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laser - le magazine international de la dentisterie laser

I recherche _ laser en chirurgie buccale Fig. 1_Coupe histologique de l’os : très petite zone de nécrose, approximativement 12 μm. Application du laser ER:YAG (200 mJ, 10 Hz, 400 μs, mode pulsé, avec pulvérisation). Fig. 2_Coupe histologique de l’os : très petite zone de nécrose, approximativement 11 μm, les ostéoblastes ne sont pas modifiés. Traitement au laser ER:YAG (200 mJ, 10 Hz, 100 μs, mode pulsé, avec pulvérisation). phisme cellulaire et nucléaire, une anomalie nu- cléaire et la perte d’adhésion intercellulaire, surtout dans les couches basales et suprabasales de l’épi- thélium vestibulaire, mais aucune différence entre lesgroupesexpérimentaux.Aucunchangementhis- tologique ou structurel n’a été observé dans le groupe témoin. Toutes ces observations amènent à conclure que le laser au CO2 (3–12 W) pourrait être considéré comme responsable de lésions épithé- liales susceptibles de ressembler à une dysplasie. Ceci peut en retour, être la cause d’un échec théra- peutique. Étudessurlesos Aucune étude menée à plus grande échelle ne vient confirmer les résultats déjà mentionnés dans lesrubriquesprécédentes.Pourzarandianetal.10 ont confirmé que des ostectomies réalisées au moyen d’un laser Er:YAG, d’un laser au CO2 ou d’une fraise chirurgicale, ont donné lieu à une meilleure revitali- sationdesostéoblastesetdesfibroblastes,ainsiqu’à une revascularisation plus prononcée du tissu traité parlelaserEr:YAG.L’étudemenéeparMartinsetal.11 a démontré que la cicatrisation d’une ostectomie de lamâchoire,estamélioréeaprèsuntraitementaula- ser Er:YAG, par rapport aux lésions dues à une fraise mécanique ou à un laser au CO2. C’est pourquoi, des études sur le long terme (60 à 90 jours) sont néces- saires pour apporter davantage de preuves à l’appui de ces résultats. Du reste, de nombreuses études concernant ces résultats ont été publiées au cours des dernières années. D’autres études, notamment menéesparRochkindetal.,12 ontconfirmél’effetpo- sitif du LLLT sur la cicatrisation du tissu osseux (voir les coupes histologiques, Figs. 1–3). _Études cliniques Chirurgiedestisssmous Les études de chirurgie des tissus mous ont éva- lué les lésions d’origine thermique dans les biopsies, la nécessité des anesthésiques, la douleur postopé- ratoire,ainsiquelescomplicationsperopératoireset postopératoiresdanslecadredutraitementauscal- pel versus le traitement assisté par laser. Tuncer et al.13 ont établi que le laser au CO2 produit moins de lésions que le scalpel, lors d’une chirurgie des tissus mous. En particulier, ils ont identifié une réduction de50%dubesoinenanesthésiques,ainsiqu’uneré- duction de 60 % du nombre de patients nécessitant des analgésiques après l’intervention. Aucune com- plicationn’aétéobservéedansl’unoul’autregroupe et les auteurs ont suggéré que les modifications d’origine thermique n’avaient pas affecté les résul- tatshistopathologiques.Lesconclusionssontenac- cord avec d’autres études publiées récemment, no- tamment par Stubinger et al.14 L’étude de Matsumoto et al.15 apporte de nou- veaux résultats concernant la chirurgie des tissus mous. Ils ont comparé l’émergence et l’importance deschangementssurvenantauniveaudesbordsdes biopsies prélevées par laser au CO2 (en modes continu et pulsé), et lors d’une électrocautérisation. Des modifications d’origine thermique associées à l’instrumentdebiopsie,ontétéidentifiéesdanstous les échantillons, mais elles n’étaient pas significa- tives dans le groupe ayant subi une électrocautéri- sationetdanslegroupetraitéparlaseràondeconti- nue.C’estpourquoilesauteursrecommandentl’uti- lisation du laser au CO2 en mode pulsé, afin de minimiser les changements résultant des effets thermiques. Vescovi et al.16 ont davantage analysé l’adéqua- tion des divers types de laser aux biopsies. Ils ont étudié les modifications d’origine thermique, sus- ceptibles d’affecter le diagnostic pathologique et évaluélesbordsdesrésectionsdanstroisgroupes.Le groupe I était composé de six échantillons de mu- queuse buccale humaine, prélevés au moyen d’un laser Nd:YAG (grenat d’yttrium-aluminium dopé au néodyme)àunepuissancede3,5Wetunefréquence de 60 Hz. Le groupe II comprenait neuf échantillons prélevés par laser Nd:YAG à une puissance de 5 W et une fréquence de 30 Hz. Enfin, le groupe III était 20 I laser4_2012 Fig. 1 Fig. 2