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laser - le magazine international de l’industrie laser

recherche _ Analyse comparative I _Introduction Les lasers pour tissus durs ont été introduits en dentisterie depuis presque 20 ans et un certain nombre de longueurs d'onde ont été essayées et expérimentées lors de l'ablation des tissus durs, y compris l'émail, la dentine, le cément et l'os.1-4 Les dispositifs de distribution des lasers aujourd'hui ont un certain nombre de paramètres qui peuvent êtremodifiésparleclinicienpourobtenirlesrésul- tatssouhaités.Ils'agitnotammentdevariablesmi- neures comme l'eau et l'air, et des principales va- riables comme le mode d'impulsions, la fréquence et l'énergie de sortie. En ce qui concerne la durée d'impulsion, il y a cinq options disponibles, à savoir l'impulsion très longue (1000 µs), longue (600 µs), l'impulsion courte (300 µs), très courte (100 µs) et l'impulsion super-courte (50 µs). La fréquence (nombre d'im- pulsions par seconde) peut aussi être modifiée. La production d'énergie peut également être modi- fiée en fonction d'une exigence de hauts ou de faibles niveaux d'énergie. La puissance, qui est un produit de la production d'énergie et de la fré- quence, change en conséquence. Il a été démontré à travers un certain nombre d'études que le laser Er:YAG est un outil efficace dans la préparation par mordançage de la cavité et l'élimination de la carie de l'émail et de la den- tine.5-9 Les lasers ont été utilisés dans de nombreuses applications sur tissus durs et il a été suggéré que ces lasers pouvaient provoquer un effet de mor- dançage de surface qui était comparable à l'at- taque acide conventionnelle. Cette étude vise à analyser les changements dans l'ultrastructure de l'émail humain après ablation par un laser Er: YAG, et à déterminer les paramètres optimaux de ce la- ser pour le mordançage de l’émail, avec une VSP (impulsion très courte), des sorties d'énergie va- riables (EO), mais des taux de répétition (RPR) maintenus constants - et à comparer ces résultats avec les caractéristiques d'une surface traitée à l'acide. _Matériels et méthodes Sélectiondeséchantillons Un total de cinquante prémolaires humaines maxillaires non cariées extraites ont été recueillies pourl'étude.Lesdentsontétélavéesdansunesolu- tion saline et le tartre normal a été éliminé en utili- sant un détartreur. Les dents ont été stockées dans une solution saline normale à température am- biante jusqu'à leur traitement. Préparationdeséchantillons Letierscervicaldelasurfacecoronairedechaque dent a été soumis durant 15 secondes à un Er:YAG (Fotona Fidelis III Plus, Fotona dd, Slovénie, UE) de 2940nmdelongueurd'onde.Unezonecirculairede 2mmdediamètre(±0,25mm)aétépréparéeenuti- lisant le laser en mode sans contact à une distance d'environ 7 mm de la surface de la dent ; des para- mètres énergétiques différents ont été appliqués. Gardant une fréquence constante de 15 Hz, la pro- duction d'énergie a varié de respectivement 50 mJ, 75 mJ, 100 mJ et 150 mJ. La lecture de la puissance sur le périphérique laser a également augmenté en conséquence. L'eau et l'air ont été maintenus constantsàunevaleurdesixchacun.Dixdeséchan- tillons ont également été mordancés avec la mé- thode traditionnelle à l'acide phosphorique à 37 % (3MESPE,États-Unis),traitementsurunepériodede 15secondes.Suiteàlapréparationdeséchantillons aux paramètres prescrits (Tableau 1) les dents ont été soumises à l'analyse ESEM. AnalyseESEM Les effets micromorphologiques sur l'émail ont été évalués en utilisant un microscope électronique àbalayageenvironnemental(ESEM)àungrossisse- ment de 100x et 2000x ; nous avons noté les effets du laser sur la surface de l'émail et sur la boue den- tinaire pour chaque réglage. Comparaison entre les différences dans le mordançage au laser et à l'acide phosphoriqueà37%deséchantillonsmordancéset Fig. 2b_ Image à fort grossissement (2000x) montrant des micro-réten- tions de surface. Fig. 3a_ lmage à faible grossisse- ment (100x) de la surface de l'émail traitée à 100 mJ et 15 Hz montrant une fusion de surface. Fig. 3b_ lmage à fort grossissement (2000x) montrant la fusion et la re- cristallisation partielle des prismes d'émail. I 43laser1_2012 Fig. 2b Fig. 3a Fig. 3b