plant pour un seul cas, le diamètre et la longueur exacte sont prédéterminés, donc seulement un seul implant doit être commandé par site. Nous avons toujours compté sur les radiogra- phies panoramiques et les modèles d’étude pour planifier notre placement d’implants. Des guides chirurgicaux ont toujours été utilisés en implanto- logie pour aider dans ce processus. Le guide chirur- gicaltraditionnelestfaitàpartird’unwax-upsurun modèle de plâtre qui ne permet pas la représenta- tiondel’anatomieosseuseréelledelacrêteédentée sous-jacente, ni la position des racines des dents adjacentes. Il y a différents styles de guides chirur- gicauxquiontétéutilisés,allantdefeuillesthermo- plastiques à de solides répliques en acrylique de la prothèsedéfinitive.Cesguidesn’estimentquelapo- sition du foret initial, laissant ce rôle à la discrétion duchirurgien,etnecontrôlentpaslaprofondeurde forage. Des ostéotomies séquentielles sont alors généralement forées à main levée. Cela introduit de nombreuses possibilités de positionnement aber- rant de l’implant. Même dans les mains des chirur- giensd’implantslesplusexpérimentés,jusqu’à20% des placements varient de leur position prévue. Il suffit aux dentistes de regarder dans leur manuel d’implants préféré ou dans un journal pour trouver des exemples de cas d’école qui sont moins que parfaits. Et je n’ai jamais rencontré un dentiste qui n’a pas eu sa part d’expériences similaires. Souvent, ces défis réparateurs peuvent être gé- rés avec des piliers sur mesure et autres compromis prothétiques, qui augmentent considérablement la facture du laboratoire du dentiste et affectent la rentabilité du cas. Toutefois, dans certains cas, la seule solution est soit de ne pas restaurer l’appareil, soitdel’enleveretrecommencer.Lesvariationsana- tomiques posent également des défis, comme une concavité mylohyoïdienne haute, un sinus pneu- matisé, ou une racine divergente qui est venue un peu trop près de l’implant. Nous n’aimons pas avoir à faire face à ces complications, mais même les meilleurs d’entre nous les ont rencontrées plus souvent que nous ne voulons l’admettre. Beaucoup de mes collègues chirurgiens sont d’avis que la chirurgie guidée par CT est inutile, car ils ont posé des implants pendant de nombreuses années en utilisant la technique qu’ils ont appris il y a 15 ans ou plus. J’ai complété ma formation en chirurgie en 1990, ai fait plus d’implants que je ne pourrais en compter depuis. Et, la plupart du temps, j’aiuntauxderéussitetrèsélevé,avecdescasàpro- blèmesminimesdontjepourraisparler.Maissuis-je parfait ? Bien sûr que non. Mes collègues sont-ils meilleurs?Jenelepensepas.Jecroisfermementque la technique guidée par CT deviendra la norme de soins pour l’implantologie dans les dix prochaines années, voire plustôt.Lescliniciensquiontlu cet article ont déjà démontré une compréhension de ce que lesnouvellestechnologiespeu- vent faire pour la pratique de la dentisterie. Je suis sûr que peu d’entre vous possédant des CFAO dentaires pourraient ima- giner pratiquer sans cette technologie et les avan- tages qu’elle donne à vos patients et votre cabinet. La même chose vaut pour la chirurgie implantaire guidée par CBCT. En Septembre 2009, j’ai été honoré d’être le chi- rurgien choisi pour l’introduction et la première dé- monstration en direct de l’intégration des données CBCT GALILEOS avec celles d’une empreinte numé- rique et la proposition prothétique CEREC. CEREC utilise la technologie de numérisation de surface pour capturer une empreinte numérique des tissus durs et mous autour d’une zone où un implant den- taire est envisagé. GALILEOS utilise une source et un capteur radiographique pour rendre l’image de l’anatomie osseuse dans la zone d’intérêt. Les points de vue multiples sont ensuite traités par un ordi- nateurpourcréeruneimage3-Ddesdentsetdesos, Fig. 8_Image CBCT transversale post-implantation, démontrant la bonne position et la bonne angulation par rapport à une prothèse provisoire. Fig. 9_Coupe tangentielle CBCT montrant l’implant et la restauration provisoire immédiatement après le placement. Fig. 10_Photographie clinique du rétablissement provisoire, trois mois après la chirurgie. Fig. 11_Reconstruction panoramique CBCT d’un patient de 62 ans, avec plusieurs dents manquantes dans le maxillaire. Des sinus-lift bilatéraux avaient été effectués six mois avant. Fig. 10 Fig. 11 Fig. 8 Fig. 9 I 31 cas clinique _ chirurgie implantaire guidée par cone beam I CAD/CAM 1_2011