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Dental Tribune Édition Française

Les cabinets de chirurgie dentaire et d’or- thodontieaccueillentaujourd’huiunemixité importantedespatients(âge,immuniténatu- relle, etc…), sans compter que les porteurs de nombreuses affections virales sont souvent sainsetasymptomatiques. Dans l’ensemble, les adultes et surtout les enfants sont de très bons vecteurs de mala- dies infectieuses respiratoires, digestives et cutanées. Lorsqu’on exerce un métier dont l’activité va se situer dans le milieu buccal au contactdelasalive,lerisqueinfectieuxprend dès lors toute sa dimension. Le dépôt bacté- rien appelé Biofilm va être parfaitement homogène sur toutes les surfaces présentes (sol, murs, plafond, unit). Si la salive possède des enzymes capables d’inhiber l’activité locale de certains virus comme le SIDA, il n’en va pas de même pour tous les virus grippaux, surtout pour les sé- ries H5N1, H2N2, H1N1. Si l’on mesure mal la valeur du couple viru- lence/infectiosité de certains virus grippaux, forceestdereconnaîtrequel’artdentaireestune pratiqueplusàrisquequed’autresetquenom- bredefacteursconcourentàmettreenplaceune sécurité évidente dans le traitement des surfa- ces du cabinet recevant les contaminations aé- riennesliéesàl’exerciceprofessionnelle. Si l’accent médiatique a été fortement mis surleH1N1ilya2ans,d’autresviruscommele HSV (herpès) ou EBV (mononucléose) sont présentsdansunefractionimportantedesca- binetsd’orthodontie. Nousconnaissonsaujourd’hui5 %desvirus présents sur la planète. Dans les années à ve- nir,d’autressedévelopperontenfonctiondes cycles de températures et d’humidité en vi- gueur dans le futur. Dire que notre lisibilité sur les virus de demain est médiocre reste un euphémisme. Les plantes sont un formidable réservoir à coccies et à virus souvent eux-mêmes bacté- riophages,c’est-à-direcolonisantlesbactéries pour mieux se transporter. Les plantes vertes oufleurssontdoncàproscriredanstoutexer- cicemédical. Les êtres humains, de par leur qualité ex- ceptionnelle de régénération cellulaire, res- tent de formidables centres de transforma- tion des virus. Comme ce sont nos patients et que notre fonction est de les soigner, nous ne pouvons leur réserver le même traitement qu’auxélémentsbotaniques. Nousdevronsmettrel’accentsurlesrègles d’hygiène liées à la pratique dentaire, toutes liées au respect des procédures classiques qui ne perdurent dans le temps qu’à travers l’application de 2 principes : l’ordre et le bon sens. Éviter la formation du biofilm (accumula- tion de molécules organiques et de micro-or- ganismes morts à la surface d’un matériau, notamment des instruments et à l’intérieur des cordons) est un élément essentiel pour travaillerdansdebonnesconditionsd’asepsie et de stérilisation. L’eau des sprays d’un unit, les instruments et l’aspiration chirurgicale doivent être décontaminés de manière systé- matique et automatique pour réduire au maximum les risques de contamination au- tour du fauteuil : de l’unité des soins, de pa- tient à patient, de patient à praticien, de l'ins- trumentationàl'assistante. Airelproposeunesolutionglobalepourgé- rer la problématique des contaminations dues aux germes résistants aussi bien à l’inté- rieurdel’unitqu’àl’extérieur. Le couple IGN/CALBENIUM in- tégré au fauteuil protège l’unit contre la corrosion, le tartre, les al- gues et permet une décontamina- tionpermanenteduchampopéra- toire inactivant le brouillard pa- thogènedessprays. Al’extérieurdufauteuil,larésis- tance de germes peut être liée à l’utilisation de produits de désinfection et de nettoyage différents dans le cadre, par exemple, de protocoles mal définis. Les synergies entre les différents principes actifs ainsi induites mènent à la création de souches résistan- tes, et donc à une augmenta- tion des infections nosoco- mialesetdescontaminations diverses. Par exemple, deux germessontprincipalementconcernésparce problèmeàl’hôpital:clostridiumdifficile,un germe anaérobie de type bacille à Gram +, re- connu comme entéropathogène majeur, et majoritairement impliqué dans les diarrhées nosocomiales chez l’adulte et MRSA (Methi- cilline Resistant Staphylococcus aureus), un staphylocoque doré dont certaines souches sont particulièrement résistantes. Les hôpi- tauxutilisentgénéralement,pourladésinfec- tion et le nettoyage, des produits liquides à base d’ammoniums quaternaires ou d’aldé- hydes,lesquels,malutilisésoumalrincés,en- traînentcetypederésistance. La solution développée par Airel (le couple NOCOPSRAY/NOCOLYSE distribué par Oxy’- Pharm) est de préconiser l’utilisation d’un nettoyantclassique(delagammeOxy’Pharm ou un simple savon de Marseille), de bien le rincer, et de compléter avec le diffuseur No- cosprayetledésinfectantNocolyse.Nocolyse, un bio-désinfectant à base de peroxyde d’hy- drogène stabilisé par un complexe d’argent colloïdal, est un produit 100 % biolo- gique, qui se décompose au bout de 30minuteseneauetenoxygène. Il ne laisse aucune trace, ne crée pas de corrosion, et ne génère aucune résistance de germes. Le système peut s’appliquer sur tou- tes les surfaces même électroniques. Respecter les proto- cole, établir une traçabilité, effectuer de clas- siques mais très bons nettoyages au quoti- dien,valoriserlesproduits‘’BIO’’etcompléter sa désinfection par un système de traitement des surfaces par voie aérienne automatisée à la place d’une désinfection manuelle par des produits corrosifs pour le fauteuil restent des principesdeprécautionessentiels. 19Stérilisation Tribune Édition Française | Janvier 2012 L'ESSENTIEL L’hygiène autour du fauteuil, Airel s’y attaque !