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Dental Tribune French Edition

Dental Tribune Édition Française | Décembre 2012/Janvier 201314 PLANÈTE DENTAIRE Les principes de l’antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuses (EI) ont été établis à partir d’études observationnelles remon- tant au début du XXe siècle. Il semblait alors évident que lorsqu’il y avait bactériémie, celle-ci pouvait entraîner le développement de lésion infectieuse en cas de facteurs prédisposants, et en particu- lier en cas de lésion valvulaire cardiaque. Les gestes de chirurgie dentaire s’accom- pagnant dans 10 à 100 % des cas de bactérié- mie, une relation de causalité a été rapide- ment acceptée et les recommandations ont fortement incité les praticiens à entourer les gestes à risque d’une couverture antibio- tique. Ces recommandations de 2002 ont été largement modifiées en 2009 sous l’égide de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) pour 3 grandes raisons. 1 Les bactériémies d’origine bucco-dentaire ne sont pas l’apanage des gestes de chirur- gie dentaire. En effet, la simple mastication ou le bros- sage dentaire sont également accompa- gnésdedéchargebactérienneetced’autant que l’hygiène bucco-dentaire est précaire. 2 Le rapport bénéfice-risque de l’antibiopro- phylaxie n’est pas favorable avec un nom- bredepatientsàtraiterconsidérablespour prévenir une EI, et un risque d’émergence de souches multi-résistantes beaucoup trop important 3 Les études d’efficacité et cas-contrôles n’ont pas apporté de preuve suffisante pour poursuivre l’antibioprophylaxie large telle qu’elle était proposée. Les principes des nouvelles recommandations de l’ESC Au vu de ce bilan, il a donc été proposé de restreindre l’antibioprophylaxie aux pa- tients à haut risque et pour les gestes à haut risque comme celà est résumé dans les ta- bleaux suivants. Les recommandations 2009 sont donc beaucoup plus simples et restrictives que les précédentes avec un bon espoir d’une adhé- sion correcte des praticiens et des patients auxprotocolesproposés.Oubliéslesantibio- tiques largement prescrits au moindre « souffle au cœur ». Etant donné la rareté des cardiopathies congénitales concernées, dans la grande ma- joritédescaspratiques,l’antibioprophylaxie ne concernera que les patients porteurs de prothèse valvulaire. Il est bien sûr inutile d’insistericisurl’absoluenécessitéd’unehy- giène bucco-dentaire irréprochable. Patients à haut risque Porteur de valve prothétique Antécédents d’EI Cardiopathie congénitale – cyanogène non réparée ou avec shunts résiduels ou réparation palliative – après réparation complète chirugicale ou percutanée jusqu’à 6 mois après la procédure – persistance de shunt au site d’implantation de matériel prothétique Procédures dentaires considérées à haut risque Interventions gingivales Interventions sur la région dentaire periapicale Effraction de la muqueuse buccale Situation Antibiotique Posologie adulte Posologie enfant Pas d’allergie à la péni- cilline ou ampicilline Amoxicilline ou ampi- cilline 2 g po ou IV 50 mg/kg po ou IV Allergie à la pénicilline ou ampicilline Clindamycine 600 mg po ou IV 20 mg/kg po ou IV Quelle prophylaxie ? Dr Jacques Berdah · Cardiologue · Ancien Chef de Clinique - Assistant des Hôpitaux de Paris · Attaché à l’Hôpital de La Roseraie - Aubervilliers ·1,rue Charles Auray - 93500 Pantin Recommandationspourlapréventiondes endocarditesinfectieusesenchirurgiedentaire Le concept de désinfection simple,rapide et bio : Nocospray/Nocolyse+ Cela fait maintenant presque 10 ans qu’Oxy’Pharm, spécialiste de la désinfection bio, a lancé le concept machine/produit Nocospray/Nocolyse+dedésinfectiondessur- facesparvoieaérienne,100%automatisée. Contrairement aux solutions basiques, le conceptatteintchaquecm²del’espacetraité,y compris les surfaces habituellement pas ou maltraitées(combinéstéléphoniques,ordina- teurs,…), sans pour autantprésenter un risque pourlematériel,mêmeélectronique. Abasedeperoxyded’hydrogènediffusésous forme de gaz, le couple Nocospray/Nocolyse+ est sans danger pour l’être humain et sans risque de corrosion, même pour les surfaces électroniques.Biodégradableà99,9%,ilestnon toxique et non allergène, ne