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laser - le magazine international de la dentisterie laser

compte-rendu _ résection apicale I Fig. 4_Orthopantomogramme (OPG) révélant une infection active au niveau des sites dentaires 16, 36, et 46. Fig. 5_Champ opératoire après retrait d’un bloc osseux où s’effectuent les résections apicales de la dent # 36. Fig. 6_Bloc osseux conservé dans la solution de Ringer. I 27laser4_2012 parinfiltration.Notreprotocolepermetd’éviterune anesthésie tronculaire dans 98 % des cas d’inter- vention sur la mandibule et sa pratique minimise le risque de lésion du nerf d’origine iatrogène. Le rebord gingival a été incisé, avec une incision de décharge mésio-distale, puis un lambeau de pleine épaisseur permettant un accès convenable au site opératoire, a été préparé. Le piezotome II (Acteon) a permis de préparer une fenêtre ouvrant sur l’os vestibulaire, dont la profondeur était suffi- sante pour accéder à la région apicale de la dent # 36, afin de procéder à la résection apicale. Lors de la préparation, il est utile de prévoir des sous- contours qui permettront un retrait plus aisé du bloc osseux. Étant donné qu’aucun instrument ro- tatif n’a été utilisé et que les instruments chirurgi- caux à ultrasons ont un effet vasoconstricteur, le champ opératoire est resté étonnamment exempt detoutsaignement,cequiapermisunevisionclaire du site. Le bloc osseux a été conservé dans une so- lution de Ringer, afin de faciliter le repositionne- mentultérieur(Fig.2).Lesapexradiculairesonten- suite été dénudés et extraits par ultrasons (Fig. 4). Après la résection apicale, notre protocole né- cessitaituneablationtotaledetouslestissusmous au moyen d’instruments, suivie d’une décontami- nation complète de la lumière du kyste, à l’aide d’unediodelaser.Ilfallaitprendregardeàcequela pointe du laser n’entre pas en contact direct avec l’os. Une préparation à rétro des canaux radiculaires a également été réalisée par ultrasons, ne prenant que quelques secondes grâce au piezotome II. Après des rinçages au digluconate de chlorhexi- dine et à l’hypochlorite de sodium, les canaux radi- culaires préparés à rétro, ont été séchés avec des pointes papier. Dans notre clinique dentaire, l’utili- sation du système MAP (Micro-Apical Placement) etdesonkitd’obturationàrétro(PDSA),nousaper- mis d’obtenir d’excellents résultats (Fig. 5). Le sys- tème, commercialisé depuis de nombreuses an- nées, est livré dans un coffret métallique stérili- sable.Lesemboutstriplecourburepourtraitements endodontiques, simplifient considérablement le prélèvement et la pose du matériau, avec la se- ringue facilitant « l’injection » (obturation à rétro) danslecanalradiculairejusqu’àuneprofondeurde plusieurs millimètres (Fig. 6). Cette mise en place parfaitement ciblée du matériau de restauration, garantit la propreté du champ opératoire (Fig. 7). Le matériau de restauration ProRoot MTA (DENTSPLY Maillefer) a été appliqué, puis on lui a donné le temps de prendre. La surface transversale de la zone réséquée a été lissée et polie, la cavité de la résection a été comblée avec un ciment pour os à prise rapide (Vitalos, PDSA) et le bloc osseux a été remis en place (Fig. 8). La radiographie postopéra- toire (Fig. 9) montre le site de la résection apicale et l’obturation radiculaire à rétro. Le patient a reçu de l’amoxicilline 750 mg et de l’ibuprofène 600 mg après l’intervention, ainsi que de l’arnica C30 pour éviter le gonflement. La cica- trisation postopératoire s’est déroulée sans com- plication et les sutures ont été enlevées après huit jours. Le gonflement a été minimal et le patient n’a signalé pratiquement aucune douleur postopéra- toire. _ Cas II Lesecondcasestunepatienteâgéede65ansqui présentait une résection apicale de la dent # 14, réalisée cinq ans auparavant par un autre clinicien. La patiente a visité notre clinique en raison d’une réinfection du site. Elle ressentait une douleur au niveau de la dent # 14, lors du contact occlusal et de la percussion. Une radiographie numérique locale révélait claire- ment la zone de résection apicale, les deux obtura- tions canalaires et une radioclarté due à un kyste périapical (Fig. 10). Ceci représentant un cas de ré- ouverture chirurgicale du site, la procédure d’inci- Fig. 5 Fig. 6 Fig. 4