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laser - le magazine international de l’industrie laser

I technologie _ Laser et photothérapie Fig. 8_ Le même effet avec irradia- tion au Nd:YAG. Photo crédit : Am- brose Chan. Figs. 9 & 10_ Guérison de plaies d'extraction 24 heures après irradia- tion à 660 nm. Photo crédit : Talat Qadri. la longueur d'onde et à l'intensité de la lumière. Les cellules dans un équilibre normal d'oxydo-réduction ne réagissent pas beaucoup, tandis que les cellules dans une situation de réduction d'oxydo-réduction réagissent en augmentant le pH de la situation vers la normalisation. Les bases de la LPT sont largement décrites par Karu dans son livre "Dix exposés sur la science fondamentale de la photothérapie laser".10 _Les longueurs d'onde Les lasers thérapeutiques fonctionnent généra- lement dans la gamme de longueur d'onde de 630 à 980 nanomètres (nm). Les puissances de sortie peu- vent être de l'ordre de 10 à 500 mW. Ils sont souvent nommés d'après le contenu des substances du cris- tal laser. Ainsi, les lasers à lumière rouge sont sou- vent appelés lasers InGaAlP, "lasers indium", les la- sersinfrarougeGaAlAs("lasersaluminium")ouGaAs ("lasers gallium"). Toutefois, la meilleure façon est juste d'indiquer la longueur d'onde, puisque ces dif- férentes substances actives sont trouvées dans une large gamme de longueur d'onde. _Les outils Il y a une grande variété dans la conception de la thérapeutiquelaser.Pourladentisterie,ilestévident qu'une batterie de conception similaire à celle de nombreuses lumières thérapeutiques est favorable. La sonde peut être stérilisée, l'unité est facile à dé- placer d'une salle opératoire à l'autre et il n'y a pas de câbles. Cependant, il reste des problèmes avec la batterie d’outils utilisés, bien que les batteries aient été grandement améliorées ces dernières années. _Dosage Les praticiens trouvent souvent la question du dosage compliquée, car il doit être adapté à l'état du tissu, la profondeur de l'emplacement, l’état chro- nique ou aigu de la lésion, etc. Pour arriver à la dose, l'énergie doit être calculée en premier, ce qui est as- sezsimple.L'énergieestlapuissancedulaserenmil- liwatts x le nombre de secondes. Par exemple, un la- ser de 50 mW utilisé pendant 20 secondes produit une énergie de 50 x 20 = 1000 milli joules = 1 joule (J). Les cliniciens utilisent souvent "l'énergie par point" dans ce mode. C'est acceptable mais pas tout àfaitvrai.L'énergien'estpasla"dose",bienqued'un pointdevuesémantiquenoustendonsàregarderde cettefaçon.Ladoseestfonctiondelatailledelazone irradiée,donc,afindecalculerladose,lasurfacedoit également être prise en considération. Si la taille de lasonderestéeencontactavecdestissusestde0,25 cm2 , le 1 J de l'exemple ci-dessus devient : 1 divisé par 0,25 = 4 J/cm2 . Si la sonde est tenue à une courte distanceetqueladivergencedesfaisceauxpermetà la lumière de couvrir une surface de 1 cm2 , la dose devient 1 divisé par 1, égale à 1 J/cm2 . Les exemples ci-dessus montrent simplement que lorsque l'énergie (J) est concentrée sur une zone plus petite, l'intensité augmente. C'est le même ef- fet que nous observons quand nous changeons notre grande sonde à photopolymérisation contre une sonde "turbo" avec une petit pointe. L'impor- tance clinique de comprendre la différence entre l'énergie et la dose doit être soulignée. Les effets biologiques entre l'application de 1 J avec une fibre de 0,5 cm2 et 0,1 cm2 sont assez dif- férents. _Pénétration La profondeur de pénétration varie avec la lon- gueur d'onde. La lumière laser rouge a une pénétra- tion limitée alors qu'il y a une "fenêtre optique" au- tour de 800 nm dans l'infrarouge. Le taux de péné- trationaugmenteaveclapuissance,maisseulement de façon marginale. Les tissus oraux tels que la mu- queuse et les dents sont assez transparents, alors que l'os est moins transparent et les muscles encore moins. Par conséquent, chaque longueur d'onde a ses limites. Le rouge est le mieux pour les structures superficielles telles que la cicatrisation alors que l'ATM est mieux traitée avec l'infrarouge (sauf pour l'articulation superficielle). Le sang est l'absorbeur principal de la lumière laser. Par conséquent, la pé- nétration dans les muscles peut être augmentée en utilisantunelégèrepression,créantunezoneisché- 22 I laser1_2012 Fig. 7 Fig. 8 Fig. 9