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laser - le magazine international de la dentisterie laser

compte-rendu _ traitement parodontal I possible dans notre cabinet, sans chirurgie, et en- suite, après réévaluation, nous choisissons de faire traiter les zones non réactives par un parodontiste qui procèdera à une intervention chirurgicale. In- troduire un laser dans l'équation non-chirurgicale offre au patient une option non chirurgicale mini- invasive. Le laser propose quelque chose de diffé- rent,unélémentnouveauauquellaplupartdespa- tients ne sont pas habitués. Le curetage n'est donc paslathérapieprimairemaisplutôtuncomplément à la thérapie au laser. Le patient réalise donc que la chirurgie n'aura lieu qu'après avoir épuisé les op- tions non chirurgicales, que ces traitements ne se- ront pas douloureux et qu'il n'y a donc aucune rai- son de craindre un traitement de la «gencive». Lorsque l'intervention chirurgicale est recomman- dée, le patient assimile les efforts réalisés et com- prend que la chirurgie doit être utilisée sur des zones localisées, tout en minimisant les éventuels effets post-opératoires désagréables. Grâce à cette philosophie,nousavonsvutriplerlenombredepa- tients envoyés chez un parodontiste, qui ont tér- miné le traitement dans une période de temps rai- sonnable. Ceci étant comparé à l’époque où les la- sers n'étaient pas encore utilisés dans les cabinets. Traitementd'unezonespécifique-visitederappel Lorsquelepatientpeutsuivreuntraitementpeu invasif, il est moins difficile de lui expliquer et de lui faire accepter le traitement en question. Lorsqu'un laser est placé en chambre stérile, un patient venu pour une visite de rappel, ayant une poche paro- dontale isolée, peut être traité sur place. Dans de nombreuses juridictions des États-Unis, les hygié- nistes peuvent utiliser le du laser dans le cas d'un traitement parodontal. Cela permet au dentiste de diagnostiquer les problèmes au moment de l’exa- men, d'instruire l'hygiéniste et de quitter ensuite la pièce pour retourner s'occuper de ses patients. Un patient peut donc venir pour un détartrage et une visite de contrôle mais également pour soigner un problème dentaire sans devoir reprendre un nou- veau rendez-vous. Même si certains états n'autori- sent pas qu’un hygiéniste utilise le laser (notam- ment l’état de l'auteur), le laser placé dans une chambre stérile pourra toujours être utilisé, mais par les soins du dentiste qui effectuera le traite- ment. En outre, un traitement sur une zone spéci- fique ajoute une nouvelle dimension à l'envergure du traitement. Plutôt que d’effectuer uniquement un détartrage ou une amputation radiculaire, le dentiste peut effectuer, et donc facturer d'un trai- tement plus rentable et surtout plus définitif grâce au laser. Figs. 1 & 2 illustrent un patient lors d'une visite de rappel, présentant une poche de 5 mm sur le pan mésial de la première molaire maxillaire gauche.Letraitementaulasersurlazonespécifique a été réalisé dans la chambre stérile avec un laser Er,Cr:YSGG (Waterlase MD, Technologie Biolase, Ir- vine,Californie)etunlaserdiode(EZlase,Technolo- gie Biolase). Le graphe parodontal montre la pro- fondeur de la poche au sondage lors de la visite ini- tiale, et après 3 et 6 mois. Gestion d'un patient souffrant de maladie paro- dontaleincurable Très souvent, le patient se présente au cabinet aveclecasdefiguresuivant:lepatientadéjàsouf- fert de maladie parodontale auparavant avec perte osseuse significative et poche parodontale. De nombreusesannéesplustôt,lemêmepatientasubi unechirurgieparodontalesurlesquatrequadrants. L'examen a révélé que la poche parodontale était toujourslàouqu'elles'étaitentouscasreformée,et le clinicien a recommandé une nouvelle chirurgie parodontale. Cependant, le client vous dit qu'il/elle ne«subiraplusjamaiscela».Lemêmepatientayant euunemauvaiseexpérienceenmatièred'interven- tion chirurgicale ne compte certainement pas aller voir un parodontiste. Le traitement n’a donc jamais étérecommandéparlepassé.Enoutre,certainspa- I 09laser2_2012 Fig. 7 Fig. 8a Fig. 9 Fig. 8b