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Dental Tribune Édition Française

«80% des informations que nous utilisons sont fournies par la vue». Tout est dit ou presque sur le rôle majeur de la lumière qui éclaire notre perception du monde et de notre environnement.Maisquelrapportaveclebien- êtredupatientaucabinetdentaire?Direct,car l’environnementlumineuxetlanaturedesap- pareils d’éclairage conditionneront tout son ressenti,desonstressphysiqueàsaperception del’attentionquevousluiportez. La gestion des biorythmes par la lumière et lesrèglesdefonctionnementdel’œilobéissent àdesprincipessimples: LA COULEUR DE LA LUMIERE: la lumière de la fin de la journée, plutôt orangée et de faible intensité, favorise la détente et l’endormisse- ment.Elleaccroitlasécrétiondemélatonineet réduit les autres sécrétions hormonales (dont le cortisol, hormone du stress) ainsi que le rythmecardiaque.Àl’inverse,leséclairements élevés blanc-neutre et blanc-froid des milieux de journée favorisent l’activité et le dyna- misme. L’EBLOUISSEMENT:eststimulateurdelasé- crétiondecortisoldoncdustress.Pourmeilleur exemple, leslampesd’interrogatoire utilisées danslecinémapolicier. LA VISION A L’INFINI ET LES CONTRASTES : L’œilhumainn’est«aurepos»quequandilre- garde une zone uniformément éclairée à l’in- fini(parex.lecielaunord).Enaccommodation, donc sous contrainte musculaire dès qu’il re- garde plus près, il est incapable de gérer des contrastes importants que provoquent des «zonesd’ombre» SuivonslecheminementdeMadameMichu quivientsefairesoigneruneragededent. Enétatdestressetdedouleurimportant,son tauxdecortisolestdéjàélevé.Àsonarrivéechez ledentiste,l’éclairageaggraveraouaucontraire améliorera cet état. La gestion de l’éblouisse- ment, de la couleur et de l’intensité de la lu- mièreaugrédespiècesestdéterminante. Ensalled’attente, Madame Michu, après avoir été accueillie doitpouvoirserassurerenattendantsontour. A cet effet, l’éclairage doit s’apparenter à ce qu’intuitivementvousavezinstallédansvotre salon pour les soirées de détente. Il sera non éblouissant (sources invisibles directement parl’œil),lalumièreyseradouce, diffuse,etde couleurblanc-chaud.Lerythmecardiaqueetle tauxdestressdeMadameMichudiminueront, contribuant ainsi à la gestion de la douleur ou desapeur. Àlaréception, Cen’estpasqu’unlieudedétentedestinéàla seule Madame Michu, mais un lieu de travail pour la réceptionniste qui doit être stimulée danssonenviedetravailler.Lalumièreplusto- nifiante (blanc-neutre) afin de favoriser l’acti- vité,nonéblouissanteetharmonieusementré- partie dans la pièce, sera plus forte au niveau des places de travail mais décroîtra d’intensité tout en se réchauffant (blanc-chaud) en s’en écartant. Cela permet tant à la réceptionniste qu’au patient de se détendre dès que le regard s’écartedelazonedetravail. Lescouloirs Madame Michu extraite d’une salle d’at- tenteréconfortantevabientôtêtreconfrontée àl’éclairagepuissantenlumièreblanc-froidde lasalledesoinimposéparlapratiquedeladen- tisterie.Latransitionpeutêtrestressante.Sans contrastesmarquésentreleplafondetlesol,la lumière du couloir augmentera progressive- ment d’intensité. La couleur passera du blanc- chaud au blanc-neutre. Tout sursaut de stress ayantétéévité,MmeMichuseraalorsplusaisée àsoigner. Lasalledesoin La priorité doit évidemment être laissée à la bonne gestion des contraintes visuelles de l’é- quipe opératoire. Néanmoins, Mme Michu doit être à même pendant 20 mn au moins de supporter les éclairages médicaux qui consti- tuent son seul horizon pendant tout le temps qu’ellepassesurlefauteuil!Leuraspectetleur propretéinfluerontdirectementsursondegré de confiance ou d’inquiétude pendant le soin. Doncdesonbien-être. Lescialytique: Lepatientperçoittoutchangementdeposi- tion du scialytique par le praticien comme un contretemps ou une difficulté, ce qui génère chezluiinquiétudeetstress.Pouréviteraupa- tientéblouissementsintempestifsetinquiétu- des liées aux ajustements répétés du scialy- tique,ilfautunspottrèsuniformequin’éclaire que la seule bouche (inutile d’éclairer les oreilles…).Méfions-nousdelatailleglobaledela tache de lumière, elle est trompeuse, car très large elle est souvent signe que sa partie cen- trale n’est pas uniforme donc nécessite régla- gesincessants.C’estlazonecentraleduspotqui compte : uniforme, elle garantit un soin sans toucher au scialytique. Evitez aussi à votre pa- tient dégoût ou inquiétude en lui laissant en premier plan un appareil souillé ou dont les trousetrecoinsnesontpasdebonaugure!Les