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Dental Tribune French Edition

Beaucoup d’informations circulent sur les l’utilisation des LED en dentisterie, attisées par la présentation dithyrambique qu’en font certains commerciaux et les polé- miques issues de l’alerte de l’ANSES. En préliminaire soulignons quand même que la LED est sans conteste la technologie d’aujourd’hui et de demain. Très perfor- mantepourcertainsusages,ellerestecontro- versée pour d’autres applications. Tour d’ho- rizon de la technologie LED en Dentisterie. Lerapportdel’ANSESamislefeuauxpou- dres.IlexpliquequelesLEDontdeuxcaracté- ristiques particulières : la source elle-même est excessivement éblouissante, et la part de lumièrebleueémise,trèsimportante,estpo- tentiellementporteused’unephoto-toxicité avérée.LasourceLEDnedoitdoncpasêtrevi- sible par l’utilisateur. Notre organisme de sécurité sanitaire in- dique très clairement que des précautions sontnécessairespourlesutilisateurslesplus exposés que sont les enfants, les personnes auxyeuxclairs,et…lesdentistesutilisantdes lampes opératoires à LED. Il conclut par une recommandationauxfabricantsdeluminai- res (application de la Norme EN 62471 de sé- curité photo biologique). Quelles sont donc les Particularités du travail en dentisterie qui génèrent le risque ? Les dentistes observent, à longueur de temps et à 20 cm de distance, des surfaces blanches qui reflètent 80% de la très puis- sante lumière de la lampe opératoire. Or, la brillance des sources et leur composante bleue sont proportionnellement réfléchies par la surface des dents qui deviennent ainsi un éclairage puissant orienté directement vers les yeux des praticiens. Pour diminuer les risques pour le prati- cien, il faut concomitamment diminuer la composante bleue dans la lumière émise, li- miter la puissance d’éclairement à ce qui est nécessaire (cela est vrai pour toutes les lam- pesopératoiresLEDouhalogène)etlimiterla réflexion de l’image de la LED sur les dents. Les caractéristiques techniques des scialy- tiques LED se révèlent très instructives : une lampe opératoire qui nécessite un dispositif additionnel afin de ne pas polymériser les composites comprend de facto une (trop) grande part de lumière bleue… Des puissan- ces de 40 à 50 000 lux ne se justifient pas en dentisterie à cause du phénomène de ré- flexion sur les dents. La qualité de la lumière est dorénavant ex- cellente sur certains modèles équipés de sources dont la part toxique du bleu est ré- duite (couleur de LED aux alentours de 4500K, pas plus), dont la brillance de la sourceesttraitéeetdontlapuissanceaétéca- nalisée. En outre la technologie LED a permis de supprimer la chaleur et le bruit des scialy- tiques. Parcontrepourlesplafonniers,laLEDreste encoreaujourd’huiimpropreàunusageden- taire. L’évolutiondesLEDentermesdequalitéde couleurressembleeneffetàcequ’onaconnu avec les tubes fluorescents au cours des 30 dernièresannées.Aujourd’huiletubefluoest presque parfait, il y a 30 ans il était très mau- vais… Ce qu’on appelle communément couleur « lumière du jour » est la couleur qui permet d’effectuer des prises de teinte. C’est la re- productiondelacouleurdelalumièrenatu- relle extérieure provenant du ciel bleu ex- poséauNord:couleur6500K,rendudescou- leurs à 100%. Mais le terme lumière du jour est aujourd’hui abusivement galvaudé. En effet à l’heure actuelle, les LED blan- chesontunindicederendudecouleur«res- titué»del’ordrede80à85seulement,donc très insuffisant aux choix des teintes. Car là est le problème : le calcul de l’IRC était adapté aux sources lumineuses fluorescen- tes mais ne l'est pas pour les LED. L’IRC tradi- tionneln’estdoncpascomparableàl’IRCLED. Le fait est que la LED n’atteint jamais un IRC « restitué » de plus de 85 ; voire bien moins quand il s’agit des LED prétendument « cou- leur du jour ». C’est tellement compliqué qu’unnouvelindicederendudecouleurpro- pre aux LED est en-cours de redéfinition. En attendantcertainsfabricantsdecomposants oudeluminairesprofitentdecefloupouraf- ficherdeprétendusIRCpeuenrapportavecla réalité. Pour les luminaires médicaux destinés aux choix de teintes, il est donc prudent de rester sur la fluorescence. Cela marche très bien,c’estfiableetn’estpastroponéreuxàfa- briquer.Pourlesluminairessansexigencede restitution de couleur, la technologie LED permet de concevoir de très bons appareils. Mais il faut savoir que beaucoup sont encore de piètre qualité. 13Dental Tribune Édition Française | Décembre 2012/Janvier 2013 RUBRIQUE PAUL AYMICK VOTRE CABINET DENTAIRE ÉTAIT ET SI DÉSINFECTER + La désinfection évoluée, simplifiée. Imaginez désinfecter une pièce de 500 m3 au toucher d’un bouton. Maintenant, imaginez atteindre un facteur de stérilisation de 99.99%. Nocospray fait les 2 à la fois, sans corrosion, ni toxicité. Conçu et fabriqué en France, le couple machine (Nocospray) et produit (Nocolyse+), lorsqu’il est combiné à un nettoyage manuel, vous permet d’obtenir une désinfection plus efficace, au toucher d’un bouton. AITÉTTA VOTRE CABINET DENT ET SI DÉSINFECTER RE CAB DÉSINFE AITÉTTA corrosion, ni toxicité. stérilisation de 99.99%. bouton. Maintenant, imaginez atteindre un facteur de Imaginez désinfecter une pièce de 500 m La désinfection évoluée, simplifiée. corrosion, ni toxicité. Nocospraystérilisation de 99.99%. bouton. 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JEAN-MARC KUBLER a conduit toute sa carrière professionnelle dans le sec- teur industriel dentaire pour lequel il a créé des pro- duits innovants et perfor- mants pour des sociétés leader. Fondateur deW&H France, il a notamment fondé la marque LISA pour les premiers éclairages directs-indirects et les sté- rilisateurs autoclaves,ainsi qu'EXCALIBUR.· Puis Responsable commercial chez Siemens dentaire (Sirona),il y a inventé le SIEMENS EXPERT,1er système de location-entretien d'instruments. Enfin,depuis 1995,il a fondé Degré K dont il est toujours Président,et développé et mis sur le marché les produits et marques:- ALBEDO et WIN’JIE,premiers éclairages direct-indirects à répartition de lumière calculée - AURYS :pre- mière appareil à polymériser rapide à lampe micro-Xénon - LOLé :première Lampe opéra- toire à 4 LED Seulement - ALBEDO N8 et UNA : premiers luminaires « Lumière du Nord » étan- ches IP50.- KLED,première ampoule LED pour instrument en couleur blanc-neutre. Jean-Marc KUBLER est par ailleurs régulière- ment conférencier sur plusieurs congrès den- taires (ADF,Fachdental,JO…) pour les thèmes liés à son expertise sur la lumière et les besoins visuels des dentistes.Les produits de degré K sont à ce jour vendus dans plus de 30 pays.