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Dental Tribune Édition Française

Leslobesreproduisantlescuspidesontété montés obliquement, de façon à ce que le composite soit polymérisé en touchant un minimum de parois (fig. 9). L’occlusion a en- suiteétéajustéeetlepolissageréalisé(fig.10). 2. Le silicate tricalcique, Biodentine® (Septo- dont) sera présenté par Jacques DEJOU (UFR Marseille). Le silicate tricalcique est apparu récem- ment sur le marché. Son temps de prise (10 mn) et l’augmentation rapide de ses pro- priétés mécaniques sont compatibles avec unemiseenœuvrecliniquehabituelle.Saré- sistance à la compression (316 MPa) est très supérieure à celle des autres ciments à base de sels de calcium. Ces propriétés ont été ob- tenues grâce à la taille micronique des parti- culesquipermettentunehydratationrapide, à la distribution des tailles de particules qui conduit à une réduction de la porosité et à l’utilisation d’un agent à base de polymétha- crylate, permettant de réduire la quantité d’eau de malaxage . Sa résistance à l’environnement acide buccal est meilleure que celle des ciments verre-ionomères et le vieillissement en mi- lieu salivaire reconstitué a permis de mettre en évidence un comportement original : la précipitation à la surface du matériau de cristaux de type apatitique, permettant d’envisager des propriétés biologiques très élevées. Demiseenœuvreassezaiséecematériaua été soumis à des essais cliniques multicen- triques qui ont confirmé les excellentes pro- priétés biologiques et la grande tolérance de cematériauàlamanipulation.Sespropriétés mécaniques ne peuvent cependant pas en faireunealternativeauxrésinescomposites. Ilrépondparcontretoutàfaitàladescription d’un matériau : – permettant en une seule étape clinique de réaliser un coiffage pulpaire et la restaura- tion semi-permanente de la dent, – conduisant, comme l’ont montré plusieurs études, à une ré minéralisation évitant une éviction totale de la carie et une éventuelle effraction pulpaire Ils’agitdoncd’unmatériaudontlesindica- tionscomplètentcellesdescimentsverre-io- nomèressansenéliminerl’usage.(fig.11,12,13 et 14) 3. Les composites fluides et les composites Bulk (à faible retrait) seront présentés par David GERDOLLE (Montreux, Suisse) En pratique, les difficultés relatives à l’uti- lisation des résines composites sont directe- ment liées à la nature chimique de ces maté- riaux. – Leurdurcissementfaitappelàuneréaction de polymérisation, qui s’accompagne d’une contraction en volume, dommagea- ble autant pour le joint que pour l’intégrité méca- nique de la dent. Pour réduirel’impactdecette propriété néfaste, les fa- bricants proposent régu- lièrement des améliora- tions dans les formula- tions chimiques des com- posites (dits « à faible retrait »). Le respect de protocoles spécifiques d’au- tre part, permet d’améliorer lefacteurdeconfigurationdes restaurations (surface collée/ surface non collée). – Leur caractère hydrophobe (chaines CH3-CH3) impose une manipulation clinique très ri- goureuse (utilisation de la digue OBLIGATOIRE) et souvent plus co- ûteuse en temps de travail que d’autres techniques. Cependant, une fois les condi- tions cliniques requises mise en place, l’hy- drophobie naturelle de ces matériaux de- vient un point fort au plan de la pérennité, car elle leur permet de résister remarqua- blement aux conditions chimiques agressi- vesrencontréesenbouche.Acetitre,lesfor- mulationsclassiques,quisontaussilesplus anciennes, sont très largement plus perfor- mantesquelesévolutionsplusrécentes.Ces dernières, en rendant les produits plus « hydrophiles », ouvrent en effet, et par na- ture, la porte à des dégradations postopéra- toires plus précoces (hydrolyse). – Letropismebactérienpourcertainesmolé- cules présentes dans les composites (TEGDMA en particulier) impose d’insérer ces restaurations dans des contextes buc- cauxassainis(delaboucheentièreàlaseule cavité) et sur des sujets soumis à une main- tenance régulière. Dans le cas initial du sandwich ouvert pré- sentéci-dessus(fig.1,2),lecompositen’estpas lameilleureindica- tion comme sub- stitut dentinaire. Par contre, il trou- vera pleinement son indication dans les sandwichs fermés et dans le comblement des contre dépouilles pour la réalisation d’inlays-onlays (fig.15, 16, 17). Conclusions Lorsdecetteséancesurlechoixdessubsti- tutsdentinaires,lesdifférentsconférenciers, lePrJacquesDejou,leDrMarylineMinouxet leDrDavidGerdolle aurontàcœurd’exposer lesavantagesetleslimitesdechacundesma- tériauxainsiqueleurprotocoleopératoirede leur mise en œuvre. Cette séance permettra aupraticiendechoisirlesubstitutdentinaire le plus adapté à chaque cas clinique. 25Dental Tribune Édition Française | Novembre 2012 CONFERENCE EN DIRECT SPÉCIALADF Fig.11: Pré-op Fig.12: Mise en place du silicate tricalcique (Biodentine ). Fig.13:Taille dans la Biodentine. Fig.15:Tailles pour Inlay comportant des contre dépouilles Fig.16: Mise en place d’un composite flow Fig.10: Résultat post op après polissage Pour devenir un de nos testeurs contactez par mail Dr Laurence BURY L.bury@ dental-tribune.com Fig.17: Inlays collés Fig.14: Collage de la restauration.