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CAD/CAM Le magazine international de la dentisterie numérique

spécial _ implantologie guidée I utilisé un modèle en plâtre simple avec une position analoguecorrecte.Danslesdeuxcas,lesanaloguesont été vissés à l’appareil, puis l’appareil a été fixé à une sorte d’occlusion (en utilisant une résine de rebasage simple pour les provisoires) pour obtenir un guide chirurgical (aucune fixation de guide chirurgical sur l’osn’aétépriseencompte;Fig.6). Aucun foret de taraudage guidé n’a été utilisé, ce dont il faut tenir compte, notamment pour les os de densité élevée. Cela pourrait imiter l’implant, avec des filetages tranchants et un fuselage étroit, à visser sur le bouchon, ou un bouchon consacré à l’étape de taraudage, avec la partie du taraudage intégrale au bouchonlui-même. Dans les deux cas cliniques, l’appareil a été as- semblé au fauteuil, afin de permettre un dégagement verticalminimal(Figs.7a-d).Uneplaquebaseenrésine a ensuite été utilisée pour créer des jigs et vérifier l’exactitudeentrelesmodèlesetlabouche. _Résultats Lesrésultatsdescasétaientsatisfaisants.L’appareil a été facile à utiliser (Figs. 8a et b) et la relation du jig entre les piliers vissés sur les modèles analogues et lespositionsdel’implantcliniqueaétéobtenue. Pour le cas STL, quatre piliers ont été modélisés sur le modèle STL. Le jig en résine a été créé directement danslabouche.Parlasuite,nousavonsvérifiésarela- tion aux dits piliers sur le modèle STL (Figs. 9a-c). Pour le cas avec le plâtre, un transfert a été vissé sur l’ana- logue, le jig en résine a été créé, puis sa relation a été vérifiéecliniquement.(Figs.10aetb). _Discussion Les systèmes actuels n’offrent pas une exactitude suffisanteetfiable,carilsnetiennentpascomptedes conceptsdeforageentempsréelnidelaphasedel’im- plant. Leur point faible est le manchon lisse (qu’il soit métallique ou virtuel), qui n’a pas de contrôle sur la mécanique d’une vis qu’est l’implant. Tirer une balle aunsens,maistirerunevisn’enaPAS. Inexactitudedumanchondépendantlisse Le premier élément à considérer est l’écart entre lamonturedel’implantetlemanchon.Unetorsionde l’apexdel’implantestl’effetnaturel.Lorsquel’implant est guidé par un manchon lisse, la position dans l’arcadeneseracorrectequesilamonturedel’implant ne touche jamais le manchon pendant le processus. Toutefois,quandledentistetravaille,ilyauratoujours descontactsquiaboutirontàuneerreurdelaposition B-L et M-V. C’est ce que j’appelle « l’effet paradoxal deposition»d’unmanchonlissedeguidage(semblable àungarde-fou). Étantdonnéquelemanchonaunplansupérieuret inférieur,ceteffetparadoxalestreproduitsurcesdeux plans et une déviation axiale est une conséquence naturelle (ce que j’appelle « l’effet paradoxal de l’axe d’unmanchonlisse»).L’écartaffectelapositionetl’axe: ces paramètres vont de pair. En fonction de l’entité de l’écart, il est possible de calculer l’entité de torsion de l’apex de l’implant, en utilisant une proportionnalité simple (Fig. 11a). À une profondeur de 20 mm à partir du sommet du manchon (environ 13 mm au-dessous delacrête),ladéviationlinéaireserade0,8mm(1,6mm sur le diamètre qui est l’entité de torsion de l’apex de l’implantpossible).Latrigonométrieestunmoyenfa- ciledecalculerl’anglededéviationdel’axedel’implant (règles de sinus / cosinus et tangente / cotangente). Si l’écart est de 0,1 mm (0,2 sur le diamètre), la dévia- tiondel’axeseraunedéviationde2°20’(Figs.11b-d). Les implants coniques peuvent se stabiliser dans l’os à un angle encore plus grand, en particulier si Fig. 9a et b_Jig créé dans la bouche pour le cas STL. Fig. 9c_Vérification du jig avec le modèle dans le cas STL. Fig. 10a_Jig créé sur le modèle en plâtre dans le cas avec le plâtre. Fig. 10b_Vérification du jig dans la bouche dans le cas avec le plâtre. I 13CAD/CAM 3_2012 Fig. 9cFig. 9bFig. 9a Fig. 10bFig. 10a