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Dental Tribune Édition Française

Dental Tribune Édition Française | Février 20132 Pour NSK, l’un des fabricants les plus im- portants de produits dentaires du pays, les troublesdumarchéintérieursontunepréoc- cupationmineureparcequelasociétéréalise la majorité de ses affaires à l’étranger. Selon le PDG, Eiichi Nakanishi, avec qui Dental Tribune International a récemment eu l’oc- casion de parler, au siège de la société, à To- chigi, plus de 80 pour cent des revenus de l’entreprise sont maintenant générés par ses activités en dehors du Japon. Au cours des troisdernièresannées,NSKaétéparticulière- ment performant sur les marchés dévelop- pés, comme l’Europe et l’Amérique du Nord, où il a renforcé sa présence l’an dernier, avec l’ouverturedesonnouveausiège,prèsdeChi- cago,malgrédesconditionsdéfavorablestel- les la saturation élevée du marché et le cours duyenquibaissefaceaudollar.Depuis2009, Nakanishi a également vu son entreprise re- gagnersespartsdemarchésenAsie,grâceàla distribution centralisée et le service après- vente offert par sa nouvelle filiale, à Singa- pour. Un autre facteur important a été le bu- reau européen de NSK, en Allemagne, qui en 2011, représentait près d’un tiers des ¥ 22,2 milliards (211 millions d’euros) des ventes de la société. « C’est pourquoi les conditions économiques de notre marché domestique ont peu ou aucune influence sur notre acti- vité globale. Nous pensons vraiment mon- dialement », explique Nakanishi. Selon Nakanishi, 48 ans, qui a dirigé l’entreprise depuis2000,l’unedesprincipalesraisonsde lafortepositiondeNSKsurlemarché,même surlesmarchésétablis,estsondévouementà l’innovationetàlaqualité,combinéavecl’ex- cellent service après-vente qu’elle est en me- suredefourniràsesclientsdanspresquetous les pays, sauf la Corée du Nord. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Fondée dans les an- nées 1930, la société a eu un début difficile et les opérations ont été totalement interrom- pues pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis que la production de pièces à main dentaires a repris en 1951, la société a connu une croissance extensive et emploie au- jourd’huiplusde700personnesdanssesbu- reauxjaponaisdeTochigietdeTokyo.NSKfa- brique encore la plupart des pièces de préci- sion en interne, ce qui, selon Nakanishi, est une des raisons pour lesquelles les chirur- giens-dentistes associent l’entreprise avec la qualité des produits. « Nous employons des ingénieurs et des spécialistes en marketing de haut niveau, qui nous aident à améliorer constamment notre marque et à la rendre plus attrayante pour les chirurgiens-dentis- tes », dit-il. L’une des dernières innovations de NSK, lancée à l’IDS de l’année dernière, à Cologne, est le Ti-Max série Z, une pièce à maindurabledehautequalité,quiestcensée avoir les plus petites têtes et cols de l’indus- trie, ainsi qu’un niveau de bruit exception- nellement faible et pratiquement pas de vi- brations. Le micromoteur chirurgical Surgic Pro a également reçu beaucoup d’intérêt, en particulier par les chirurgiens d’implants dentaires, et est maintenant distribué avec lessystèmes,parlesfabricantsd’implantsles plusimportants.NSKaffirmequ’ilesttrèsat- tentifauxbesoinsdesesclients,unephiloso- phie qui a abouti à des produits tels que le pico S-max, qui a été développé exclusive- ment pour le traitement des patients qui ont depetitesbouches,commelesenfants.Sedé- velopperversd’autresmarchésestenvisage- able mais peu probable pour l’instant, dit Nakanishi. Même si son entreprise a com- mencéàpénétrerdenouveauxsecteursdans ladernièredécennie,aveclelancementd’ins- truments tels que les détartreurs ultraso- niques et les polissoirs, son activité princi- pale restera les pièces à main dentaires et autres équipements à micromoteurs. « En matière de pièces à main, nous avons produit plus d’innovations que nos concur- rents », fait-il remarquer. « Notre objectif est de devenir le n ° 1 mondial sur ce seg- ment. » PLANÈTE DENTAIRE L’objectif de NSK, le fabricant de pièces à main dentaires, est de devenir le leader mondial TOKYO, Japon : Ce n’est pas un secret que les années qui ont suivi la crise financière mondiale, n’ont pas été très bonnes pour les entreprises japonaises. Tout d’abord, la récession a fortement ralenti les investissements des entreprises, alors que les effets négatifs du tsunami de l’an dernier et la destruction massive qu’il a causé, ont presque mis fin à la troisième économie mondiale. Gauche:NSK produit encore une grande partie de ses instruments de précision sur place.Droite:centrale d'entreprise à Tochigi,au Japon. Eiichi Nakanishi (à droite),parle avecTorsten R.Oemus,éditeur et PDG de DTI.(DTI/Photo Lutz Hiller,Oe- mus Media AG)