Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

Dental Tribune Édition Française

des cas, et selon des procédures qui différent selon le type instrumental à éliminer et leur position intra canalaire. 3.Ergonomie et aides optiques 3.1. Vision et aides optiques 3.1.1 Loupe Lesloupesontpourcaractéristiqueprinci- pale de grossir l’image optique observée de près. Elles mettent donc en jeu la vision de près, ce qui engendre une fatigue ophtal- mique,mêmesiellesdiminuentl’accommo- dation visuelle. Les loupes seront adaptées à lavisiondeprèsdechaqueindividu.Cettevi- sion varie au cours de l’âge et l’opérateur de- vra régulièrement changer de loupes afin de les adapter à ses modifications de vision de près au cours du temps (presbytie). 3.1.2 Microscope Le microscope opératoire permet de gros- sir une image objet observée de loin. La fati- gueophtalmiqueneseferapassentirtoutau long de l’observation. L’acuité visuelle est, bien entendu, augmentée, mais l’accommo- dation est nulle. Elle est comparable à celle obtenue avec une paire de jumelles. Les modifications de dioptrie liée à l’âge n’entrent pas en jeu lors de l’utilisation du microscope. Soit l’opérateur porte ses lunet- tes, soit les dioptries sont réglées sur les vi- seurs des oculaires. Lesdiamètresdesobjectifsdumicroscope sont suffisamment grands pour que la pro- fondeur de champ soit importante sur des faibles grossissements, ce qui permet d’ob- teniruneimagenettesurquelquesmillimè- tres sans avoir à modifier la distance opéra- toire. Seuls les forts grossissements supé- rieurs à x 10 diminuent cette profondeur de champ. 3.2 Prise en main Lorsdelapriseenmaind’unappareild’aide visuelle,loupeoumicroscopeopératoire,dif- férentsréglagessontindispensablesavantde pouvoirexercertoutacteopératoire. 3.2.1 Caractéristiques communes La vision binoculaire doit être telle que la confusion des champs optiques droit et gau- chepermetdenevoirqu’unchampunique.La distanceinteroculaireidéaleobtenuepermet ainsi l’obtention de la fusion complète de deux images. Pour pouvoir adapter les aides optiques à l’écart pupillaire, différent pour chaque observateur, l’entraxe des oculaires est prédéterminée pour la plupart des loupes (cequilesrendpersonnelles)etréglablepour certainesloupesetpourtouslesmicroscopes. 3.2.2 Réglages spécifiques du microscope opératoire. Aprèsréglagedeladistanceinterocculaire, doitêtrerégléeladioptrieœilparœil.Ellepeut êtredéterminéeparl’ophtalmologisteoucal- culéedetellesorteque,pourunelongueurde travail donnée, chaque œil, indépendam- ment,voitl’objetobservénetdansleviseur. 3.3 Positions opératoires Les loupes binoculaires redressent la pos- turedel’opérateur.Ellessontadaptablesàsa morphologie et imposent des distances de travail de 35 cm à 40 cm. L’opérateur aura une vision du champ opératoire avec régla- ges de la mise au point par inclinaison de la nuque. Les microscopes opératoires imposent uneposturedroitedel’opérateurquiregarde à l’infini, nuque redressée. Sa distance de tra- vail est également imposée par le choix de la focaledesonobjectif.Ilpeutcependantopter pour des microscopes dont la focale de l’ob- jectifestvariableetlamodifierenfonctionde son type d’activité. 3.3.1 Caractéristiques communes Lestechniquesdetravailimposentgénéra- lementunevisualisationenvisionindirecte. Le miroir permet à tout moment de régler la focaleetdemodifierl’angledevisionsansdé- placer l’aide optique ni le patient. Il peut être positionné à distance des dents observées, voire même en dehors de la cavité buccale. 3.3.2 Réglages spécifiques du microscope opératoire. Avant l’intervention, il est important de privilégierlemaintiendumicroscopeenune position opératoire unique. Pour la plupart des microscopes, les réglages sont bloqués par des vis qui ralentissent les mouvements dechacundesaxesprisunàun.L’équilibrage findumicroscopeestd’autantplusindispen- sablequ’onluiajoutedesélémentsrapportés comme un appareil photo. La distance de travail correspond à la dis- tance séparant la zone de travail du micro- scope opératoire. Elle est propre à chaque opérateur afin que celui-ci se trouve en posi- tion de confort, car elle dépend de sa taille mais surtout de la longueur de ses bras et de ses avant-bras. Elle sera déterminée par une posture dorsale rectiligne ergonomique. Cela met chaque patient à une distance fixe enfonctiondupraticienquilesoigne,confor- tablement installé en position de repos de tellesortequelesmusclesdelatêteetducou soientenrelâchement.Unoreillerengelpeut encore être situé sous le cou du patient afin d’augmenter son confort. 3.3.3 Mise en place du patient sous MO : • le patient est installé dans une position ho- rizontale fixée à l’avance, le dossier du fau- teuil se trouvant juste au-dessus des ge- noux du praticien ; • le patient est informé qu’il devra le cas échéant légèrement incliner la position de sa tête en fonction des besoins du traite- ment ; • lemicroscopeopératoireestamenéenposi- tion telle que le praticien puisse adopter une position confortable, dos droit ; • lahauteurdufauteuiletlapositiondelatête sontmodifiéesdefaçonàcequelazonesou- haitée se définisse avec précision ; • l’unit est amené dans une position accessi- ble « à l’aveugle », sans détour du regard du praticien ; • lorsquelepraticienestéquipéd’accoudoirs réglables individuellement, il peut facile- ment déposer l’instrument « à l’aveugle » sur l’unit en exécutant une rotation de l’a- vant-bras, le coude restant fermement en appui sur l’accoudoir ; • lamiseaupointaucoursdutraitementsera réalisée par de subtils changements de la distancedumiroir ;sinécessaire,unepetite pression par le genou relève légèrement le dossier du fauteuil. 15Endo Tribune Édition Française | Février 2012 CAS CLINIQUE Fig 3 :Aides visuelles :Accuité et Accomodation Photo 4:Les postures sous loupe et MO Photo 5:Position opératoire sous MO et équilibre du corps DR MALLET JEAN PHILIPE • Ancien Assistant à l’Université ParisV • Attaché à l’Université Paul Sabatier,Toulouse • Président de la Société Francaise d'Endodontie