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cosmetic Le magazine international de l’esthétique dentaire

12 I I technique _ collage cosmeticdentistry 2_2012 deux interfaces. Cependant, il y a un grand nombre d’interfaces possible selon la composition du sub- strat côté dent et côté restauration. Ces interfaces sont le maillon faible, responsable de l’échec du col- lage.Unéchecdecollageestdûàladétériorationdu ciment, à la fracture de la dent ou à la restauration. Un joint serré et ferme est primordial pour em- pêcher les micro fuites sous la restauration au ni- veau des « limites ». De plus, le joint est vulnérable lorsqu’il est soumis aux forces occlusales trans- mises de la partie coronaire vers la partie cervicale. Lecimentdevraitprésenterdelarésiliencepourper- mettre un joint hermétique durable. _Les ciments contemporains Al’heureactuelle,iln’yaaucuncimentquipuisse être utilisé pour tous les cas de restaurations indi- rectes. Le choix du ciment dépend du type de res- tauration, du matériau utilisé pour la restauration, etduterrainclinique.Pourobtenirunscellementef- ficace et durable de la prothèse, une sélection judi- cieuse est impérative. Pour les restaurations défini- tives, les ciments permanents contemporains sont généralement classés en verre ionomère modifié avec addition de résine (RMGI), et résine (Tableau I). Les seconds sont aussi subdivisés en résines conventionnelles (CR) et résines adhésives (AR).2 Les véritables résines adhésives sont uniquement celles qui contiennent des monomères MDP (phos- phates 10-méthacryloyoxydésyl dihydrogènes) ou des 4-META (anhydrides méthacryloxyéthyl trimel- litate),3,4 comme le Maxcem Elite (Kerr), le RelyX Unicem (3M ESPE) et le Panavia 21, Panavia F2.0, Clearfil SA (Kuraray Dental). _Comment choisir un ciment définitif Le choix d’un ciment pour une prothèse indi- recte dépend du type de restauration, du type de matériauquicomposelarestaurationetdelasitua- tion clinique. (Le tableau II résume le meilleur choix de ciment en fonction du matériau et du type de restauration.) Typederestauration Les restaurations indirectes se répartissent d’une part, en restaurations intra ou extra coronaires et d’autre part en restaurations rétentives ou non ré- tentives (tableau III). Les restaurations rétentives gagnent en rétention et en résistance de par la géo- métriedelapréparationdeladent(parexemplepré- paration de la couronne), par conséquent, la force adhésive n’est plus obligatoire. Ce type de restaura- tion ne requière alors qu’un ciment traditionnel type phosphatedezincouverre-ionomèrequisontdesci- mentsdetechniqued’utilisationsimple.Enrevanche, les restaurations peu rétentives du fait d’un dessin de préparation peu rétentif (bridge collé, attelles composites et fibre de verre, facettes porcelaine, et inlaysetonlays),nécessitentl’utilisationdecolleRED, par exemple, Maryland/Rochette, dentier partiel fixe par marqueterie composée de tissu-renforcé (IFPD), facette en porcelaine collée (PLV) et inlays/onlays. Ce changement radical de restauration rétentive à non rétentive a été rendu possible par le progrès technologique des matériaux des restaurations et des qualités adhésives des ciments, mettant l’accent sur la préservation du substrat dentaire ; alors que dans le passé, la forme de préparation était géomé- Fig. 2_Amalgames défectueux nécessitant d’être remplacés. Fig. 3_Après le retrait des obturations en amalgame, il est inutile d’agrandir la cavité pour créer des contre dépouilles, permettant ainsi la préservation tissulaire de la dent. Bien que la dentine cariée soit excavée, la dentine réactionnelle décolorée est laissée en place, pour préserver le substrat dentaire. Fig. 4_Une empreinte est réalisée pour la fabrication indirecte des inlays en céramique. Fig. 5_Le modèle en plâtre qui montre les contre dépouilles dans les préparations des cavités, lesquelles seront remplies avec un ciment résine permanent. Fig. 6_Les contre dépouilles sont bloquées sur le modèle en plâtre pour faciliter la fabrication des inlays en céramique. Fig. 7_Inlays en place après scellement avec une colle à base de résine. Fig. 3 Fig. 4Fig. 2 Fig. 6 Fig. 7Fig. 5