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Dental Tribune Édition Française

tant en exergue ce qu’on doit voir, à savoir les jau- nesetlesrouges(dentine,fractures,caries,ulcéra- tions, sang). Pour le scialytique, il faut donc éviter la lumière froide, qui a tendance à donner un aspect cyanosé à la gen- cive,maisrestersurleblanc-neutre. Aumêmetitrequ’onvaregarderau jour un vêtement pour apprécier sa vraie couleur avant de l’acheter, les travaux de reconstruction et d’esthétique doivent être exécutés souslumièredujour,àsavoirenlu- mière blanc-froid avec bon IRC. C’estlaraisonpourlaquellelespla- fonniers dentaires sont en couleur lumière du jour. Attention à cet égard à ne pas vous précipiter sur les LED pour les plafonniers, il n’en existe pas encore qui reproduise la lumière du jour. 5. Se retrouver dans l’impossibilité de nettoyer les luminaires Des mouches, des araignées, de la poussière dans et sur les luminaires, des traces douteuses sur la coupole devotrescialytiqueetdescoinsencrasséssontdevéri- tables nids à microbes. Votre patient ne voit que cela pendant toute la durée des soins. Cela anéantit vos ef- forts et investissements dans la stérilisation. Vérifiez que les luminaires des zones médicales (salle de soins etstérilisation)soientvraimentétanchesàlapoussière etdésinfectablesenuntourdemain.Cequiestécritsur les publicités de certains fabricants est souvent assez loin de la réalité quotidienne de l’entretien d’un cabi- net dentaire. Alors du bon sens et un peu d’esprit cri- tique vous aideront à faire le tri. Et méfiez-vous des mauvaises bonnes solutions : on ne balaie pas en met- tant la poussière sous le tapis, ne vous racontez pas qu’en installant un faux-plafond à dalles pour votre salle de soins, la poussière et les salissures vous feront la grâce de disparaitre : elles s’accumuleront juste au- dessus du champ opératoire... 6. Ne pas respecter l’environnement Quelques mois après Fukushima, le monde se rend enfin compte qu’il faut arrêter de piller la planète. Il est de la responsabilité des industriels de proposer des produits adaptés et des utilisateurs de les préfé- rer. Pourquoi utiliser 10 kg d’alu quand 1,5 suffit ? Pourquoi utiliser 6 ballasts électroniques et 12 tubes quand 3 ballasts et 6 tubes donnent le même flux lu- mineux ? Plus prosaïquement n’oubliez pas que le coût d’entretien d’un produit est directement pro- portionnel au nombre de pièces d’usures à changer régulièrement. QUOI FAIRE ? Pour l’éclairage général 1- Gérer les ambiances, en fonction des destinations fonctionnelles de chaque pièce. Donc distinguer les lieux médicaux (salles de soins, chirurgie, stérilisation et labo) de ceux qui ne le sont pas (réception, bureau, salle d’attente, circulations, salles de repos du personnel soi- gnant). Dans les lieux non médicaux, séparer les lieux où l’on travaille de ceux où l’on se détend. Il faut donc affecter la bonne couleur de lumière : – 3000K(blancchaud)pourleslieuxoùl’onsedé- tend – 4000 K (blanc neutre) pour les pièces non médi- cales ou l’on travaille ou circule – 6500 K (blanc froid) pour les salles médicales 2- Ecarter d’office les sources énergivores et éblouis- santes:halogènessoustoutesformesetampoules à incandescence sont à proscrire, elles consom- ment 5 fois plus d’énergie que les fluorescents, doncproduisent5foisplusdechaleur.Lasolution laplusefficaceetlamoinsonéreuseresteàcejour lafluorescence(tubes),dotéedesmeilleursrende- mentslumineux,parfaitementadaptéeauxéclai- rages généraux. 3- Choisir des luminaires qui cachent les sources à lavisiondirectedel’œil:c’estunfacteurdestress important. Les exemples foisonnent, celui de la lampe d’interrogatoire braquée dans les yeux du suspect est des plus parlants. En clair pas de dal- les encastrées laissant voir les tubes fluorescents et bien sûr encore moins de spots halogènes en- castrés, mais plutôt des appliques murales et des lampadaires indirects, des spots encastrés dits downlightenbasseluminance(tubesinvisiblesà l’œil), et pour la salle de soins, des luminaires en lumière du Nord (éclairement indirect majori- taire) Pour l’éclairage opératoire 1- Prendre les bonnes habitudes de positionnement duscialytique :toujoursà70cmdelabouche(c’est pour cette distance qu’ils sont calculés), hors du champ de vision. 2- Veiller à ce que le spot soit vraiment uniforme, ce qui est effectivement difficile à apprécier exa bruto.Unessaid’observationenboucheestimpé- ratif : ou vous avez besoin de bouger le scialytique ou pas. 3- Privilégierlestêtesd’éclairage« fermées »,sansre- coin,doncvraimentétanchesàlapoussièreetdés- infectables en surface 4-si LED, choisir une LED en couleur blanc-neutre, comme les halogènes. Attention au piège des mé- langes de types de LED. La couleur doit également êtrehomogène:l’observationd’unefeuilledepapier blanc placée à 70 cm de la lampe opératoire est un testsouverain. Dental Tribune Édition Française | Septembre 2011 PLANÈTE DENTAIRE ® Photo:Tobik/Shutterstock.com Jouer avec la couleur de la lumière pour mettre en exergue les couleurs que l’on veut mettre en valeur La lumière du Nord :lumière du jour donc plutôt froide,non éblouissante et par- faitement répartie du ciel au sol Photo:Volodymyr Goinyk/Shutterstock.com Photo:Gemenacom/Shutterstock.com Nous mettons nos yeux à l’abri de la source d’éblouis- sement en adoptant inconsciemment des positions inconfortables.