laser le magazine international de la dentisterie laser édition française

I spécial _ LANAP ÉtapeB C'est la première fois que le laser est utilisé. L'ob- jectif de cette étape est d'enlever uniquement l'épi- thélium malade, d’atteindre de manière sélective les bactéries associées à la maladie parodontale, d’éli- miner le tartre présent et les toxines thermolabiles. Les bactéries qui sont associées aux maladies paro- dontales sont pigmentées et se trouvent dans le sillon, dans la surface radiculaire et à l'intérieur des cellules épithéliales. Une des raisons de la prévisibi- lité de cette étape est la sélection d'un laser Nd:YAG en mode pulsé (libre) dans une gamme de sept mi- crosecondes différentes et avec une longueur d'onde de 1.064 nm. La longueur d'onde de 1.064 nm, plus courte, a été choisie pour son affinité avec lamélanineetaveclapigmentationfoncée,contrai- rement aux longueurs d'onde plus longues, qui sont bien absorbées dans l'eau et ont une faible profon- deur de pénétration. Cette capacité à augmenter la profondeurdepénétrationdel'énergiedulaser,avec des dommages collatéraux minimaux, est la raison pour laquelle l'épithélium malade peut être sélecti- vement enlevé sans endommager le tissu sous-ja- cent,cequilaisselesassisesépithélialesintactes.Les lasers à diode sont aussi connus pour cette absorp- tion sélective dans les tissus pigmentés, mais les lasers Nd:YAG en mode pulsé (libre) diffèrent dans leur capacité à fonctionner à de très hautes puis- sances crêtes dans des délais très courts, ce qui per- metauNd:YAGd'avoirlaplusgrandeprofondeurde pénétration, sans dommages collatéraux (Fig. 1). ÉtapeC Cette étape dans le protocole LANAP est simple ; il s’agit uniquement d'utiliser les détartreurs piezo pour enlever le tartre présent sur les surfaces radi- culaires. L'élimination du tartre est censée être plus facile après l'interaction de l'énergie du laser avec le tartre.Lapremièreinteractiondulaserformeunmini lambeauinitial,quidufaitdelavisibilitéaccrueetde la possibilité d’accès, aide à retirer le tartre. ÉtapeD L'étape suivante utilise à nouveau le laser. Cette fois,lesparamètressontmodifiésafind'améliorerla capacitéàformeruncaillotdefibrinepourfermerle minilambeauetdésinfecterlesiteànouveau.Lafor- mation d’un caillot de fibrine stable est importante, car sa stabilité est d’environ 14 jours. Le rôle du caillot de fibrine est de garder le sillon scellé contre l'infiltration bactérienne et d'empêcher la crois- sance de l'épithélium dans le sillon. D'autres lon- gueurs d'onde de laser, non seulement n'ont pas la capacité de former ce caillot de fibrine stable, mais nécessitentégalementdestraitementsrépétéspour prévenir la croissance de l'épithélium dans le sillon. Lapossibilitédesélectionnerl'interactionspécifique laser-tissu est propre au PerioLase MVP-7 (Millen- 28 I laser3_2012 Fig. 10 Fig. 8 Fig. 9 Fig. 7 Fig. 6 Fig. 6_Scanner CBT à 15 mois post-op LANAP. Fig. 7_Photographie pré-op. Fig. 8_Photographie post-op. Fig. 9_Radiographie pré-op. Fig.10_Radiographie post-LANAP à 36 mois.