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CAD/CAM - Le magazine international de la dentisterie numérique

38 I I management _ revenu passif CAD/CAM 4_2012 garantit au Dr Senior un acquéreur et un revenu supplémentaire provenant du Dr Junior, pendant les années exercées en qualité d’employé. Ce processus échelonnépermet,aprèsdespériodesprobatoirescom- parables, de conclure les contrats concernant le cabi- netdentaireetgraduellement,aufildesans,unepartie ducabinetpassedesmainsduDrSeniorauDrJunior. Dans tous les cas, après la vente du cabinet den- taire,l’ancienpropriétaireempochesimplementl’ar- gentdecettevente,prenddesvacancespuisinvestit, peu importe ce qui reste, dans des biens immobiliers ou dans le marché boursier afin de financer sa re- traite. Ici en Australie, un cabinet dentaire réalisant un bénéfice brut annuel, disons de 800.000 dollars AUS, peut rapporter jusqu’à 500.000 dollars AUS s’il est vendu sur le marché libre. En utilisant tout cemontantpourl’achatd’unimmeubledeplacement résidentiel, on aura du mal à dégager net plus de 30.000 dollars AUS chaque année, et probablement moins, pour financer sa retraite. Pour un dentiste, une autre façon de planifier la retraite et de la financer est d’instituer le cabinet dentaire à revenu passif, que l’on définit également parleconceptdu«nejamaisvendre».Cetteméthode consiste à organiser le cabinet dentaire de manière à l’autogérer, le propriétaire n’ayant plus à fournir qu’un effort minimal (1 jour/mois) une fois que tout est bien établi. Le profit qu’apporte le cabinet peut s’élever à 30 % après règlement de tous les frais ordinaires et des honoraires des cliniciens. S’il est géré comme une entreprise en activité et s’il est correctement exploité, un cabinet dentaire réalisant 800.000 dollars AUS brut donne toutes les raisons d’attendre un profit d’au moins 200.000 dol- lars AUS par an (tout en conservant encore un actif valant au moins 500.000 dollars AUS). Il est évident que dans ce choix de fonctionne- ment, le cabinet et le personnel doivent être prêts à l’autogestion et en mesure d’assumer un certain niveaudeservicesetdecommunication.Fondamen- talement, le personnel doit avoir une connaissance etunecompréhensionprofondesdessystèmesindis- pensables à la gestion d’un cabinet dentaire. Un certain degré (et plus il est élevé, mieux c’est) de compétence en gestion, direction et affaires est également requis du propriétaire, y compris l’apti- tude à examiner et à analyser les bons chiffres ou à motiver les membres clés du personnel, afin qu’ils gèrent le cabinet et réalisent de meilleures perfor- mances et ce, par le biais judicieux d’encourage- ments, dont des systèmes de primes bien conçus. Étant donné que dans le concept de revenu passif, le propriétaire du cabinet n’est plus sur place en permanence, une formation régulière en communi- cation et en prestation de services, à savoir une for- mation clinique, est nécessaire. La présence de plus d’un clinicien s’impose vrai- ment. Il est rare que le profit soit suffisant, après déduction des honoraires des employés (40 % après les frais de laboratoire), pour garantir que le cabinet dentaire fonctionne comme une entreprise avec un personnel réduit à une personne. Il existe une foule d’histoires horrifiantes, surtout après la crise financière mondiale, au sujet de den- tistes en retraite qui doivent se remettre à exercer parce que la vente du cabinet n’a pas pu leur assurer la retraite qu’ils espéraient. Le concept de ne jamais vendre représente une nouvelle manière de consi- dérerl’atoutquereprésentevotrecabinetdentaireet la façon dont il peut vous garantir un revenu, long- temps après la fin de votre carrière de clinicien._ Note de la rédaction : cet article est paru dans la version anglaisedeCAD/CAMnuméro3/2011. L’ancien dentiste Dr Phillip Palmer est actuellement directeur de Prime Practice and Dentist Job Search et il est considéré comme le premier spécialiste australien des activités de dentisterie.Vous pouvez le contacter à info@primepractice.com.au. CAD/CAM_l’auteur