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Dental Tribune Édition Française

Ortho Tribune Édition Française | Octobre 201128 Les besoins en éclairage des orthodontistes sont aussi élevés qu’en omnipratique. Les contraintes visuelles envi- ronnementales de l’orthodontiste sont les mêmes que celles impo- sées à un omnipraticien : à savoir l’observation de petits détails sur dessurfacesréfléchissantes(dents, brackets) durant des périodes de plusieurs heures par jour. L’exigence en acuité visuelle était certes, jusqu’il y a quelques années, un peu plus faible qu’en omnipratique, mais les avancées méthodologiques récentes en or- thodontie, et en particulier suite à la miniaturisation des attaches et aux techniques linguales, ont ra- mené les exigences visuelles au même niveau que dans les autres secteurs de la dentisterie. En toute bonne logique, pour l’orthodontiste comme pour son confrère dentiste, les conséquen- ces d’un mauvais éclairage seront les mêmes : vieillissement précoce del’œil,fatigue,mauvaisehumeur, céphalées, lordoses, et bien sûr er- reursdansletravailquisepaientau prix fort pour le patient et pour le praticien. Il est en effet toujours très couteux et très pénalisant, en termes de relation patient, de ne pas atteindre les objectifs de traite- mentet/ouderallongerletempsde traitement prévu. Chaque salle de soin et chaque postedesoindoitdoncêtreimpéra- tivement doté de l’éclairage néces- saire. Pour se faire, une règle fonda- mentaleestàrespecter.Celledel’u- niformité d’éclairage : « limiter tout contraste… entre chaque zone d’éclairement,etauseindechacune d’entreelles ». Dans une salle de soin d’ortho- dontie, il y a 3 zones différentes à éclairer : la bouche, l’environne- ment du fauteuil, et le reste de la salledesoin,dernierpointd’autant plus important qu’on a plusieurs fauteuils dans la pièce, lampe opé- ratoireetluminairegénéraldecha- cun des fauteuils interférant les uns avec les autres : – Une lampe opératoire mal placée sur le fauteuil A… ira directement danslecoindel’œildel’opérateur du fauteuil B, ce qui constitue la même gêne qu’un rétroviseur ré- fléchissant les phares de la voi- ture qui suit. – Leszonesd’éclairagedesluminai- res généraux doivent se complé- ter en continuité pour éviter la présence de zones d’ombre entre elles qui seraient sources de contraste et de fatigue pour cha- cun des opérateurs. – Les zones de bureau, de radio ou les coins d’hygiène doivent béné- ficier d’un éclairage additionnel non perturbant. Pour les 2 premières zones que sont la bouche et l’environnement direct du fauteuil, il faut donc, commepourledentisteomniprati- cien, une lampe opératoire en lu- mièreblanc-neutreetunluminaire en lumière du Nord. Mais on veillera à ce que les appareils choi- sis soient à même de gérer les contraintes spécifiques des tra- vaux d’orthodontie : • Premier diagnostic / Examen périodique d’un traitement en cours : La lampe opératoire doit éclairer toute la bouche uniformément, aucun réglage du scialytique ne doit intervenir pendant l’obser- vationdelabouche.Lacouleurde la lumière doit favoriser la détec- tion rapide des caries et toute anomalie de la couleur de la gen- cive. La lumière blanc-neutre (4000–5000 K) favorise à cet égard la vision des jaunes et des rouges, à l’inverse du blanc-froid (> 5000 K) qui met plutôt les bleus en évidence. Pour les appa- reils à LED, attention à ceux équi- pés de LED blanc-froid (abusive- ment dites du jour) qui ont ten- danceàgommerlesrougesetjau- nesetàdonnerunaspectcyanosé à la gencive. Elles peuvent vous faire passer à côté d’une rougeur gingivale anormale. • Pose de brackets en particulier en collage direct. L’éblouissement par la lumière qui se reflète sur les brackets est une des difficultés particulières de l’exercice. Le degré de préci- sion est moyennement élevé, donc le besoin en éclairement de l’ordre de 1500 lux seulement. Mieux vaut donc éteindre la lampe opératoire et travailler avec un luminaire lumière du Nord. Énorme avantage : aucune réflexion éblouissante sur les brackets et une lumière uni- forme et sans ombre portée sur tout le champ de travail. Pour plusdeprécisiononpourraponc- tuellement augmenter la lu- PLANÈTE ORTHO Spécificités des besoins d’éclairage en orthodontie Partenaire Média: Patronage: Arbeitgeberverband der Schweizer Dentalbranche Partenaire principal: Schweizerische Zahnärztegesellschaft SSO Partenaire: Verband Zahntechnischer Laboratorien der Schweiz, VZLS Partenaire: Schweizer Verband der Dentalassistentinnen Partenaire: Berufsverband für Dentalhygienikerinnen und Dentalhygieniker 3 j o u r s à l a r e n c o n t r e d e s p r o f e s s i o n n e l s d u d e n t a i r e la plus grande exposition dentaire de Suisse sur plus de 12 400 m2 Congrès des dentistes SSO sous le même toit Lieu: Berne, situation centrale pour toute la Suisse et les pays qui nous entourent Transport public et privé très facile en provenance de toute la Suisse et de l’étranger En collaboration avec les associations professionnelles importantes de la branche dentaire Suisse Inscription et information: voir site web www.dental2012.ch Ne pas manquer !