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CAD/CAM - international magazine of digital dentistry France

I 15 tendance _ l’ ensemble des données numériques I CAD/CAM 1_2012 sous-gingivaux, les systèmes optiques atteignent leurs limites : ainsi, les prises d’empreintes conventionnelles serontencoreutiliséesdansdetelscas. _Les empreintes numériques sont plus précises À la 12ème réunion annuelle de la Société internatio- nale de médecine dentaire informatisée, le Professeur GerwinArnetzl,del’UniversitédeGraz,acomparél’exac- titude des empreintes générées numériquement à celle des empreintes conventionnelles. Lorsque les emprein- tes conventionnelles montrent une reprise élastique de 98,5 % après déformation, une précision d’ajustage de 35 à 75 µm pour une cavité d’inlay peut être attendue. Pourlespiècesmoulées,destolérancessupplémentaires jusqu’à 46,5 µm s’accumulent,4 afin que les couronnes fabriquées puissent atteindre indirectement des écarts allantjusqu’à114µm.5 Différentes techniques d’empreinte en élastomère peuvent causer des écarts considérables. Par exemple, pouruneprised’empreinteanalogueenutilisantdesma- tériaux d’empreinte et des porte-empreintes différents, lesvariationsdimensionnellesparrapportàlaréférence (unétalonenmétalmoulé)variaiententre0,32et1,17%. Unécartde49µmaététrouvépourlestandardet122µm pour le contrôle de la prise d’empreinte. Cependant, en règlegénérale,lesétudessurlaprised’empreinteanalo- giqueontétéeffectuéesenutilisantdesmesures2-D;les nouvellesétudessurlaprécisiondesméthodesoptiques d’imagerieontétémenéesavecdesanalyses3-Ddedif- férencesdevolume. Des images numériques ou optiquement produites par différents opérateurs présentaient une précision de mesurede11µm.7 Aveclaprised’empreinteanalogique, lesécartsd’unquadrantentiervariaientde72à101µm, alors que la tolérance d’erreur des mesures des images numériquesestseulementd’environ35µm,grâceégale- mentàlaprécisionaccruerenduepossiblepardesimages en angle. Les sources potentielles d’erreur dans la prise d’empreinte digitale sont l’ajustement du scanner, des champs d’interférence magnétiques pendant le traite- ment d’image, le bruit de l’image et le logiciel. Selon le Professeur Arnetzl, ces résultats prouvent que, comme les données issues de l’utilisation correcte d’un appareil photooud’unscanner,lesimagesgénéréesnumérique- ment présentent moins d’erreurs et une plus grande précisionquelesd’empreintesconventionnellesavecles matériauxd’empreinteenélastomère.8 Unmodèlevirtueldumaxillaire/mandibuleestcalculé à partir des scans des quadrants ou de l’arcade dentaire complète avec la denture antagoniste. Via Internet, le dentiste envoie l’ensemble des données de Lava COS ou iTero au fabricant, où elles sont vérifiées avant d’être utiliséespourproduireunmodèleenrésine(Figs.9&10). Après la construction par CAO de larestauration,letechnicienden- taire peut soit usiner l’armature dans son propre laboratoire, soit le faire fabriquer au centre de fraisage. Le modèle en résine est nécessaire pour monter la céra- mique et réaliser l’occlusion. Le CERECACcalculeaussiunmodèle virtuel(Fig.11).Unearmaturesans couronnes et de courte portée peutêtrefraiséeimmédiatement, directementàpartirdel’ensemble dedonnées,danslelaboratoiredu cabinet ou dans un autre labora- toiredentaireavecuneconnexion en ligne pour le cabinet. Pour les couronnesplaquéesetlesbridges de plusieurs éléments, un modèle stéréolithographique en résine (SLA) est nécessaire, ce qui est fourni par infiniDent (Sirona) et rendlerecouvrementcosmétique de l’armature et l’occlusion pos- sibles(Figs.12–14). Les systèmes de prise d’em- preinte optoélectroniques sont extrêmementprometteurs.Grâce auxavantagesoffertsparlastan- dardisation,l’assurancedequalité et le confort du patient, les sys- tèmes de prise d’empreinte numérique intra-orale ont ungrandpotentielpourl’avenir.Danslesannéesàvenir, ils seront vus en nombre toujours croissant dans la pra- tique dentaire quotidienne. Les ensembles de données qu’ils créent, grâce à l’échange d’informations en ligne, simplifientlacommunicationentreledentisteetlepro- thésiste dentaire, indépendamment de la distance. Des photos faciales complémentaires, des informations sur la couleur des dents, l’individualisation, le matériel, le conceptocclusal,etc.peuventégalementêtrejoints.Tout cela se fait sans la prise d’empreinte traditionnelle et le réflexe nauséeux associé, sans la cire d’occlusion et le modèleenplâtre._ Note de la rédaction : une liste complète des références est disponibleauprèsdel’auteurà:kern.ag-keramik@t-online.de Manfred Kern German Society of Computerized Dentistry – International Society of Computerized Dentistry secretariat@dgcz.org www.dgcz.org CAD/CAM_contact Fig. 12_Modèle de SLA (acrylique) pour essayage de l’armature. Fig. 13_Essayage de l’armature en ZrO2. Fig. 14_Recouvrement et articulation. (Fig. 11–14 : photo de Baltzer) Fig. 14 Fig. 13 Fig. 12