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CAD/CAM Le magazine international de la dentistrie numérique

bénéfices et une satisfaction mutuelle. Très sou- vent, au cours de mon exercice professionnel, j’ai réalisé des travaux sur commande, sans aucun contactphysiqueavecleclient.Ceciestlapreuvede l’importance de la communication par internet dans l’industrie dentaire. Evidemment, la méthode CFAO n’est qu’une partie du système, car la main du technicien reste irremplaçable quand il s’agit de la stratification de laporcelaine.Aucunsystèmen’estcapablededon- ner un aspect naturel à une dent. Ainsi l’intérêt est de combiner les capacités offertes par la CFAO et l’habilité artistique du technicien. Une infrastruc- turebienconçue,unebonneadaptationmarginale et le choix adapté du matériau sont des facteurs importants, mais la touche finale dépend du résul- tat esthétique, obtenu grâce aux capacités artis- tiques du technicien. Le travail du prothésiste dé- pend de la maîtrise de nombreux matériaux, de la façon dont ils sont manipulés et d’une bonne ex- périence de la morphologie et du traitement de la teinte. Une relation de longue date, Klaus Müterthies, expert en technologie dentaire, insiste sur le fait que la morphologie est plus importante que la teinte.Lepatients’intéressed’abordàlafaçondont la restauration s’harmonise avec ses dents natu- relles. Si la morphologie est déficiente, les défauts de teinte apparaissent comme détails n’ayant pas une importance primordiale sur l’apparence géné- rale de la couronne. Bien que la plupart des patients ne savent pas évaluerlaqualitéd’uneprothèse,j’airemarquéune vigilance grandissante de leur part, quant à la qua- lité du travail fourni. La plupart d’entre nous aspi- rons à rester jeune et beau. Ainsi, de plus en plus de patients considèrent le soin dentaire non seule- ment comme un moyen de restaurer des dents manquantes,maisaussidecorrigercellesqu’ilsont. La preuve en est la popularité des traitements or- thodontiques,etlademandecroissantedeblanchi- ment des dents et d’amélioration du sourire par l’utilisation de facettes. Un autre élément important de l’art de la pro- thèse, est qu’il nécessite l’implication de toute une équipe – du chirurgien-dentiste traitant à l’ortho- dontiste,del’implantologisteauprothésiste.J’aieu l’immensechancedetravailleravecdespartenaires qui avaient choisi de travailler dans le domaine de laprothèsecosmétique.Undesdocteursavecquije travaille régulièrement, me dit souvent : « le den- tisteabesoinduprothésisteetviceversa».Celadé- montreàquelpointlesliensonttoujoursétéétroits entre chirurgien-dentiste et prothésiste. Le cas cli- nique que je présente ici, reflète mon idée que la réalisation prothétique est une combinaison d’une bonne utilisation de la technologie et d’un haut ni- veau de créativité de la part du prothésiste. _Cas Clinique Une patiente de 27 ans s’était présentée à notre cabinetpourunecorrectionesthétiquedesonsou- rire. À l’âge de 17 ans, elle avait reçu un coup qui avait causé l’ingression de la 21 entraînant une atrophie osseuse et une résorption radiculaire (Fig.1).Lepotentieldecroissanceosseusedufaitdu jeune âge de la patiente, ne permettait pas de pro- poser un traitement définitif. Fig. 12a_Modèle avec pilier en zirconium. Fig. 12b_vue palatine du pilier en zirconium. Fig. 12c_Préparation du pilier. Fig. 12d_Pilier fraisé. Figs. 13a, b et c_Modèle fini avec infra structure en zirconium. Vue vestibulaire (b), vue palatine (c). Fig. 14_Placement du pilier et coiffe. Fig. 15_Diffusion de la lumière à travers la structure en zirconium Robocam. CAD/CAM 1 étude de cas _ Fig. 12c Fig. 12d Fig. 12a Fig. 12b Fig. 13a Fig. 13b Fig. 13c Fig. 14 Fig. 15