Please activate JavaScript!
Please install Adobe Flash Player, click here for download

Dental Tribune Édition Française

Bruxelles, Belgique : La Commission euro- péenne a décidé d’examiner les risques de l’u- tilisation du mercure dans les amalgames dentaires. Comme certains États membres ont déjà restreint substantiellement l’utilisa- tion des amalgames dentaires, la Commis- sion veut étudier cette question en détail, en tenant compte de tous les aspects pertinents desoncycledevie.L’étudedoitêtreconclueen juin 2012. L’objectif de l’étude porte plus sur l’envi- ronnement plutôt que sur les aspects médi- cauxdel’amalgamedentaire.Alorsqueledé- batscientifiquesurleseffetspotentielssurla santé de l’utilisation des amalgames dentai- res est encore une controverse, la nécessité d’une bonne gestion des déchets d’amalga- mes dentaires n’est pas contestée. On peut prévoir qu’une quantité importante de mer- cureprovenantdesamalgamesdentaires,es- timéeàplusde1.000tonnespourtoutelapo- pulationdel’UE,vasansdouteseretrouverfi- nalement dans l’environnement, par exem- ple par libération dans le sol au travers d’in- humations, ou même par émission directe dans l’atmosphère après crémations, sauf si des mesures pertinentes sont envisagées. DentalTribuneOnlineaapprisquelaCom- mission a récemment attribué un contrat à un consultant pour étudier la situation ac- tuelle par rapport à la quantité de mercure utilisée dans les amalgames dentaires dans l’UE et pour identifier les mesures qui pour- raient réduire son impact environnemental. Les conclusions de l’étude seront présen- tées et discutées lors d’un atelier à Bruxelles, en mars 2012, et les intervenants potentiels auront l’occasion de soumettre leurs com- mentaires et suggestions. Selon la Commis- sion européenne, les parties intéressées sont invitées à apporter une contribution au coursduprocessusetàexprimerleurintérêt pour participer à l’atelier. La Commission prendra les résultats de l’é- tudeencompte,ainsiquelesdéveloppements internationaux pertinents, avant de procéder àdepotentiellesmesurespolitiques. Sous les auspices du Programme des Na- tions Unies pour l’Environnement, des dis- cussions sur la réduction de l’utilisation du mercure sont également en cours au niveau international.Lesnégociations,danslesquel- les la Commission européenne représente l’UE, ont commencé en 2010 et seront ache- vées en 2013. L’amalgame dentaire est parmi les produits qui sont actuellement étudiés comme candidats potentiels pour être régle- mentés en vertu de la Convention. ESTHETIQUETRIBUNE The World’s Esthetic Newspaper · Édition Française SEPTEMBRE 2011–Vol. 3, No. 7/8/9 www.dental-tribune.fr DUMERCUREDANSLES AMALGAMESDENTAIRES La Commission européenne étudie ses effets sur l’environnement et les mesures à prendre… sans attendre. ” Page 29 BLANCHIMENT Etude clinique sur l’usage d’éclaircissant, avec ou sans ACP. Les effets sur l’émail restent à… éclaircir ! ” Pages 32 à 34 PASSAGEAUNUMÉRIQUE La révolution technologique menée par 3Shape s’étend peu à peu à tous les domaines du monde dentaire. L’ère numérique serait-elle pour aujourd’hui ? ” Page 30 Bon pour l’environnement et beau pour l’esthétique ! La Commission européenne étudie les aspects environnementaux du mercure dans les amalgames dentaires Traditionnelle- ment, l’apnée du sommeilétaitjus- qu’à présent un problème dont s’occupaient les médecins généra- listes,lesneurolo- guesoulespneumologues,maismaintenant lesdentistesseconcentrentsurlafaçondont les patients qui ronflent peuvent améliorer leur qualité de sommeil. Selon l’Académie Américaine de Dentis- terie Cosmétique (AACD), lorsque l’apnée du sommeil est diagnostiquée, le patient est appareillé d’une machine à pression posi- tive continue (CPAP). Pendant le sommeil, il porte un masque relié à l’appareil par un tube de respiration. Jusqu’à récemment, la chirurgie était l’une des rares alternatives à la CPAP. Les dentistes ont commencé à traiter les patientssouffrantd’apnéedusommeilparce qu’ils comprennent comment l’occlusion et lapositiondelamâchoirepeuventinfluencer les voies respiratoires d’un patient. Beau- coup de dentistes offrent une thérapie orale etdesappareilsanti-ronflements,pouraider les patients qui ne souhaitent pas faire un traitement CPAP ou subir une intervention chirurgicale. « Maintenant, je demande toujours à mes patients, et note dans leurs dossiers, si leurs ronflements sont forts et chroniques », a dé- claréleDr.LisaShives,unmédecinspécialisé dans le sommeil qui a rédigé un article sur le ronflement pour CNN Health. « Si c’est le cas, jerecommandegénéralementuntraitement avec un appareil buccal, ou parfois avec CPAP. » « Je suis confronté à une demande crois- sante de mes patients », indique le Dr. Mark Weiser,undentistedeSantaBarbaraetmem- bre de l’AACD, qui traite l’apnée du sommeil et le ronflement. « Mais beaucoup des appa- reils que je fais sont pour les patients CPAP qui ne supportent pas leur masque et tout ce quivaavec,etvontsurGooglechercherd’au- tres options. » Le Dr. Roger Roubal, dentiste de l’apnée du sommeil à Omaha, États-Unis, demande systématiquement à ses patients s’ils ron- flent.« C’estunequestionsimple,maisenla posant, nous sommes potentiellement ca- pables de sauver des vies dans le cabinet dentaire. » La dentisterie du sommeil est en train de changer la façon dont les patients atteints de troubles du sommeil sont traités. (DTI / Photo :Howard Sandler)