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laser - le magazine international de la dentisterie laser

recherche _ LLLT I méostatique. Cependant, dans des scénarios où les stimuli résistent, ou de réactions inflammatoires in- contrôlées, ce mécanisme peut s'avérer pathologique et nuire à l'hôte. _Cicatrisation et régénération D'autre part, la cicatrisation est l'arrêt de l'inflam- mation qui vainc la réaction inflammatoire. L'objectif ultime de la cicatrisation est d'éliminer toute trace de réactioninflammatoire,ainsiquelesstimulitoxiques, etdepermettreauxtissusdereprendreleurstructure originale et leur état homéostatique fonctionnel. Le résultat idéal de la cicatrisation est une restauration complète des tissus endommagés, ce que l'on appelle la«régénération».Ilexistedeuxmodespossiblesderé- génération,mêmesilesdeuxprocessusenquestionne sont pas clairement définis et peuvent coexister dans certains cas. Tout d'abord, le mode de régénération impliquant la prolifération de matériel avant le déve- loppementdelanouvellepartieestappelé«l'épimor- phose », alors que l'autre implique la transformation directeenunnouvelorganismeouunepartied'orga- nisme sans prolifération aux surfaces incisées, et se nomme la « morphallaxie ».5 _Le lien entre l'inflammation et la cicatrisation, et l'utilisation de la LLLT Bien que l'inflammation ait une importance cri- tique et précède la cicatrisation, une réaction inflam- matoire persistante va interférer avec la cicatrisation efficace. La capacité à moduler la réaction inflamma- toireenmodifiantlemilieuinitialdesfacteurspeutpo- tentiellementdirigerl'éventuelprocessusdeguérison. C'est l'objectif de la LLLT qui envoie une énergie pho- toniquedanslescénarioquisuitlalésion,austadein- flammatoire primaire, qui peut activer ou désactiver des voies moléculaires spécifiques, accélérant ainsi la résolution et le processus de guérison subséquent. L'usageprécoceourépétédelaLLLTdurantlaphasein- flammatoire persistante est un aspect central dans la définition de son efficacité clinique. L'utilisation de la LLLT dans un cas d'inflammation chronique sera pro- bablement inefficace en raison de la récurrence per- sistantedestimulitoxiquesetd’unenvironnementde cicatrisation peu favorable. Nous pensons que la LLLT ne crée aucune nouveauté dans des scénarios in vivo maiselleaidecependantàrétablirlesmécanismesho- méostatiques, accélérant fréquemment sa trajectoire naturelle. _La LLLT dans les cas de gingivite et de parodontite La gingivite n'est en général pas accompagnée de douleursignificative,etlesétudessurl'usagedelaLLLT se sont donc concentrées sur ses effets anti-inflam- matoires.1 Une étude a rassemblé 10 sujets féminins, invités à proscrire toute hygiène dentaire pendant 28 jours,avecpourobjectifdeprovoquerunegingivite.Le 21ème et le 24ème jour, la partie gingivale marginale del'incisivemaxillairelatéraleaétéirradiéparLLLTdu- rantquatreminutes.Lesrésultatsn'ontdémontréau- cunedifférencestatistiqueentreleszonesirradiéeset leszonesdecontrôleparrapportauniveaudeforma- tiondelaplaqueouausaignementgingival.6 Dansdes études plus récentes, les patients ont été soumis à 10 séances de LLLT avec un laser de 670 nm pour traiter l'inflammation gingivale. Des paramètres cliniques tels que l'indice gingivale, l'indice de la plaque et l'in- dicedesaignementontétéévaluéun,troisetsixmois après le traitement au laser ou la thérapie d'hygiène dentaire conventionnelle. Alors que les deux mé- thodesréduisentefficacementlagingivite,lesauteurs sont parvenus à la conclusion que la LLLT donne de meilleurs résultats thérapeutiques.7 La parodontite, en raison d'espèces bactériolo- giques pathogènes, se manifeste souvent par des sai- gnements et un gonflement des gencives, une hali- tose, une régression gingivale, et faute de traitement, elle peut entraîner la perte des dents. Qadri et al. ont démontré que le traitement par LLLT, combiné à des mesures d'hygiène dentaire régulières, réduisait l'in- flammation gingivale.8 Au cours d'une étude en double aveugle sur une bouche divisée, des patients souffrant de parodontite chroniquemodéréeontététraitésparunlaseràdiode 635 nm InGaAlP 4,5 J/cm2 et un laser à diode 820 nm GaAlAs8,75J/cm2 ,àlasuitedetraitementsparodon- taux de curetage, surfaçage, et d’instructions d'hy- I 25laser2_2012