR est la normed’excellencedansletrai- tement parodontal non chi- rurgical. Le monde médical utilise les lasersbassepuissancepourlabiosti- mulation depuis les années 1980. Ils ne servent pas à inciser mais produisent à faible intensité, un effet thérapeutique qui couvre un domaine beaucoup plus vaste que le laser traditionnel. La thérapie laser àbassepuissance(ouLLLT,del’anglaisLowLevelLa- ser Therapy) est un traitement où l’énergie lumi- neuse émise par le laser, suscite des réponses cellu- laires et biologiques bénéfiques. Sur le plan cellu- laire,lemétabolismeestaccru,cequistimulelapro- duction d’ATP (adénosine triphosphate), qui est le combustible dont le « moteur » de la cellule a besoin pour fonctionner. Cet apport supplémentaire d’énergie est mis à la disposition de la cellule, pour normaliser sa fonction et favoriser la cicatrisation des tissus.3, 4 Lesfonctionsdeladiodelaseretdeladiodelaser bassepuissancesontrestéescloisonnéesjusqu’àces derniers temps. Grâce à l’introduction de l’embout de biostimulation, la diode laser peut à présent pro- duire des effets tout à la fois tranchants et théra- peutiques.Lorsquel’emboutestutiliséàbassepuis- sance, l’énergie du laser est distribuée sur une plus grande surface, ce qui réduit le niveau énergétique et produit un effet thérapeutique à faible intensité. Deuxfabricantsdelaserontdéveloppécesembouts accessoires (Figs. 1–4). Utilisé concomitamment, ces deux modalités de traitementlaserapportentdesbénéficesquicontri- buent à l’arrêt de la réponse inflammatoire chro- nique dans la poche parodontale. Ce système fonc- tionne bien pour traiter la parodontite légère à modérée. Les patients peuvent être traités d’une manièretrèspeuinvasive,sansinterventionchirur- gicale, au cabinet dentaire. Il est toujours temps d’envisager une démarche chirurgicale à une date ultérieure, si le besoin s’en fait sentir. _La poche parodontale La maladie parodontale est une maladie inflam- matoire chronique causée par une infection bacté- rienne. L’inflammation est une réaction de défense de l’organisme, qui va permettre de détruire, diluer ou emprisonner l’agent infectieux.5 Malheureuse- ment, si la situation demeure à l’état chronique, ce mécanisme protecteur de l’organisme pour se dé- fendre lui-même contre l’agression, devient destructeur pour les tissus. La poche parodontale, dans la maladie parodontale, contient plusieurs sub- stances qui contribuent à entretenir la pathologie (Fig. 5) : 1. Le tartre et la plaque, présents sur la face de la dent. 2. Les bactéries pathogènes. 3. Un revêtement épithélial ulcéreux, présentant un tissu de granulation et des sous-produits bacté- riens. Que faut-il faire pour guérir la poche ? 1. DSR : élimine le tartre, la plaque et les autres dé- bris présents sur la dent, de façon à obtenir une surface parfaitement propre. 2. Décontamination : élimine toutes les bactéries pathogènes dispersées dans la poche. 3. Curetage:élimineletissudegranulation,lespro- duits bactériens et les zones ulcéreuses, de façon à obtenir un revêtement épithélial homogène, propre et sans brides tissulaires (résidus épithé- liaux). 4. Biostimulation : démarre le processus de guéri- son. La section ci-dessous décrit les étapes qui peuvent être aisément suivies lors d’une procé- dure micro-invasive et non chirurgi- cale: 1. Le tartre est éliminé par DSR.Lalittératuredentairedécritlargementcette technique comme la règle d’or des soins, dans le traitement parodontal non chirurgical. La diode laser et la diode laser basse puissance sont idéales pour réaliser les étapes suivantes : 2. Étant donné qu’une infection bactérienne est l’initiatrice de la réponse inflammatoire chro- nique en cas de parodontite, l’effet bactéricide et détoxifiant du traitement laser est avanta- geux.6 L’efficacité bactéricide de la diode laser, particulièrement contre les agents pathogènes parodontaux spécifiques, a été solidement docu- mentée.7,8,9,10 Deplus,onobservel’éliminationsi- gnificative de A. actinomycetemcomitans, une bactérie invasive que la technique de détartrage et de surfaçage radiculaire conventionnelle sup- prime difficilement. A. a, comme on la désigne le plus souvent, n’est pas seulement présente sur la surfaceradiculairemalade,maiselleenvahitéga- Fig. 3_Embout de biostimulation Picasso. Fig. 4_Embout de biostimulation Ezlase. I 33laser1_2013 Fig. 3