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laser - le magazine international de l’industrie laser

I compte-rendu _ Er,Cr:YSGG 10 I laser1_2012 correspondant à l'absorption maximale dans l'eau et l'hydroxyapatite, la photo-ablation se produit lorsque l'eaus'évaporeinstantanément,cequiprovoquel'abla- tion des tissus. Gordon et al (2007) ont constaté qu'il était possible de réaliser l'expansion et l'effondrement de l'eau intratubulaire aussi profondément que 1000 µm ou plus. Cette micro impulsion, induite par l'ab- sorption, a été capable de produire des ondes acous- tiques assez fortes pour perturber et tuer les bactéries intratubulaires.Cesrésultatssontsignificatifspuisque les bactéries ont été identifiées à des profondeurs de 1000 µm (Kouchi etal. 1980), et à des profondeurs de 800 µm pour E. faecalis (Haapasalo et Orstavik, 1987). Des irrigants tels que l'hypochlorite de sodium ont un effet limité sur ces bactéries avec une profondeur de pénétrationdeseulement100µm(Berruttietal.1997). On a récemment trouvé qu'une augmentation de la concentration,dutempsd'expositionetdelatempéra- ture améliorait la pénétration du NaOCl (Zou et al. 2010). Des taux de destruction bactérienne promet- teurs,enutilisantleslasersEr,Cr:YSGGavecemboutsà tir radial, ont été signalés sur des dents extraites. Une réductiondel'infectionde99,7%aétéobtenuepourE. faecalis à des profondeurs de 200 µm dans la dentine (Gordon etal. 2007) et de 94,1 % à des profondeurs de 1000µm(Schoopetal.2007). Le développement de la pointe laser pour tir radial (Biolase Technology) avec une forme de pointe qui émet l'énergie du laser en un cône large, permet de mieuxcouvrirlesparoisducanalradiculairequelesem- boutstirantparleurextrémité(Fig.2).Celafacilitel'en- tréedel'énergielaserémisedanslestubulidentinaires pour atteindre les bactéries qui ont pénétré profondé- mentdansladentine. _Protocole de traitement Les techniques actuelles intégrant la main et/ou l'instrumentation rotative, l'irrigation à pression posi- tive, avec ou sans agitation sonique et ultrasonique, sontinsuffisantespourladésinfectiontotaleducanal. Leprotocoledetraitementprésentédanscetarticlein- tègre trois composantes principales : la gestion de la largeur de travail du canal radiculaire, l'irrigation sous pression apicale négative et la thérapie laser intraca- nalaire. Gestiondelalargeurdetravail Lalargeurdetravail(lT)d'uncanalestlediamètredu canaljusteavantd'atteindrelaconstrictionapicale.Al- len(2007)aconstatéque97%descanauxquin'étaient pas nettoyés à leur lT avaient des débris résiduels dans larégionapicalecritique,tandisque100%deceuxnet- toyés à leur lT étaient exempts de débris à 1 mm de la constriction apicale. Des études ont montré que nous devonsnettoyeràdeplusgrandsdiamètrespourenle- verlesbactériesetlesdébris(Kerekes1977,Wu,2000). Les limes coniques conventionnelles ne peuvent pas accomplir cela sans déporter le canal, créer des perfo- rations,cequiaffaiblitladentoucasselesinstruments. LeLightSpeedLSX(DiscusDental)estunelimeunique, extrêmement flexible, sans conicité, en nickel-titane, capable de nettoyer à la lT. La taille finale apicale (TFA) estlatailledel'instrumentquiachèvelapréparationlT etestdéterminéelorsquelalimeLSXarriveà4mm(ou plus) de la longueur de travail et nécessite une ferme pousséepouratteindrelT.Lapréparationapicaleadap- tée est essentielle pour réussir une endodontie prévi- sibleetfournirdesavantagessignificatifs: –L'enlèvement effectif du matériel infecté, débris, tis- susenflammésounécrosésdelarégionapicale. –Permettreleplacementdel'aiguillepourirrigueràLT pourl'irrigationàpressionapicalenégative. –Faciliter le placement de médicaments intracana- lairesplusprofondémentdanslecanal. –Faciliter le placement de l’embout laser à tir radial à 1mmdeLT. L'irrigationàpressionapicalenégative Il y a deux raisons principales pour lesquelles les ir- rigants ne parviennent pas à atteindre les 3 derniers mm critiques d'un canal radiculaire. Tout d'abord, en utilisantl'irrigationàpressionpositiveavecuneaiguille à ouverture latérale, il y a peu de liquide au-delà de la profondeurdel'aiguille(Chow,1983).Laplupartdel'ir- rigant suit le chemin de moindre résistance et coule hors du canal avec une irrigation apicale à seulement 1-2 mm de l'extrémité de l'aiguille. Pour la réalisation effective du rinçage apicale, la pointe de l'aiguille doit êtreplacéeà1mmdelalongueurdetravail,cequiaug- mente considérablement le risque d'accident d'hypo- chlorite. Deuxièmement,laprésencedebouchonsdevapeur à cause d'air emprisonné dans la partie apicale du ca- nalainsiquel'ammoniaqueetledioxydedecarboneli- bérés par l'action dissolvante de l'hypochlorite de so- dium sur le tissu pulpaire empêchent la pénétration d'irrigantsdansletiersapical.Cebouchondevapeurne peutpasêtreenlevéaveclamainouavecdeslimesro- tatives, l'activation sonore ou ultrasonore. Dans une étude récente, le bouchon de vapeur a entraîné la "ré- tention brute de débris et boue dentinaire résiduelle" enfermés dans les 0,5-1,0 mm apicaux du canal radi- culaireobstrué(Tayetal.2010). L'EndoVac(DiscusDental)estunvraisystèmed'irri- gation par pression négative apicale qui fournit en continul'irrigationàvolumeélevédesfluidesfraisàla terminaisonducanalavecévacuationsimultanée.Ilest composé d'un embout-maître (Fig. 4) qui fournit le fluideàlachambrepulpaireetunemacroetunemicro- canule (Fig. 5) qui attirent le fluide de la chambre comme moyen d'évacuation de la terminaison du ca-