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Dental Tribune Édition Française

beam même si la résolution spatiale n’est pas aussi bonne que pour les radiographies conventionnelles. L’apport du 3D permet au CBCT de localiser et de caractériser dans tous les sens de l’espace les canaux radicu- laires afin d’évaluer les différents aspects du traitement endodontique (canaux non traités, courbures canalaires…). Le CBCT permet d’avoir des coupes suivant n’im- porte quel plan de l’espace sans compres- ser l’anatomie (coupe d’1 voxel d’épaisseur évitant les superpositions). Selon Ma- therne [JOE 2008], les appareils cone-beam apparaissent plus performants pour iden- tifier les canaux radiculaires que les cap- teursCCDetlesécransradioluminescentsà mémoire. Blattner [JOE 2010] a lui défini le CBCT comme étant une méthode fiable pour détecter les MV2 en le comparant au gold standard à savoir les sections histolo- giques (Fig. 3). En endodontie, deux dimensions sont particulièrement importantes : la lon- gueur de travail et le diamètre canalaire apical initial. La jonction cémento-denti- naire constitue la limite théorique maxi- male de préparation. Or c’est une structure histologique dont la localisation clinique est difficile. La constriction apicale qui la caractérise peut apparaître comme une li- mite plus pratique. Cependant ce n’est pas un repère anatomique constant. Sa posi- tion est variable selon les individus et peut ne pas correspondre avec la jonction cé- mento-dentinaire.Ellepeutégalementêtre détruite ou transformée par les processus infectieux.Encequiconcerneladimension apicale, il n’existe actuellement aucune méthode précise d’évaluation du diamètre canalaire initial, ni aucune règle quant à l’amplitude de l’élargissement canalaire à réaliser. Dernièrement, dans des condi- tions in vitro et à partir de comparaisons avec des coupes histologiques, les appa- reils CBCT sont également apparu comme des outils de mesure très intéressants du réseau canalaire radiculaire permettant d’explorer cette anatomie de manière ra- pide et non invasive aussi bien qualitative- ment que quantitativement. Une corréla- tion forte à très forte entre les images CBCT et les coupes histologiques a été observée (Fig. 4). Les CBCT permettent également d’obte- nir des représentations complètes des ré- sorptions internes et ainsi de déterminer la thérapeutique appropriée. En ce qui concerne les retraitements endodontiques, l’information radiographique est d’une grandeimportancedanslaprisededécision : lésion ou non et sur quelle racine ? Retrai- terounon?Orthoourétrograde?Autretrai- tement chirurgical ? (Fig. 5) Latomographievolumiqueàfaisceauco- nique est une technique encore jeune. Ce- pendant, elle est déjà considérée comme une méthode diagnostique efficace et sûre enodontologie.Denombreusesdisciplines odontologiques et notamment l’endodon- tie exploitent déjà le potentiel de ces systè- mes cone-beam in vivo. Les références bibliographiques peuvent être demandées aux auteurs par courriel aux adresses : michetj@free.fr ou franck. diemer@wanadoo.fr Fig.5: Évaluation d’une lésion apicale de 16,fistuli- sée en palatin,ne cicatrisant pas après thérapeu- tique orthograde :rétro-alvéolaires (D1 & 2),cou- pes CBCT permettant de visualiser l’importance de la lésion (NewTom :résolution spatiale 150μm et visualisation à l’aide du logiciel NNTViewer),la persistance du plancher sinusien (A & B) mais l’ef- fraction conséquente de la corticale palatine (C). Jérome Michetti Assistant Hospitalo- Universitaire àToulouse ; M2 R Radiophysique et imagerie médicales. Franck Diemer Maitre de Conférences des Universités,praticien hospitalier ; Responsable de l’enseigne- ment de l’endodontie à Toulouse. UFR d’Odontologie, 3 chemin des Maraîchers 31 062Toulouse Cedex 9 Panoramique évolutif 3 en 1 MEILLEUR LOGICIEL DE PLANIFICATION IMPLANTAIRE EN 3D LIVRÉ DE SÉRIE AVEC I-MAX TOUCH 3D AVEC FRANCE nouenU àeétuoja ellev amiroanpetrovà euqamiàeétuoja amiroanpetrovà euqami aP n NARF ECN Fig.4: Images 3D de dents intactes obtenues après acquisition cone-beam (9000 3D® Kodak) et traite- ment d’image (algorithme de détection de contours) à l’aide du logiciel MeVisLab. Endo Tribune Édition Française |Avril 2012 CAS CLINIQUE Suite de la page 21