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CAD/CAM Le magazine international de la dentistrie numérique

étude de cas _ CAD/CAM 1 prothèse. Lequel de ces deux types de liaison faut-il préférer ? Cela demeure assez incertain. Les implants servant d’ancrage à des couronnes télescopiques, sont associés à un débit réduit de fluide sulculaire, ce que l’on interprète comme le signe d’une inflamma- tion négligeable des tissus péri-implantaires. Toute- fois, Eitner et son équipe ont démontré que ceci ne conduit pas à une diminution du taux de perte d’im- plant,parcomparaisonaveclesbarresimplanto-por- tées, même sur une longue période. Par ailleurs, les structures supra-implantaires retenues par une barre,sontbeaucoupmoinspropicesàuneréparation et donc, selon le groupe de travail dirigé par Eitner, aucunedesrestaurationsnepeutêtredéfiniecomme préférable.Danstouslescasdetraitementintensif,le patient attend — sur le plan financier mais surtout psychologique — une réhabilitation sans complica- tion et « sans entretien » mécanique. À cet égard, une restauration constituée d’une suprastructure amo- vibleetretenueparunebarre,tellequ’unbridge,està notre avis, le premier choix. Par principe, nous y joi- gnons deux mécanismes de liaison aux fins d’un port plus confortable. Ils préviennent une diminution de rétention de l’unité amovible, due à l’abrasion. En outre, ces mécanismes de liaison confortent le senti- ment de confiance indispensable au patient, puisque leur présence exclut tout risque de descellement indésirable de la restauration. _Matériaux Les barres fraisées individualisées sont générale- ment coulées dans un alliage chrome-cobalt ou un alliaged’or.Depuispeu,laCFAOpermetlaconception virtuelleetcentraliséedesbarres,conformémentàun modèleobtenuparscanner.Cettevariantedefabrica- tion offre de nombreux avantages. D’une part, l’ajus- tage sans pression des barres sur les implants, n’est pas compromis par la rétraction du métal due au re- froidissement. D’autre part, la fabrication possible de barresentitanepeutcontribueràréduirel’inflamma- tiongingivale(AbdEl-Dayemetal.,2009),danslame- sure où l’attachement des tissus est dans ce cas meilleur. Abd El-Dayem et son équipe ont en outre conclu que ces deux avantages, lorsqu’ils sont réunis, pouvaient contribuer à réduire davantage la résorp- tion de l’os péri-implantaire et à améliorer d’autant plus le pronostic à long terme. _Étude de cas Une femme âgée de 73 ans, non fumeuse et sans antécédents médicaux notables, a reçu six implants servant d’ancrage à deux barres fraisées. Cinq im- plants XiVE S plus ont été insérés parallèlement à une élévationduplanchersinusien,puisenfouispourune période de cicatrisation de six mois. Après le désen- fouissement des implants, une greffe vestibulaire a été réalisée, en utilisant un lambeau de transposition apical.Enraisonduvolumeosseuxmoinsfavorableen position16,unimplantXiVETGplusaétéinséréulté- rieurementpourlesbesoinsdelaprocédureetimmé- diatementmisencharge(Fig.1).L’empreintedestinée à la fabrication des barres par CFAO a été prise quatre semaines plus tard, en se servant de piliers MP, posés pendant cette consultation (Figs. 2 et 3). Fig. 5_Modèle de travail avec barres, glissières, structure tertiaire et glissières insérées. Fig. 6_Barres en titane in situ. Fig. 7_La base métallique a été scellée dans la cavité buccale. Fig. 8_La structure tertiaire achevée avec glissières ouvertes. Fig. 4c Fig. 4d Fig. 5 Fig. 7 Fig. 8Fig. 6