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CAD/CAM - Le magazine international de la dentisterie numérique

I spécial _ implantologie guidée Figs. 20a–c_Effet cone beam. Le seuil HU adapté à l’algorithme de l’os est né- cessaire,afind’éviterlaréalisationd’unmodèleSTLde dimensioninadapté.Lafusionentrelaplanificationet le scan du modèle en plâtre, peut permettre d’obtenir une meilleure précision. La tolérance dimensionnelle d’unmodèleSTLestd’environ0,3%,lorsquelesSLSou LSetdesstéréolithographies(SLouSLA)sontutilisées. Ces techniques rendent une tolérance de +/-0,3 % avecunminimumde+/-0,005. Étant donné qu’une résolution requise pour réa- liser un guide chirurgical est plus faible que celle pour établir la position d’un implant, le logiciel ne peut être utilisé que pour la planification et la réalisation d’un guide chirurgical STL. Il ne peut cependant pas être utilisé pour vérifier le positionnement de l’implant. Lorsdel’incrustationd’unmanchonlisseoufiletépour guider les forêts ou implants en respectant le repère anatomique,uneprécisionde0,1mmestsuffisante. _Aller de l’avant La superposition ne peut faire la différence entre unpositionnementincorrectdumanchonetleserreurs de position du manchon et d’axe du guide chirurgical, ou une imprécision du fait de l’utilisation d’un man- chonlisse.Ilyaaucontraireuneconfusionquiaboutit à la conclusion que la comparaison entre la planifi- cation et les scans postopératoires ne produira pas de résultat valable, même si la superposition obtenue était parfaite, et si plusieurs logiciels étaient utilisés pour des situations cliniques uniques. Au pire, le principe ALARA ne peut être suivi car les patients sont soumisàunequantiténoncontrôléederadiations. Une fois admises les erreurs inhérentes à la su- perposition, nous pouvons considérer d’autres tech- niques. Ces techniques devraient être conçues pour éviterleserreurscauséesparl’utilisationd’unmanchon lisse. Un système idéal permettrait par exemple, l’utili- sation d’une prothèse et le guide chirurgical permet- trait d’utiliser un implant identique et des positions analoguesàlafoissurlemodèleetdanslabouche. Nous pouvons donc être extrêmement précis lorsque nous travaillons avec un système fileté pen- dant l’implantation. Après avoir fait le guide chirurgi- cal,nousdevonsdémontrerl’exactitudedelaposition de l’implant. Le guide chirurgical, avec ses résultats reproductibles, nous permet de travailler sur un nombre infini de maîtres modèles. Notre maître mo- dèle est la bouche et sa précision peut être évaluée enutilisantunjig. En 2007, Nobel a développé un système fileté pour implants zygomatiques, qui était utilisable pour d’autres implants Nobel (numéro de brevet : WO 2007/129955 A1). Leur canon de forage fileté fonc- tionne avec un monteur d’implant fileté. Ils revendi- quentquecessystèmesnedisposentpasd’uneattache verticale et n’utilisent pas d’index pour positionner l’hexagone. Il est donc possible de ne pas avoir de correspondance de l’hexagone. Une rotation supplé- mentaire peut alors être nécessaire, ce qui équivaut à un manque de profondeur (mathématiquement, plusvousvissez,plusvousenfoncezlavis);ainsi,avec un manchon fileté, manquer de profondeur parce qu’un système n’a pas été correctement attaché, entraineautomatiquementuneerreurdepositionne- ment de l’hexagone. Une rotation supplémentaire n’est qu’un ajustement approximatif d’un système, dont on a raté la phase concernant ces deux para- mètres, qui seront ratés. Afin d’obtenir une position correcte de l’héxagone (et ainsi, de la profondeur), j’aiinventéunoutilhélicoïdal. _Conclusion Laprécisionduplacementd’unimplantdépenddu contextedechaquecas;parexemple,lorsqu’unemise en charge immédiate n’est pas choisie ou lorsqu’une empreinte peut être prise immédiatement après la pose de l’implant, la précision n’est plus justifiée. Cependant, la précision du placement de l’implant peut aider à éviter les problèmes de perforation du système vasculaire cortical (perforation corticale) ou d’endommagement des vaisseaux sanguins. Cela est particulièrement important dans des zones où la sta- bilitédestissusdursetmousestexigépourunrésultat à long terme, par exemple pour les concepts biomé- caniques qui exigent une précision submillimétrique. De plus, la stabilité tissulaire devrait être prise en comptedansl’ensembledelabouche,pourdesraisons cosmétiquesettrophiques. Jusqu’à présent le CT scan donne une image 3D de l’os à faible résolution. Les logiciels disponibles permettent aussi une bonne planification et un posi- tionnement sans risque des manchons et de l’axe, quelle que soit la technique utilisée, pour obtenir un dispositif de rétention chirurgicale. Cependant, nous nepouvonscomptersurlaplanificationcarlessources d’erreurs ne sont pas identifiables. De même que la superposition de deux images 3D à faible résolution, 18 I CAD/CAM 4_2012 Fig. 20a Fig. 20b