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Dental Tribune Édition Française

Caries primaires : diagnostic et traitement peu invasif Uneapprochepeuinvasivedevraitselimi- ter à l’élimination des seuls tissus dentaires amélaire et dentinaire, nécessaire à la voie d’abord, et aux seuls tissus déminéralisés non conservables (Fig. 8 & 9). C’est ce qui est réalisé dans la préparation ci-dessous. Elle permet la réalisation d’une obturation de taille plus réduite, aux contraintes méca- niques plus faibles, offrant un choix plus large de matériaux. Dans ce cas clinique, le praticien est guidé dans la phase d’excava- tion par la fluorescence rouge de la dentine cariée (Fig.10). La préparation se formalise uniquement sur l’interface rouge qui devra être partiellement ou totalement éliminée (Fig. 11) selon la dureté résiduelle et le type d’activité carieuse. Caries secondaires Les facteurs de susceptibilité, la difficulté de réaliser des obturations « parfaites » (Fig.12), permettant un contrôle de plaque bactérienne optimal, favorisent les caries se- condaires.Lesdiagnostiquerleplustôtpossi- ble (Fig. 13) évitera des lésions dont le déve- loppementestsouventmasquéparlesquali- tésd’adhésiondesmatériauxmodernes(Fig. 14 & 15). Les sealants doivent être eux aussi strictement contrôlés (Fig. 16). Grossisse- ment et fluorescence peuvent aider à dia- gnostiquerettraiterplustôt,commelemon- trent les situations ci-dessous. Utilisation comme aide à la décision et procédure opé- ratoire Améliorer l’information visuelle et l’état de minéralisation des tissus, au fur et à me- 37Prevention Tribune Édition Française | Novembre 2011 CAS CLINIQUE Fig.2Quelle que soit la position de travail,le praticien peut contrôler les étapes du traitement et les faire partager au patient. Fig.3Un support adaptable à tout équipement permet de disposer de la caméra à tout moment.Un bouton commande le mode lumière du jour ou fluorescence.Une gainejetable protège de la contamination,un cache en caoutchouc noir autoclavable facilite la mise au point et limite les lumières parasites en mode « diagnostic fluorescence ». Fig.4Image obtenue après ouverture partielle d’une obturation composite (de bas en haut) : · Zone A blanchâtre:émail déminéralisé. · Zone B rouge foncée:dentine affectée à éliminer selon la dureté du tissu résiduel. · Zone C verte:zone de dentine saine à respecter · Zone D orangée:visualisation d’une zone de den- tine affectée sous du composite résiduel:zone d’alerte à contrôler. · Zone E :zone suspecte à préciser. Fig.5Situation clinique de la fossette marginale distale d’une deuxième molaire maxillaire. Fig.8Carie distale proximale sur cette prémolaire maxillaire. Fig.7Après traitement paraéroabrasion,unsea- lant thérapeutiqueenverreionomèreaétéréalisé. Fig.6Mise en évidence par la fluorescence de zo- nes d’alerte. Fig.9La zone blanchâtre en fluorescence confirme une atteinte amélaire. Fig.12 Même avec des loupes il est parfois difficile de décider du remplacement d’une obturation existante,comme ici sur la seconde molaire man- dibulaire. Fig.11Situation clinique après préparation et avant obturation.La fluorescence verte de la den- tine confirme l’absence de tissus cariés résiduel. Fig.10Ouverture peu invasive,l’atteinte denti- naire est confirmée par la zone d’alerte rouge,et suggère une éviction prudente par un micro frai- sage. Fig.13Le grossissement important,appuyé par la fluorescence,objective une récidive au niveau du sillon vestibulaire (Email bleuté=sain,blanchâ- tre:carié). Fig.16 Chez les patients à risque élevé,l’étanchéité des sealants doit être contrôlée :ici zone d’alerte (rouge). Fig.14 & 15 Le vieillissement du joint de collage des restaurations composites doit être contrôlé mais l’at- teinte n’est pas toujours facile à quantifier.