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Dental Tribune French Edition

17Dental Tribune Édition Française | Décembre 2012/Janvier 2013 PLANÈTE DENTAIRE FOCUSRADIOLOGIE La capacité à examiner l’anatomie cranio- faciale avec des image en trois dimensions obtenuesgrâceàlaConeBeamComputerized Tomography (CBCT) a été élevée au rang de nouveau standard en chirurgie dentaire. Le Dental Tribune a récemment eu l’oppor- tunité de parler avec le Professeur Stefan Haßfelddudépartementdechirurgieoraleet Cranio-Maxilofacialedel’universitédeDort- mund en Allemagne, à propos de cette tech- nologie et de sa future évolution, lors du congrès annuel de la FDI à Hong-Kong. DT : Professeur, à votre avis la CBCT est-elle devenu un standard aujourd’hui en dentis- terie ? Professeur Stefan Haßfeld: La CBCT est disponible en dentisterie depuis maintenant 10 ans et s’est depuis établit comme un stan- dardàdenombreuxtitres.Néanmoins,malgré ledéveloppementdestechniquesjedouteque cetteévolutiontechnologiquenerendel’ima- gerie traditionnelle obsolète. En revanche, je pensequ’elleserautiliséedanslarésolutionde casetdetraitementspluscomplexes. L’undesdomainesoùlaCBCTestutiliséeest la planification d’une opération d’implant, quelles peuvent être les autres domaines ? Aujourd’hui,latechnologieestlargement utiliséelorsdeprocédurescomplexesdechi- rurgie orale et maxillo-faciale. Par exemple, onexaminerégulièrementdelargeskysteset des dents de sagesse profondément incluses avec la CBCT. Son utilisation peu également s’avérer bé- néfique pour le diagnostic de maladie du si- nus maxillaire, ainsi qu’en traumatologie ou dans la cor- rection d’anomalie ou de dys- gnathie. Quel potentiel cette technolo- gie peut-elle offrir au regard desrésultatsdestraitements ? Par opposition à l’imagerie traditionnelle, la CBCT permet d’appréhender l’anatomie et les pathologies en détail et cela dans un espace en 3 dimen- sions. Cela peut s’avérer extrê- mementutiledanslaplanifica- tion d’un traitement dans une zone qui présente des risques chirurgicaux, comme des nerfs, des dents ou des vais- seaux sanguins adjacents. Dans de nombreux cas on peut espérer une réduction signifi- cative des risques opératoires et une meilleure planification chirurgicale. Selon l’industrie l’exposition aux radiations est réduite de manière significative grâce à la CBCT. Partagez-vous ce constat ? C’estunpointsurlequeljemedoisdeme porter en faux, car en comparaison avec l’imagerie traditionnelle la CBCT expose à une dose supérieure de radiation. Cependantceconstatsedoitd’êtreatténué car dans certains cas exceptionnels en pre- nant un nombre très important d’images uniques la CBCT peut faire appel à une dose moindre de radiation. Est-ce là, le seul inconvénient de la CBCT en comparaison avec les techniques d’image- rie traditionnelle ? LaCBCTtrouvantsesapplicationsdansun autre champ d’indication, la comparaison aveclestechniquesd’imagerietraditionnelle nesemblepasappropriée.Cependantily’aen effet des désavantages comme une plus grande exposition aux radiations, un coût plus élevé ou encore une moins bonne réso- lutionencomparaisonavecunfilmdentaire. DanslefuturquelrôlejoueralaCBCTdansla pratique de la dentisterie ? LaCBCTs’installeradanslapratiqueden- taire,particulièrementdansletraitementde chirurgiescomplexes.Commejevousledis- ais avant, les techniques traditionnelles ne sont pas vouées à disparaître. Une image panoramique aux rayons X, par exemple, fournit une excellente vue d’ensemble de la mâchoire pour un examen clinique, avec un effort minime et une petite dose de radia- tion. Le film dentaire offre la meilleure réso- lution pour le visionnage des détails. La CBCT elle offre simplement plus d’options dans la pratique quotidienne de la dentiste- rie. Merci beaucoup pour cette interview. Décision de l’UNCAM : la réglementation surlaradiographieestmodifiée(publication au Journal officiel du 23 novembre 2012) : – Panoramique Z 16 quelle soit numérique ou argentique. Le supplément d’un Z 5 prévu à l’article 4 du chapitre Ier a été sup- primé ; – Bilan complet Z 56 (status) en téléradiogra- phie intra-buccale, quel que soit le nombre de radiographies ou le type de radiogra- phie. – Rétroalvéolaire Z 6 (sans différence entre numérique et argentique) : radiographie diagnostique intra-buccale rétroalvéolaire et/ou rétrocoronaire d’un secteur de 1 à 3 dents contiguës au cours d’une même séance, quel que soit le nombre de clichés réalisés sur un même secteur. – SeconderadiographieZ3:lesautresnesont pas cotées. Donc pour une séance de dia- gnostic et traitement concernant de 1 à 3 dentsonpeutcoterdeuxradiographiesmé- dicalement justifiées, au cours d’une inter- vention ou post-intervention : Z 6 + Z 3. – Troisième radiographie est cotée Z 3 pour l’endodontie exclusivement : pour l’endo- dontie, on peut coter au plus 3 radios : Z 6 + Z 3 + Z 3 : une radiographie diagnostique, une radiographie perinterventionnelle, une radiographie finale (post-opératoire). Les panos n’ont plus la cote !… L’imagerie traditionnelle ne va pas disparaître avec la CBCT Une interview avec le Professeur Stefan Haßfeld, Allemagne. Prof.Stefan Haßfeld BONNESPRATIQUES La radiographie panoramique constitue un maillon essen- tiel voire indispensable dans la chaîne des moyens d'explora- tions et de diagnostic du système dento-maxillaire.Florilège des pathologies décelables. ” Pages 16 à 18 ACTUSPRODUITS Aucun domaine de la dentisterie n'a connu une évolution aussi rapide comme l'a fait la radiologie orale et maxillo-faciale depuis une vingtaine d'années. Quelques nouveautés avant le grand show de l’IDS. ” Page 14 PLANÈTEDENTAIRE Laréglementationenradioprotectionproduit sanscessede nouveaux textes.Plusieursarrêtés et décretssont ainsiparusrécem- ment.De nouvellescotationsde radiosont paruesauJOle22no- vembre2012.Avosmisesàjour! ”Page 13