laser - le magazine international de l’industrie laser

I recherche _ parodontite chronique 30 I laser1_2013 les conclusions de l’étude menée par Gutknecht et al.,11 qui ont démontré une réduction de micro- organismes spécifiques dans les poches parodon- taleslorsqueletraitementconventionnelétaitcom- plété par l’utilisation d’un laser Nd:YAG. Une récurrence est rapportée dans plusieurs études et elle est attribuée à une contamination croisée due à des poches non traitées et/ou à la salive.12 Dans la présente étude, le groupe traité au laser Nd:YAG a présenté une réduction significative des niveaux de A.a. Le groupe traité par LED-PDT a également pré- senté une réduction des niveaux de A.a, bien que cettebaisseaitétédecourteduréeetaétésuiviepar uneréapparitiondeA.a.Lesdeuxgroupesayantfait l’objet des traitements au laser GaAIAs et par lumière LED-PDT, associés à du bleu de toluidine, comme complément du traitement DSR conven- tionnel, ont indiqué des effets bénéfiques sur les paramètres cliniques tels que la PPD et le BOP, par comparaisonaveclegroupetraitéconventionnelle- ment par DSR.6 Une possible explication serait l’effetderéductiondelaprostaglandineE2,oudela stimulationdel’ATPcellulaireinduitparlerayonne- ment laser. Le laser GaAIAs semble également avoir une action stimulante sur le développement bacté- rien, ce qui confirme les résultats similaires rappor- tés dans la littérature scientifique.13 Toutefois, certains pathogènes, tels que A. ac- tinomycetemcomitansetP.gingivalis,sontparticu- lièrement résistants aux effets du débridement sous-gingival. Cette résistance a été liée à leur po- tentieldecolonisationdel’épithéliumdelapocheet du tissu conjonctif sous-jacent.14 _Conclusion Les résultats de cette étude prouvent le rôle positif de l’irradiation avec une lumière cohérente ou non, en complément du DSR, dans le traitement non chirurgical de la parodontite. La capacité du la- serNd:YAGàréduirelesniveauxdebactériespatho- gènesbuccalesestdeloinsupérieureàcelledulaser LED-PDT.Ilestpossiblequ’unfacteurtrèsimportant delaréussitedutraitementlasersoitlarégénération dutissuparodontal,etelleseproduitd’autantmieux que la charge bactérienne est préalablement réduite. La lumière LED-PDT pourrait représenter une autre solution de traitement parodontal après une phased’irradiationinitialeaulaserNd:YAG.Sonuti- lisation doit être limitée aux périodes entre les trai- tementsderappel.L’effetàcourttermedelalumière LED-PDT est suffisant pour prévenir une nouvelle colonisation bactérienne rapide des sites compro- mis, surtout chez les patients à haut risque._ Notedelarédaction:unelistecomplètedesréférencesest disponibleauprèsdel’éditeur. Dr G.Karakitsos et Dr J.Karakitsos-Kurz Private Dental Clinic Krithia 1,Dimos Lagada 57200Thessaloniki Grèce Tel.:+30 69 3 666 0135 Fax:+30 23 9 405 4458 georgekaraki@yahoo.gr _contact laser Fig. 7_Changement des indices de BOP par quadrant entre le début de l’étude et un mois, puis d’un mois jusqu’à trois mois après le traitement, dans le cadre des tests et de l’évaluation des dents. Fig. 8_Un test t pour échantillons appariés a permis de comparer les données obtenues dans chaque quadrant, après le traitement avec les valeurs initiales, pour déterminer les écarts statistiquement significatifs. Fig. 9_Un test t pour échantillons non appariés a permis de comparer les données groupées des quadrants ayant fait l’objet d’un traitement supplémentaire conventionnel au laser Nd:YAG, GaAlAs et par LED-PDT, avec les données du quadrant traité conventionnellement. Fig. 9 Fig. 8Fig. 7