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laser - le magazine international de l’industrie laser

I recherche _ parodontite chronique Figs. 3–5_Modification des seuils de détection de cinq bactéries, entre le début de l’étude (0) et une semaine, deux semaines, un mois, puis d’un mois jusqu’à trois mois après le traitement. mentent, ce qui stimule la croissance et la régéné- ration tissulaires.9 _Matériaux et méthodes En janvier 2011, à Thessalonique, Grèce, 12 adultes (sept femmes et cinq hommes), d’un âge moyen de 47 ans (29 à 68 ans) ont été désignés au hasard, pour recevoir un traitement du côté gauche oudroitdelabouche.Aprèsladeuxièmesemainede traitement,deuxpatientsontabandonnél’étudecar ilsavaientprisdesantibiotiques.L’étudeaétépour- suivie avec dix patients, six femmes et quatre hommes.Lespatientsontétéinterrogéssurleurétat desantésystémique,leurstraitementsmédicamen- teux et leurs habitudes tabagiques. Dans tous les cas, les critères d’inclusion impliquaient des poches parodontales présentant des profondeurs au son- dagesupérieuresà5mm,laprésencedesaignement etdessignescliniquesd’inflammation(gonflement, sécrétion, etc.). Les sujets présentant des antécé- dents médicaux d’affection systémique nécessitant untraitementmédicamenteux,lessujetsayantreçu une antibiothérapie dans les trois mois précédant l’étude ou les sujets atteints de maladies conta- gieuses, ainsi que les femmes enceintes et les mères en période d’allaitement, ont été exclus. Examenparodontal Au début de l’étude, un examinateur ayant les compétences nécessaires, qui n’avait pas connais- sance du groupe témoin et des groupes d’essai, a mesuré les paramètres parodontaux cliniques, dont lesaignementausondage(BOP)etlaprofondeurde poche au sondage (PPD). Les mesures ont été effec- tuées au moyen d’une sonde parodontale graduée (PerioWise, Premier Dental) au niveau de six sites. Toutes les dents, à l’exception des troisièmes mo- laires, ont été examinées. Protocolesdetraitement Les patients ont été répartis au hasard dans quatre groupes, qui correspondaient à quatre mo- dalités de traitement différentes. Au moment de l’inclusion (jour 0), les patients affectés au groupe I ontfaitl’objetd’undébridementsous-gingivalpor- tantsurtouteladenturependantuneheure.Lapro- cédureaétéréaliséeavecuninstrumentultrasonore piézo-céramique (Piezon Master 400 pourvu de pointes A+ PerioSlim, refroidissement à l’eau et réglage de puissance à 75% ; EMS). Les patients du groupeIIontfaitl’objetd’undétartrageetd’unsur- façage radiculaire (DSR) avec débridement ultraso- nore de toute la denture, puis une irradiation au laser GaAlAs basse puissance à 830 nm (DIOBEAM, CMS Dental). Les patients du groupe III ont fait l’ob- jetd’unDSRavecdébridementultrasonoredetoute la denture, puis irradiation au laser Nd:YAG pulsé à 1.064 nm (Genius). Enfin, les patients du groupe IV ont fait l’objet d’un DSR avec débridement ultraso- nore de toute la denture, puis irradiation LED-PDT (FotoSan, CMS Dental). Mesuresdesparamètrescliniques La PPD et le BOP ont été mesurés dans chaque groupe avant le traitement, puis un et trois mois après le traitement. Cinq échantillons cliniques de fluide créviculaire gingival ont été prélevés chez chaque patient et analysés en laboratoire à l’aide de latechniqued’hybridationpartranscriptioninverse de l’ADN, selon l’ordre suivant : (i) prétraitement ; (ii) une semaine après la première séance laser ou LED ; (iii) une semaine après la deuxième séance laser ou LED ; (iv) un mois après le traitement ; et (v) trois mois après le traitement. Au total, 200 échan- tillonsmicrobiologiquesontétéprélevéspendantla période d’étude. Paramètresdulaseretlasers L’équipement utilisé dans cette étude compre- nait un laser Nd:YAG (1.064 nm), un laser GaAlAs basse puissance (830 nm) et une lampe LED (625–635nm).Letraitementaétéréaliséeninsérant une fibre optique dans la poche parodontale, presque parallèlement à la dent. Réglages du laser Nd:YAG : sortie moyenne de 4 W, énergie par impulsion de 80 mJ ; largeur d’im- pulsionde350µsetfréquencederépétitiondesim- pulsions de 50 Hz ; puissance de crête des impul- sions de 228 W ; densité de puissance moyenne à l’extrémité de la fibre de 1.415 W/cm2 ; et densité de 26 I laser1_2013 Fig. 4Fig. 3