laser - le magazine international de la dentisterie laser

I recherche _ laser en chirurgie buccale _Introduction Le domaine de la chirurgie buccale a déjà eu re- cours au laser pour toute une série d’indications, et c’est ce dont nous allons traiter dans cet article. La réussitedutraitementchirurgicaldelésionsbuccales dépendlargementdelacompréhensiondel’étiologie etdel’histologiedeceslésions.Certainespathologies peuvent être traitées par le laser, notamment les lé- sions cancéreuses et l’hyperkératose. D’autres, telles que la candidose, ne peuvent l’être. Le laser est aussi devenu très rapidement une modalité de traitement prévisible et favorable de la leucoplasie, de l’héman- giome et de l’épulis. _Études in vitro Seul un petit nombre d’études invitro ont été me- néessurl’utilisationdulaserenchirurgiebuccale.Par exemple, l’étude de Leco Berrocal et al.1 a évalué la puissance de la stérilisation par laser Er:YAG (grenat d’yttrium-aluminium dopé à l’erbium) sur les struc- turesdentairesetsurlesracinesenparticulier.Lescul- tures microbiologiques ont indiqué une réduction du développement bactérien après une irradiation d’in- tensité accrue, corrélant ainsi une quantité élevée d’énergie de rayonnement avec un effet stérilisant plus important du laser Er:YAG. _Études in vivo chez l’animal L’une des contributions les plus importantes à la rechercheaucoursdelapériodeétudiée,aétéappor- tée par Silvestri et al.2 Ils ont décrit la possibilité de prévenir le développement d’une troisième molaire, grâce au traitement assisté par laser. Une diode laser (20 W) opérant dans la zone de formation de la troi- sième molaire de rats nouveaux-nés, a conduit à l’ar- rêtdudéveloppementdeladentdans80%descaset n’a provoqué que très peu d’effets indésirables. Silvestri et al.2 ont également expérimenté ce mo- dèle chez le chien. Ils ont appliqué une diode laser de 20 W ou 100 W dans la zone de formation de la mo- laire,àdeschiotsdesixàseptsemaines,périodeoùla dent commence à se développer. Sous une puissance de 20 W, la molaire a poursuivi son développement. Par contre, une puissance de 100 W a arrêté le pro- cessus. Ces résultats ouvrent de nouvelles voies à des études, notamment chez l’homme. Leslasersontdéjàétéutilisésdemanièresatisfai- sante pour le traitement de plusieurs maladies chez l’animal. Ainsi, Lewis et al.3 ont traité la stomatite chez le chat avec un laser au dioxyde de carbone (la- ser au CO2). Kovacs et al.4 ont guéri une granuloma- toseéosinophileinflammatoireproliférantesiégeant 18 I laser4_2012 [BACKGROUND: ©PERFECTIONIST] Le laser en médecine et chirurgie buccales Partie I Auteurs_Antonio Batista-Cruzado, Daniel Torres-Lagares, Blanca Moreno-Manteca, Gerd Volland, Patricia Bargiela-Perez, Martin Jorgen & Jose-Luis Gutierrez-Perez, Espagne