Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

laser - le magazine international de l’industrie laser

recherche _ laser en chirurgie buccale I nécessitant une prise en charge de longue durée et remontantà2003.Chezcecas,traitéparleProf.DrGerd Volland, aucune gencive n’était attachée à l’avant de l’articulation inférieure (Fig. 1). Après le traitement au laser Er:YAG (1.000 µs, 15 Hz, 400 mJ, sans eau, ni air), seul un très faible saignement est survenu et on a noté un gain de 10 mm (Fig. 2). Trois jours après la chirurgie, lepansementparodontalaétéenlevé(Fig.3).Septjours aprèsl’intervention,lepatientneressentaitplusaucune douleur(Fig.4).Lacicatrisationaététotalesixsemaines après la chirurgie et un gain de 7 mm a été observé (Fig. 5). Trois ans plus tard, on a relevé un gain final de 5,5 mm et aucune formation de cicatrices (Fig. 6). Un suivien2009aindiquédesrésultatsstablessansaucune récession(Fig.7). Pathologiedesglandessalivaires Les mucocèles, les ranules ou la sialolithe peuvent donner lieu à des pathologies obstructives des glandes salivaires.Lesmucocèlesproviennentd’uneaccumula- tion de mucine causée par la rupture d’un canal des glandes salivaires, résultant généralement d’un trau- matismelocal.Ilssontcaractérisésparunpourcentage élevé de récidive. Deux approches d’élimination des mucocèles ont été évoquées dans la littérature : une résectionaumoyend’unscalpelouuneablationparun laser au CO2. Dans leur étude, Yagüe-García et al.41 ont comparél’efficacitéduscalpelaveccelledulaserauCO2 pourablaterlesmucocèles.Ilsonttraité38patientspar scalpel et 30 patients par laser au CO2 (5–7 W). Les résultats ont indiqué un taux de récurrence de 8,8 % pour l’ablation conventionnelle par le scalpel. Dans 13,2% des cas, des complications, telles que des cica- tricesfibreuses,sontsurvenues.Danslegroupetraitéau laser, une étude de suivi à 12 mois n’a indiqué aucune complicationourécidive.Lesauteurspréconisentdonc letraitementlaser,vuquesesrésultatssontplusprévi- sibles et les taux de récidive sont inférieurs à ceux du traitementtraditionnel.Onobserveenoutrebeaucoup moins de complications. Huang et al.43 ont étayé ces arguments dans un rapport sur la technique laser- vaporisation, dont ils recommandent l’utilisation sur- toutchezlesenfantsetlespatientsnoncoopératifs. Lesranules(aussiappeléesgrenouillettes)sontdues àuneaccumulationdemucinecauséeparl’obstruction d’un canal des glandes salivaires (généralement les glandessublingualesetsubmandibulaires),laquelleest généralement le résultat d’un traumatisme local anté- rieur.Lamarsupialisation,l’ablationdelaranuleavecou sans la glande sublinguale, l’incision par laser, et la vaporisationdelaranuleontétéproposéscommetrai- tements éventuels. Lai et Poon44 ont rapporté une série de trois cas chez qui les ranules ont été ablatées et les lésions vaporisées au moyen du laser au CO2. Selon les auteurs,cetraitementpeutêtrerecommandéenraison delaprécisiondel’ablation,duchampopératoirestérile et propre et du faible risque de dommage au canal de Wharton et aux nerfs cheminant dans la gencive. En outre,letraitementparlaserauCO2 n’entraînequepeu ou pas de récidive. Zola et al.45 ont proposé une autre méthode d’ablation des ranules. Ils ont utilisé un laser Er,Cr:YSGG(1,5W).Lesauteursontobservéqueleurtrai- tementoffraitdesavantagessimilairesàceuxdutraite- mentproposéparLaietPoon.44 La sialolithe est une obstruction mécanique des glandes salivaires ou de leurs canaux excréteurs, en raison de la formation de concrétions (calculs). Elle explique30%despathologiesdesglandessalivaireset affecte principalement les glandes sous-maxillaires (83–94%),suiviesparlaglandeparotide(4–10%)etles glandessublinguales(1–7%).Dansleurarticle,Yanget Chen46 ont rapporté 19 cas cliniques nécessitant l’extraction des calculs du canal de Wharton. Tous les patientsontététraitésparunlaserauCO2 (4–6W).Les taux de réussite se sont élevés à 95 % avec très peu de complications. C’est pourquoi, les auteurs considèrent le traitement par laser au CO2, comme la technique à utiliserprioritairementpourtraitercettepathologie. Bisphosphonates La portée clinique de la nécrose avasculaire causée par les bisphosphonates, englobe la simple fistule jus- qu’àdeszonesimportantesdetissuosseuxnécrosé.Les symptômes sont une paresthésie, la présence de pus, d’ungonflement,d’unedouleuretmêmed’unefracture. La prise en charge de la nécrose avasculaire causée par lesbisphosphonates,serévèledélicatecaraucuntraite- mentn’estefficaceàlongterme.Selonl’étatdesantédu patient,lestraitementspossiblessontl’arrêttemporaire ou permanent de la prise de bisphosphonates, l’utilisa- tion d’antibiotiques systémiques ou locaux, ou d’oxy- gène hyperbare, et le débridement chirurgical des lé- sions.L’associationdecestraitementspeutproduiredes résultats plus prévisibles. L’utilisation de la LLLT est de plus en plus encouragée comme autre choix de traite- ment de ce type de pathologie. Dans leur étude (2010) dutraitementdelanécroseavasculaireparLLLT,Vescovi et Nammour47 expliquent les effets du laser sur le pro- cessus de cicatrisation. La stimulation induite par le laser augmente la matrice osseuse organique, la proli- férationdesostéoblastesetledéveloppementcapillaire. Enraisondesonaffinitéélevéepourl’eauetl’hydroxy- Fig. 4_Cas de vestibuloplastie nécessitant une prise en charge de longue durée. Couche de fibrine sept jours après la chirurgie. Le patient ne ressent aucune douleur. Fig. 5_Cas de vestibuloplastie nécessitant une prise en charge de longue durée. Situation le 28 juillet 2003 : Cicatrisation complète. Gain de 7 mm. I 21laser1_2013 Fig. 5Fig. 4