créé pas de résis- tancedegermeetnelaisseaucunrésidu.Enef- fet,aprèsuneheure,ilneresteplusdeproduit, seulementdel’eauetdel’oxygène. Déjà adopté et reconnu par de nombreux professionnels, à commencer par les secteurs lesplussensiblesetexigeantspourquiunedés- infection de qualité est indispensable (blocs opératoires, laboratoires,…), ce concept traite lesbactéries,lessporesetlesfongiques. Déjà très présent en France et dans de nombreux pays étrangers (CEE, Amérique Centrale, Moyen Orient, Russie, Inde), Oxy’pharmouvresesventesauCanada. Fort de son expérience dans la désinfection et en partenariat avec la société AMG Médical, Oxy’Pharmlancesonsystèmededésinfection auCanadaetbientôtauxEtats-Unis. AMGMédicalestuneentreprisecertifiéeISO 9001. Elle détient une licence de Santé Canada et est enregistrée à l’Administration des ali- mentsetdroguesdesÉtats-Unis(UnitedStates Food and Drug Administration – FDA). Son dé- partement des Affaires réglementaires et du Contrôle de la qualité s’applique à constam- mentvérifiertouslesproduitsavantqueceux- cisoientlivrésàsesclients. Depuisplusde30ans,AMGMedicalpropose desproduitsdemobilité,pourlessoinsàdomi- cile, ainsi que pour les professionnels de la santé, sur lesquels. La réputation d’AMG s’est bâtieenétantuneentreprisequirépondparses produitsetsesengagements.Grâceàsoncom- portement éthique, et appuyé par une assu- ranceresponsabilitédeproduitsAMGMedical. La procédure d’enregistrement du produit Nocolyse au Canada s’est faite naturellement auprèsdeSantéCanada. LesrèglesencoursenAmériquedunordetau CanadaontamenéOxy’Pharmàfairedestests destabilitédesproduitsstockésdansdescondi- tions extrêmes de température tant au chaud qu’aufroid.Lestestsbactériologiques(déjàac- quisenFrancepourrépondreàlanormededés- infectiondessurfacesparvoieaérienne,laNFT 72281)ontétérefaitssurdessouchesATCC(The Global Bioresource Center) issues de la biblio- thèqueUSdesgermes. Des études lourdes sur l’innocuité du pro- duit,satoléranceparfaitevis-à-visdel’environ- nement et son absence de corrosion ont com- plétélestestsd’efficacitébactériologiquestrès rigoureuxdemandésoutre-Atlantique,enpar- ticuliersurClostridiumDifficile. Le Nocospray est fabriqué conformément auxexigencesduCSA(TheCanadianStandards Association). C’estlepremierconceptdecetypevalidéau Canada,etc’estunevictoirefrançaise.LesEtats Unis sont maintenant en cours d’enregistre- ment. Oxy’Pharm s’exporte au Canada Lors de l’étude, au College of Dentistry de l’UniversitédeNewYork,plusde300patientes desexefémininavecunéchecd’implantsden- tairesontétécomparéesavecdesfemmesdont lesimplantsétaientencoreintacts.Desévalua- tionscliniquesauDépartementdeparodonto- logie et d’implantologie ont été réali- sées entre 1997 et fin 2004. Selon les chercheurs, les données cliniques re- cueillies ont montré que parmi les femmesdontl’intégrationdesimplantsn’avait pasréussi,leschancesqu’ellesaientutilisédes bisphosphonates par voie orale étaient presque trois fois plus élevées. L’échec de l’im- plant dentaire lié à l’utilisation des bisphos- phonates par voie orale semble aussi être plus susceptibledeseproduireauniveaudumaxil- laire.Nilaquantiténiladuréed’utilisationdes bisphosphonates n’ont été évaluées. Bien que le risque d’échec de l’implant soit faible, les chercheurs ont conclu que les bisphosphona- tes par voie orale pourraient représenter un risque pour la réussite de la thérapie implan- taire et doivent être prescrits avec prudence. Des recherches antérieures sur l’association restent ambiguës, car les résultats en Suède et enAustralien’ontpastrouvéderisquesaccrus d’échec implantaire lorsque les bisphospho- nateétaientprisparlespatients,avantouaprès la pose des implants. Cependant, la majorité des organisations cliniques recommandent quand même que les utilisateurs à long terme arrêtent de prendre des bisphosphonates avant de se faire poser des implants dentaires pouréviterlescomplications.Lesbisphospho- nates,quisontprisparvoieorale,sontgénéra- lement prescrits aux patients souffrant d’os- téoporose. Ils peuvent également être utilisés parvoieintraveineusedanslecadred’untraite- mentsecondaireducancerdesos. L’échec implantaire peut être lié à la prise de bisphosphonates