bruitsparasitesagacentetfatiguent:latechno- logieLEDpermetdesupprimerlesventilateurs bruyants des scialytique : le bien-être aug- mentequandlapollutionsonorediminue. Leluminairemédical: Le bien-être du patient ne sera assuré qu’en l’absence d’éblouissement et avec la meilleure propreté. L’éclairage doit donc être majoritaire- mentindirect(pouréviteraupatientlecontraste entreunplafondnonéclairéetunedalletrèslu- mineuse), et complètement étanche à la pous- sièredoncsanstrououespaced’aération.Unra- pide coup d’œil au-dessus du luminaire vous renseignerarapidementsurcespoints. A.VOTREBUREAU n’est pas destiné à soigner mais à expliquer les problèmes et à proposer un plan de traite- ment. Lieu de détente et de communication avec le patient, le bureau doit constituer un « horizon»rassurant.L’éclairagedoityêtretraité sansinterférernégativementsurceluidelapar- tiesoin.Evitezl’halogène(éblouissant),lacou- leur blanc-chaud (trop contrastée par rapport aublanc-froiddelasalledesoin),dutroptamisé (dont l’intensité lumineuse faible sera trop contrastéeparrapportàl’éclairagemédical). Ilfautaucontraireunéclairagenon-éblouis- sant donc indirect-direct, en couleur blanc- neutre pour une différence sensible d’am- biance sans rupture contrastante avec la lu- mièreblanc-froidintensedelazonedesoin.La transition du regard entre la zone de soin et la zone bureau se fera progressivement en don- nant un signal de détente tant au patient qu’à vous-même. Luminothérapie: L’influencedelalumièresur lebien-être Lesconditionsdubien-êtresontliéesàlana- tureetaufonctionnementdel’êtrehumain. Laviehumaines’articulaitjusqu’àiln’yapas si longtemps autour des cycles de lumière (jour/nuit–été/hiver).Nosancêtresvivaientau rythmedusoleil:ilsselevaientetsecouchaient aveclui; travaillaientlorsquelalumièreétaient intense (été), et hibernaient presque quand celle-ci était faible (hiver). Notre organisme et notrebiorythmeréagissenttoujoursauxvaria- tionsdelacouleuretdel’intensitédelalumière quiinfluentdirectementsurlessécrétionshor- monales, notamment celle de la mélatonine (hormonedusommeil),etducortisol(hormone du stress positif mobilisant l’énergie et la force musculaire, régulatricedescyclescircadiens). Le rythme cardiaque de tous les animaux diurness’accélèredurantlaphase«rouge»ma- tinale assurant ainsi un passage harmonieux del’étatdesommeilàceluideveille;etinverse- ment à la tombée de la nuit où le rythme car- diaque se ralentit quand la lumière rougit. L’augmentation de l’intensité de la lumière li- bère notre énergie : nous sommes actifs sous unelumièreintenseetblanche. Lebien-êtreestliéàlajustecorrélationentre l’intensité et la couleur de la lumière : couleur chaude et de faible intensité pour se calmer, couleur froide et intensité importante pour l’activité. Comme aujourd’hui nous tra- vaillonsdavantagel’hiverquel’été, comme nous nous réveillons et nous couchons quand il fait déjà nuit l’hiver, ou au contraire déjà plein jour l’été, nous sommes per- turbés. Pour bien nous sentir, il nous faut rétablir nos rythmes biolo- giques à leurs meilleurs niveaux, grâce à l’exposition à une lumière du jour relativement intense pen- dant l’hiver. C’est le principe de la Luminothérapie qui fait diminuer la sécrétion de la mélatonine, hormone du"sommeil"participantainsiauréglagedel’- horlogeinternedel’organisme. Araisond’uneséancedeluminothérapiepar jour, on note déjà au bout d’une semaine un sentiment de bien-être, une élévation du ni- veaud’activitéphysiqueetunemeilleuretoni- cité. D’où l’intérêt des luminaires proposant cettefonction. 35Prevention Tribune Édition Française | Novembre 2011 BIEN-ÊTRE Lerôlemajeurdel’éclairagedanslebien-être. Partenaire Média: Patronage: Arbeitgeberverband der Schweizer Dentalbranche Partenaire principal: Schweizerische Zahnärztegesellschaft SSO Partenaire: Verband Zahntechnischer Laboratorien der Schweiz, VZLS Partenaire: Schweizer Verband der Dentalassistentinnen Partenaire: Berufsverband für Dentalhygienikerinnen und Dentalhygieniker 3 j o u r s à l a r e n c o n t r e d e s p r o f e s s i o n n e l s d u d e n t a i r e la plus grande exposition dentaire de Suisse sur plus de 12 400 m2 Congrès des dentistes SSO sous le même toit Lieu: Berne, situation centrale pour toute la Suisse et les pays qui nous entourent Transport public et privé très facile en provenance de toute la Suisse et de l’étranger En collaboration avec les associations professionnelles importantes de la branche dentaire Suisse Inscription et information: voir site web www.dental2012.ch Ne pas manquer !