CAD/CAM Le magazine international de la dentisterie numérique

I 21 reportage _ interview I CAD/CAM 3_2012 Fig. 3_Outil d’espace occlusal pour garantir un espace adéquat pour la restauration. Fig. 4_ Courbe d’apprentissage sur modèle puis en bouche en quelques heures. formation, qui permet de mesurer l’espace occlusal et d’ajuster au besoin les préparations, de contrôler la convergence / divergence des dents préparées pour anticiper le parallélisme en cas de bridge, et de valider laqualitédel’empreinteavantmêmequelepatientait quitté le fauteuil. Les résultats cliniques sont nette- ment améliorés. Et l’étendue des possibilités à venir estencoretrèslarge! _Commentenregistrerl’occlusion? Aprèsavoirscannél’arcadesupérieureetl’arcadein- férieure,ilsuffitdefairemordrelepatientetdescanner le mordu en bouche. Le praticien peut aussi tout à fait déciderdecommencerparscannerlemorduavanttoute autreintervention,pourunmeilleurconfortdupatient. _Celaparaitsimple,cependantuneformationdoit êtrenécessaire? TRIOS a été conçu pour favoriser un travail extrê- mement intuitif. Et nous avons vu certains praticiens, avec qui nous avons fait des tests, se lancer aussitôt, sans difficulté majeure ! Chez B.NEXT, c’est notre mis- sion : « réveiller la prothèse » avec des solutions inno- vantes et performantes qui la simplifient ! Mais nous proposons toujours un accompagnement des prati- ciens. Donc notre équipe sera présente et disponible pouraccompagnerlechangement. _Combiendetempspourunebonnepriseenmain? Tous les praticiens sont différents et assimilent les changements de méthode de travail plus ou moins rapidement,maisenrèglegénéral,après5empreintes numériques,lapriseenmainestacquise. _Mais, ces nouvelles technologies laissent parfois lepraticiendésemparéencasdedoute.Etlorsderush dansle cabinet,lestressaugmente,non? C’est la raison pour laquelle nous ne proposerons jamais de technologie sans hommes. L’équipe est toujours à disposition par téléphone, via une ligne di- recte,pourrépondreauxquestionsetéventuellement prendre la main sur TRIOS à distance. Les mises à jour du système se font aussi de façon automatique, pour plusdesimplicité. _Queltypedepréparationdoitêtrefaitpourladent avantlaprised’empreinte? Pas de préparation spécifique pour la prise d’em- preinte numérique, ni même de poudre pour le TRIOS. Vous pouvez continuer à utiliser le fil ou l’expasyl, commepouruneprised’empreintetraditionnelle. _Laprésenced’uneassistanteest-ellenécessaire? La présence de l’assistante n’est pas indispensable, mais là encore chaque praticien a ses habitudes de travail et TRIOS ne vous impose pas de les changer. LeTRIOSn’estpasparticulièrementgênéparlasalive,en revanchelalangueetlestissusmouspeuventperturber la prise d’empreinte. Certains praticiens avec qui nous avons testé le système préféraient la prise d’empreinte à 4 mains afin que l’assistante puisse écarter les tissus mous pendant que le praticien prend l’empreinte. Mais àchacunde«joueravec»etdetrouversaméthode! _Commentgérerlesproblèmesdesaignement? Alors que lors d’une empreinte traditionnelle tout saignement implique une nouvelle prise d’empreinte complète, TRIOS vous donne la possibilité de corriger votre empreinte de suite en effaçant la zone non ex- ploitable, pour numériser uniquement la zone con- cernée.Vousbénéficiezd’uncontrôlecontinupendant la numérisation. C’est toujours le praticien qui valide l’empreinte, et en cas de doute, vous pouvez immé- diatement contacter votre laboratoire et ainsi avoir la garantie que votre empreinte est exploitable, et ce avantmêmequevotrepatientnequittelefauteuil. _Comment les fichiers sont-ils conservés ? Et comments’assurerdelasécuritédenosdonnées? Les fichiers sont conservés chez vous, comme tout autre fichier. Ils peuvent être accessibles de n’importe quel ordinateur de votre cabinet, et archivés par votre assistante.Lesfichiersnepèsentpaspluslourdqu’une photoprised’unSmartphone,soit2–4Mo. _Quel équipement informatique: PC et/ou Mac? Internethautdébit? TRIOSestéquipéd’uneconnectivitésansfil(Wi-Fi) pour faciliter les déplacements entre les différentes Fig. 3 Fig. 4