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laser international magazine of laser dentistry France

I recherche _ traitement de la parodontite faitparlebiaisdelatechniquedel'examenmicrobien classiques (prélèvements de germes -culture-cul- tures pures- chromatographie gazeuse microsco- piquedesspécimens-sensibilitéauxantibiotiqueset testsdecouleurbandelettes),maisdestubesd'hybri- dation ADN-ARN ont été plutôt utilisés. L'avantagedecestubesd'hybridationétaitqu'au- cun organisme vivant dans les régions sondées n'était nécessaire pour la culture, réduisant ainsi le travail au cabinet dentaire. En outre, les résultats étaient disponibles beaucoup plus rapidement que par l'examen microbiologique classique. L'inconvé- nient de ces tests rapides est un prix relativement élevéetlefaitqueleproduitemployénedétecteque certains des germes avec des marqueurs spéciaux et donc tous les organismes microbiens présents dans le sillon ne peuvent être identifiés. Lazoneoùleprélèvementdesgermesaétéprévu a dû être soigneusement séchée avec un coton-tige. La pointe du papier a ensuite été mise en place et, aprèsuntempsd'expositionde10secondes,aétéim- médiatement emballée dans un conteneur stérile et envoyée au fabricant pour l'identification des germes. Le fabricant a identifié les germes et évalué les valeurs de ce que l'on appelle le germe marqueur. Le résultat est considéré comme négatif si moins de 0,1% était identifié comme germe marqueur. Le résultat a été considéré comme faible si 0,1 à 0.99% étaient identifiés comme germe marqueur. Le résul- tat était jugé moyen si 1,0 à 9,9% étaient identifiés comme germe marqueur et élevé si plus de 10% des germesétaientidentifiéscommegermesmarqueurs. _Décontamination à la lumière laser La décontamination est une partie essentielle de la thérapie globale : Elle a été réalisée avec la lumière à diode laser de 810 nm, 1 watt de puissance et un temps d'applica- tion de 20 secondes par dent ou implant au contact desfibres,enmoded'ondecontinu.Sicesparamètres que sont la limitation dans le temps et dans la puis- sance sont respectés, on peut garantir que le spectre de germes causant la maladie puisse être suffisam- mentendommagéet,enmêmetemps,quelespulpes et les structures des tissus péri-implantaires ou pa- rodontaux ne subissent aucun dommage thermique (Bach et Krekeler [1994]). _Trois cas de patients (1995/2010) Trois cas de patients sont présentés à partir du groupedepatientsd'originede«l'étudedebasedela diode laser» (25 patients) de 1995 (Krekeler / Bach, Département de chirurgie parodontale de l'Univer- sité clinique dentaire, Fribourg-en-Brisgau) qui ont montré des «modèles de progression typique» et dont le traitement illustre l'avantage d'intégrer l'ap- plicationdelumièrediodelaserdansunschémathé- rapeutique éprouvé pour le traitement de parodon- topathies marginales. _1er cas (Figs. 1–14) Lepatientprisencharge Une femme, née en 1954. Anamnèsemédicale La patiente s'est rendue au service d'urgence, un dimanche, à la clinique dentaire de Fribourg, en rai- son d'une douleur au niveau de la dent 37. Un paro- dontopathie profonde a été diagnostiquée, et la pa- tiente est venue dans notre service pour un traite- ment,lelundisuivant.Elleavaitreçuunerestauration complète fixe chez son dentiste, il y a 6 mois, mais sansradiosdediagnosticpréprothétique.MmeD.est en bonne santé et est une physiothérapeute très consciente de la santé. Lesconstatationscliniquesdebase(1995) Ladentpilier17amontréuncertaindegrédemo- bilité2,demêmequeladent26etladent45.Leson- dage mésiale aboutit à un saignement intense, diffi- cileàarrêter.Despochesprofondesontététrouvées, au sondage. Les espaces interdentaires avaient des dépôts mous, de même que sous les pontiques. Radiosdediagnostic(1995) La tomographie panoramique (orthopantomo- gramme)révèledegraveslésionsosseuses,horizon- tales et verticales. Les dents 35 et 26 présentent des défauts. Une trifurcation sur 34 est ouverte, radio- logiquement. Diagnostic Laformelaplussévèredeparodontitemarginale avec secteurs à progression rapide. Évolutiondutraitement1995-2010 La dent 37 a été extraite, dans le cadre du traite- ment de la douleur initiale, comme le furent les dents 26, 17 et 35. Des prothèses amovibles immé- diates ont été placées parce que les trois reconsti- tutions par pontique ont dû être démontées lors de la thérapie d'extraction. La phase de prétraitement s'est avérée être sans problème, la patiente était très motivée et désireuse d'apprendre les tech- niques d'hygiène buccale, comme indiqué. De juin à août 1995, les dents restantes ont été traitées avec curetage à ciel ouvert. Elle n'a pas eu de récurrence pendant un long moment. Elle a reçu 18 I laser1_2011