Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

laser - le magazine international de la dentisterie laser

au niveau de la langue de chats, au moyen d’une diode laser. L’instrument leur a permis de contrôler les saignements, ce qui était irréalisable auparavant, enraisondesnombreuxvaisseauxsanguinsprésents dans cette zone. _Études in vivo chez l’homme Cicatrisationdesplaies Plusieurs nouvelles études ont complété les der- nierstravauxderecherchesurleprocessuscicatriciel chirurgical, dû au traitement par laser. Jin et al.,5 ont notamment réalisé une analyse histologique et im- munohistochimique de la cicatrisation des incisions pratiquées, au moyen d’un scalpel et d’une diode la- seroud’unlaserEr,Cr:YSGG(grenatd’yttrium-scan- dium-gallium dopé à l’erbium et au chrome) dans la muqueuse de cobayes. Durant le processus cicatri- ciel, ils ont détecté des modifications similaires dans les deux groupes pour l’ensemble de l’étude. Toute- fois,lepremierjoursuivantl’intervention,ilsontme- suré un niveau inférieur de facteur de croissance transformant bêta 1 (TGF- 1), dans les plaies dues auscalpel,parrapportauxplaiescauséesparlelaser. À sept jours, seul le groupe incisé au scalpel présen- tait un taux de TGF- 1 élevé. Par conséquent, ils ont conclu que la diode laser causait les lésions tissu- laires les plus importantes, bien qu’ils la considé- raient comme un excellent instrument d’incision de la muqueuse buccale. Yamasaki et al.6 ont étudié la nécrose coagulante delagencivederats,soumiseàl’irradiationd’unlaser au dioxyde de carbone (laser au CO2) basse puissance en mode pulsé. Les caractéristiques structurelles des lésions et le processus de cicatrisation subséquent, ont fait l’objet d’analyses histologiques et immuno- histochimiques, ainsi que d’observations au micro- scopeélectronique.D’aprèscetteétude,ilsembleque lanécrosecoagulanteinduiteparlelaserauCO2,n’af- fectepaslacicatrisationmaisfavorisesaprogression régulière, ainsi que le remodelage tissulaire subsé- quent. D’Arcangeloetal.7 ontmenéuneétudesimilaire.Ils ont examiné les effets du traitement au scalpel par rapport au traitement par diode laser (808 nm, 4 et 6 W), sur l’expression de la forme endothéliale de l’oxyde nitrique synthase (eNOS) et de la forme in- ductible de l’oxyde nitrique synthase (iNOS) d’un pointdevueimmunohistochimique.Lesrésultatshis- tologiques concordaient partiellement avec ceux de Jin et al.5 et partiellement avec ceux de Yamasaki et al.,6 dans la mesure où le groupe présentant la plus mauvaise cicatrisation avait été traité par la diode la- ser de 6 W. Toutefois, les résultats étaient aussi simi- lairesàceuxdugroupeinciséparlescalpeletladiode 4 W. Sur le plan immunohistochimique, les concen- trationsinitialesdeeNOSetiNOSétaientplusélevées que les concentrations mesurées sept jours après le traitement dans le groupe traité au laser. Demir et al.8 ont étudié l’influence du traitement au laser basse puissance (LLLT) sur la cicatrisation de lamuqueusebuccale.Ilsonttraitédeslésionsduesau scalpeletaulaserparLLLTetontobservéuneamélio- ration clinique de la cicatrisation dans les deux groupes. Une analyse histologique a démontré une amélioration de l’épithélisation lors du traitement LLLT. Finalement, il faut noter l’étude de Seoane et al.9 quidémontrel’implicationdeslésionsd’originether- mique et des types histologiques, résultant de l’utili- sation du laser dans le processus décisionnel concer- nant les biopsies. Cette étude a examiné les lésions causées par le laser au CO2 chez 25 rats de souche Sprague, randomisés dans cinq groupes : quatre groupes expérimentaux sur lesquels ont été prati- quées des glossectomies par laser au CO2 (3, 6, 9 et 12W) et un groupe témoin traité au scalpel. Les échantillons ont été préparés, colorés puis ont fait l’objet d’une étude en double-aveugle, menée par deux pathologistes. Ils ont identifié un polymor- recherche _ laser en chirurgie buccale I I 19laser4_2012