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cosmetic Le magazine international de l’esthétique dentaire

46 I I spécial _ psychologie cosmeticdentistry 1_2012 production du génie (le « génie » est un talent qui donne des règles à l’art [Ibid., § 46, pour Hauskeller, 2002]).Lesartistesdegénieontétéenmesuredefixer eux-mêmes les règles de ce qui constitue la beauté, sans adhérer aux lois universelles. Ces « idées esthé- tiques » ne pouvant être mis en mots conceptuels, vous pouvez les transformer en œuvres d’art et ainsi créer de la beauté. Le terme esthétique, comme nous l’utilisons aujourd’hui, a été inventé par Alexander Gottlieb Baumgarten (1714-1762). Son travail «Aesthetica» endeuxvolumes(tomeI:EsthétiqueThéorique,tome II : Esthétique pratique) porte sur la science de la connaissance sensorielle (Baumgarten, 1986). Ce fut la première tentative de faire le lien entre la philoso- phie et l’art, de percer et d’intégrer l’esthétique pro- pagée dans le domaine de la sensation physique et du sentiment. Il a essayé de reconnaître le caractère universeldelaperceptionesthétique,doncdedécrire les lois et procédures artistiques. Selon Baumgarten, la science de la logique est la cognition supérieure, l’esthétique est la science de la connaissance senso- rielle ou inférieure. Ses tentatives visant à explorer l’esthétiquedessens,l’empirismedes«armesdesens »etdeleursoutils(loupe,oreillesartificielles,etc.),ont étécouronnésdepeudesuccèsetdereconnaissance. Cependant, il avait réussi pour la première fois à voir l’esthétique comme une tendance à suivre une di- rection scientifique, et pavé ainsi la voie à ses suc- cesseurs par son étude expérimentale des principes esthétiques (pour plus d’explications voir Hauskeller, 2002, et Schneider, 1996). _Esthétique expérimentale Le concept de l’esthétique expérimentale ou psy- chologique, est présenté en 1876 par Gustav Theo- dorFechner(1801-1887)dansson«esthétiqued’âge préscolaire » dans lequel il a rassemblé des preuves de ses études (par exemple, Fechner, 1865). Il traite de la question de savoir pourquoi on aime quelque choseouonnel’aimepas,etlaquestionestmoinsde savoir comment l’esthétique peut être conceptuali- sée. Il se tourna de plus en plus vers le quotidien, en interrogeant « l’homme commun » qui, parce que la beautécomprendcestimulusesthétique,estprésen- tédanscequ’ilressentetqu’ilnommeunesensation. Entantquemodèlepoursonapproche,ilafaitappel à William Hogarth (1697–1764), qui a travaillé dans sonpremierlivrede1753,«AnalysedelaBeauté»,sur plusieurs aspects qui causent des sensibilités esthé- tiques, telles que l’uniformité et la symétrie, la taille, la proportion, la couleur et la conception des lignes. Comme objet universellement le plus beau selon lui, la«LaLignedebeauté»étaituneligneondulée,quise trouve dans plusieurs de ses œuvres d’art (Hogarth, 1997). Les études de Fechner ont porté principa- lement sur l’évaluation des modèles graphiques. En particulier les structures géométriques telles que des carrés, rectangles et autres structures doivent être évaluées en termes de satisfaction ou non. Les résultatsontmontré,parexemple,quelesrectangles sont préférés avec le ratio d’aspect du nombre d’or (f). Des études récentes, qui portent sur des données de Fechner aboutissent à des résultats contradic- toires,donclathéoriedunombred’ordanslemonde d’aujourd’hui ne peut plus tenir (par exemple Hoge, 1997 ; Konecni, 1997 ; Shortess, Clarke & Shannon, 1997). Daniel E. Berlyne (1924-1976) a fait d’autres tentatives pour formuler les principes universels du plaisir esthétique (Berlyne, 1971; Berlyne, 1974). Sathéoriead’abordprissesdistancesavecl’explica- tion de relance liée à ce qui constitue la beauté. Au lieudecela,ils’estconcentrésurl’excitationphysio- logiquemesurable,cequiprovoquel’intérêtpourun objetchezlapersonnequil’observe.Larelationentre la sensibilité esthétique et l’excitation correspond, selonBerlyne,enuneformedeUinversé,afinqueles effetsd’unobjet,l’excitation,soientqualifiéscomme étantplusattractifs.Ilenestvenuàlaconclusionque l’excitation dépend dans une large mesure du fac- teur de complexité. Hans J. Eysenck (1916-1997) a exploré, dans plu- sieursétudessurlaparentégénétique,lesjugements sur les polygones de beauté, avec des différences entre artistes et non artistes, l’héritabilité de l’intel- ligence et la capacité à apprendre des différences interculturelles (Eysenck & Castle, 1970; Iwawaki Eysenck, 1971 ; Soueif & Eysenck, 1971; Soueif & Eysenck,1972).Deplus,ilacomparélestraitsdeper- sonnalité, en particulier la névrose, avec les préfé- rences de la beauté comme verdict. Eysenck a basé toutes ses œuvres sur l’affirmation selon laquelle il Esthétique artificielle.