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Dental Tribune Édition Française

nutes (Fig. 7, 8). Les résultats ne tardent pas à apparaître. La symptomatologie disparaît dès la première session et à la 3ème session, nous voyons comme la prolifération de capillaires change la couleur de la lésion (Fig. 9). Nous continuons à éliminer les petites expositions osseusesavecunepièceàmain. Dèsla5èmesession,l’évolutionducadreest quasiment complète et la récupération de la symptomatologie complète (Fig. 10), les ses- sions d’ozonothérapie se limitent à une ses- sionhebdomadairedurantles3semainessui- vantes(Fig.11). Actuellement,lecassuitsoncoursnormale- ment(Fig.12)etnousvenonsd’installerlespi- liers de cicatrisation deux mois après avoir mislesimplantssansenavoireuaucunrejeté (Fig.13). Discussion L’ozonothérapien’estpasrécente,etencore moins dans la chirurgie buccale. Les effets de l’ozonequisedécriventdansd’autresspéciali- tés sont complètement extrapolables à la nô- tre.Ilfautreleversonactionantimicrobienne, sacapacitéd’augmenterl’oxygénationdestis- sus, la diminution de l’agrégation plaquet- taire,lastimulationdusystèmeréticulo-endo- thélialetanti-inflammatoire.Toutescesquali- téss’unissentpourréparerleslésionsquepro- voque l’ostéonécrose, sachant que les effets secondaires de ce traitement sont infimes. Nous ne savons pas déterminer quels sont les agentsresponsablesdecetteinversiondupro- cessusd’ostéonécrose,jusqu’àarriveràunpar- fait état du patient. Les études postérieures pourront nous faire connaître le mécanisme d’action de ce gaz, réparant les conséquences de cette pathologie, tant sur la masse osseuse quesurlestissus. À ce jour, il n’existe aucune publication ou article qui justifie ou documente cette tech- nique, ce qui explique que le protocole d’ac- tion puisse paraître un peu hasardeux, sujet à être modifié, en fonction de l’évolution des complications du patient. L’intervalle entre chaquesessionetlenombred’expositionsde- vront peut-être être révisés, afin d’optimiser sonaction. Conclusion Quoiqu’ilensoit,ilsemblequel’application localedel’ozonesoitunesolutionviable,facile, économique et peu agressive. De toute ma- nière, la résolution d’un seul cas n’est pas si- gnificative et nous devrons attendre l’appari- tiond’autrescaspourpouvoirformalisercette étude. 15Implant Tribune Édition Française | Janvier 2012 CAS CLINIQUE 8 9 11 1312 6 5 7 10