Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

laser - le magazine international de l’industrie laser

recherche _ parodontite chronique I _Refroidissement par pulvérisation d’eau Bien qu’aucune étude comparative n’ait été réa- lisée sur le besoin d’un refroidissement par pulvéri- sation d’eau lors de procédures faisant intervenir une diode laser et un laser Nd:YAG, la pulvérisation d’eau peut être considérée comme contre-produc- tived’unpointdevuebiophysique.L’eauesteneffet un bon conducteur thermique et elle dissipe la cha- leur,alorsquel’onrechercheuneffetthermique.Un refroidissement de la surface tissulaire est en outre associé au risque de nécrose tissulaire plus pro- fonde. Par conséquent, la pulvérisation d’eau doit être écartée au cours des procédures utilisant une diode laser. C’estlaraisonpourlaquellecetteétudeutiliseun laserNd:YAGsanspulvérisationd’eaumaisunique- ment une pulvérisation à l’air.3 _Lasers LLLT (Low Level Laser Therapy) L’utilisation de la thérapie laser à basse puis- sance (LLLT) pour traiter la parodontite n’est jus- qu’à présent pas générale, et la littérature ne contient qu’un nombre limité d’informations à ce sujet.UneétudeenaveuglemenéeparQadrietal.,6 a indiqué que les paramètres cliniques, tels que la profondeur de poche au sondage, l’indice de plaque et l’indice gingival, étaient plus fortement réduits dans le groupe traité par laser que dans le groupe placebo, avec une valeur p < 0,01. Les lon- gueurs d’onde utilisées en LLLT ont une faible ab- sorption dans l’eau, ce qui leur permet de pénétrer profondément dans les tissus durs et mous, de 3 mm jusqu’à 15 mm. Lorsque l’énergie pénètre dans les tissus, elle est dispersée par les érythro- cytesetlesmicrovaisseaux.Ladistributiondusang et le réseau de microvaisseaux dans les tissus in- fluencent donc la manière dont la lumière laser agit, tout comme un bio-laser. Les lasers LLLT ne serventpasàinciserouexciser,maisilsutilisentun processus photobiologique susceptible de pro- duire des effets positifs sur la cicatrisation paro- dontale et le soulagement de la douleur. La LLLT est idéale pour traiter les cellules dans un environne- ment pauvre en oxygène.7 _Thérapie photodynamique Les protocoles PDT combinent des diodes lasers ou des diodes électroluminescentes (LED), dont les longueurs d’onde varient de 635 à 690 nm, avec un photosensibilisant pour éliminer les microbes sous-gingivaux. La PDT, appelée également photo- irradiation, photothérapie ou photochimiothéra- pie, implique l’utilisation d’un colorant photoactif (photosensibilisant) qui est activé par une lumière de longueur d’onde spécifique en présence d’oxy- gène.Letransfertdel’énergieduphotosensibilisant activé à l’oxygène disponible, donne lieu à la for- mation d’espèces toxiques de l’oxygène, telles que l’état singulet de l’oxygène et les radicaux libres. La chimiothérapie photodynamique antimicrobienne (CTPDA) est particulièrement appropriée pour trai- ter la cavité orale vu que celle-ci est relativement facile à éclairer.8 Laconcentrationdecolorantestunfacteurdont il faut tenir compte énormément car elle conduit à uneproductionlimitéed’espècesréactivesdel’oxy- gène (ERO), et nécessite un temps d’irradiation plus long. Une concentration élevée de colorant agit comme un filtre optique du fait qu’elle induit un effetd’absorptionimportant.Laprésenteétudeuti- lise un photosensibilisant à base de bleu de tolui- dine, à faible concentration (0,01 %), ce qui écarte aveccertitudelapossibilitéd’uneirradiationdestis- sus mous et d’une coloration des tissus durs. Un laser à semi-conducteur, tel que le laser GaAlAs utilisé dans cette étude, a une longueur de cohérence de quelques millimètres. C’est un para- mètre crucial puisque la lumière laser produit une interférence constructive dans les tissus et la for- mation consécutive de tavelures. En revanche, une lampe LED ne crée aucune tavelure. Ces sources lumineusesLEDontunelargeurspectralecomprise entre 30 et 100 nm. Les LED interfèrent avec les cytochromes de l’organisme. Lorsque ces cyto- chromes sont activés, leurs niveaux d’énergie aug- Figs. 1 & 2_Modification des seuils de détection de cinq bactéries, entre le début de l’étude (0) et une semaine, deux semaines, un mois, puis d’un mois jusqu’à trois mois après le traitement. I 25laser1_2013 Fig. 2Fig. 1